À la suite de la première partie de la finale de la coupe Stanley, les Predators de Nashville tirent de l’arrière 1-0 sur les Penguins de Pittsburgh, même s’ils n’ont accordé que 12 tirs à la machine offensive des Penguins.

Après que P.K. Subban ait semblé ouvrir la marque à l’aide d’un tir du poignet précis et voilé, les Penguins ont contesté la décision puisqu’un potentiel hors-jeu serait survenu plus tôt dans cette séquence de jeu.

Malgré toutes idées subjectives que vous pouvez avoir, en observant le jeu en question, il est vraisemblablement impossible de savoir si le pied de Filip Forsberg a quitté la patinoire avant que la rondelle ne traverse la ligne. Malgré une preuve douteuse, les officiels ont décidé d’y aller de prudence et de renverser la décision qui avait été rendue sur la patinoire.

Après cela, les Predators ont été pénalisés à deux reprises sur la même séquence, Patric Hornqvist tombant essentiellement par lui-même à proximité de Calle Jarnkrok, James Neal donnant un petit double-échec à Trevor Daley qui a semblé empirer la situation.

Lors de l’avantage numérique de cinq contre trois résultant de cette séquence, Sidney Crosby a donné un coup d’épaule à Mattias Ekholm, alors que la rondelle n’était pas près de l’un de ces deux joueurs. Peu après cette action, Evgeni Malkin a marqué depuis la pointe.

Quatre décisions controversées consécutives furent rendues à la défaveur des Predators, mais à ce moment, rien n’était joué alors qu’un seul but avait été inscrit. Par la suite, les Predators ont perdu leur rythme pendant près de cinq minutes, alors que leur entraîneur fulminait sur le banc. Que ces décisions soient justifiées ou non, elles n’ont résulté qu’en un retard d’un seul but, mais les deux autres filets furent inscrits après que l’équipe soit devenue chancelante à la suite de ces décisions.

Au moment d’entamer la deuxième période, avec un retard de 3 à 0, nombreux sont ceux qui pensaient que la partie était déjà décidée. Cependant, les Predators ont empêché les Penguins de décocher un seul tir au but en deuxième période, les Pens n’en décochant que trois en troisième période, et sont revenus de l’arrière pour créer l’égalité.

Évidemment, le premier tir cadré des Penguins en troisième période a battu Pekka Rinne sur son côté rapproché, donnant aux Penguins les devants, avance qu’ils ne perdraient pas.

Bien qu’il est facile de dire que les Predators devraient avoir confiance qu’ils sont la meilleure des équipes qu’oppose cette série après cette partie, il faut regarder l’autre côté de la médaille. Il est peu probable que les Penguins livrent une pire performance lors de cette série et ils furent en mesure de gagner cette partie.

Ce que je trouve intéressant, c’est de m’attarder aux diverses confrontations, pour voir qui a excellé et qui a connu des ennuis. Comme ce duel oppose essentiellement la défensive de Nashville à l’offensive de Pittsburgh, observons les confrontations auxquelles les paires défensives des Predators ont dû faire face.

Il est difficile d’en savoir beaucoup sur la base d’une partie. Cependant, si cette série s’avère serrée quant au nombre de tirs tentés, les Predators seront assez contents. Il y avait quelques doutes à savoir si Roman Josi et Ryan Ellis pourraient remplir les responsabilités défensives qu’ont eues P.K. Subban et Mattias Ekholm lors des deux séries précédentes, mais ils ont bien contré Crosby lors de la première partie. Si les Predators sont en mesure de contrer Crosby avec une paire et de se défaire de Malkin avec l’autre, cela fera assurément leur affaire.

Une autre bonne nouvelle pour les Predators est que la paire composée de Matt Irwin et de Yannick Weber a su contenir les lignes de Nick Bonino et de Matt Cullen. Cette paire défensive fut mise dans l’eau chaude par la ligne de Crosby pour une courte période de temps, mais Laviolette a fait un bon travail, ne les confrontant pas aux gros canons de Pittsburgh.

Une chose que j’aime observer des défenseurs de Nashville est à quel point ils sont efficaces avec la rondelle. Cette partie ne fit pas exception.

Subban et Ellis ont tous les deux complété plus de 80 % de leurs tentatives de passe, signifiant que toutes les erreurs commises par les Penguins conduisant à une perte de possession faisaient en sorte que le disque traversait la patinoire de façon ridiculement efficace.

C’est la recette des Predators depuis le début des séries. Si vous êtes Peter Laviolette, vous devez être satisfait d’avoir été en mesure de poursuivre dans cette lignée face aux Penguins, montrant ainsi que vous êtes à la hauteur du défi.

Quand la série prendra la direction de Nashville, Laviolette pourra confronter à sa guise ses duos défensifs aux lignes de son choix. Nous verrons alors peut-être des performances encore plus dominantes de la part des Predators. La principale question est maintenant à savoir si Pekka Rinne saura oublier cette partie et rebondir.