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RÉSULTATS

En attendant le repêchage...

Sidney Crosby, Nathan MacKinnon, Connor McDavid et Auston Matthews Sidney Crosby, Nathan MacKinnon, Connor McDavid et Auston Matthews - PC
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ORDRE DE SÉLECTION | REPÊCHAGE SIMULÉ DU RDS.CA | TOP-32 DE S. LEROUX | SECTION SPÉCIALE

En attendant les surprises et déceptions qui marqueront la première ronde du repêchage, vendredi, et les six qui suivront samedi, on ne peut pas dire que le Canada, les États-Unis, la Suède et la Finlande ont secoué la planète hockey avec les sélections des six premiers joueurs qui défendront leurs couleurs lors du Tournoi des quatre nations.

Les quatre nations avaient carte blanche dans la sélection de leurs six premiers joueurs.

Le Canada est le seul à s'être contenté d'un seul défenseur. Il faut dire que la sélection de Cale Makar allait de soi. Tout comme celles des MacKinnon, McDavid et Crosby. 

En passant : je suis très heureux de voir que les joueurs de la LNH ont donné raison aux journalistes qui, comme moi, avaient choisi MacKinnon comme candidat numéro un dans la course au trophée Hart. J'avais MacKinnon bien en avant sur Nikita Kucherov – et ça n'a rien à voir avec son je-m'en-foutisme crasse lors du dernier Match des étoiles – sur McDavid et tous les autres.

MacKinnon s'est fait voler – à mes yeux – ce trophée à quelques occasions déjà. Dont en 2018 alors qu'il a été remis à Taylor Hall. Cette fois, il l'a gagné et ses pairs l'ont élu joueur par excellence de la Ligue.

Voilà qui est bien fait.

Revenons à Crosby et à Équipe-Canada : Ceux et celles qui croyaient et croient peut-être toujours que les 36 ans de Sid auraient pu lui coûter une place se trompent.

Crosby ne sera plus le fer de lance de l'attaque. Des rôles qu'il a passés à McDavid et MacKinnon. Mais il sera encore un rouage important de l'équipe. Pas juste de l'attaque.

Et Crosby, à moins d'une blessure, défendra encore les couleurs du Canada aux prochains Jeux olympiques.

Je le nommerais capitaine sans la moindre hésitation. Et il le resterait jusqu'au moment de la passation du « C » à McDavid.

Brayden Point avait une place déjà réservée. 

Brad Marchand? Tout dépend du niveau de haine – ou de respect – que vous portez à son endroit.

J'aurais préféré l'annonce d'un deuxième défenseur au sein du Top-6 avant la confirmation de la place de Marchand, mais qu'il soit d'Équipe Canada allait de soi.

Saros : seul gardien confirmé

Les six premières sélections confirment que les quatre nations compteront sur des joueurs de premiers plans. C'est la qualité des derniers joueurs sélectionnés – les formations finales seront composées de 23 joueurs : 20 patineurs et trois gardiens – qui fera la différence.

Juuse Saros est le seul gardien au sein des 24 joueurs dont les présences ont été confirmées vendredi matin.

Un peu normal. Car Saros est seul dans la course et il sera la pierre d'assise de la défensive de la Finlande, un peu comme il l'est avec les Predators de Nashville qui viennent de s'entendre avec lui sur les paramètres d'un contrat de huit ans.

Ukko-Pekka Luukkonen lui soufflera peut-être dans le cou un jour, mais pas maintenant.

Les Suédois auraient aussi pu confirmer la présence de Jacob Markstrom, mais peut-être qu'ils se demandent si Linus Ullmark pourrait hériter du poste de numéro un. Il aura l'occasion de le prouver maintenant qu'il défendra la cage des Sénateurs d'Ottawa. Une cage beaucoup plus difficile à protéger que celle des Bruins.

Si le Canada n'a rien confirmé, c'est que pour la première fois de l'histoire, ou l'une des rares, aucun gardien de grande qualité n'impose sa présence. Stuart Skinner, qui vient de perdre la finale de la coupe Stanley avec les Oilers, est peut-être le favori… pour le moment. Marc-André Fleury demeure mon favori pour des raisons qui dépassent les seuls paramètres du hockey. Mais je crois que c'est Jordan Binnington qui sera le principal rival de Skinner dans la course au titre de numéro un.

Inversement, les américains ont l'embarras du choix avec, dans l'ordre ou dans le désordre, c'est comme vous voulez, Connor Hellebuyck, Tatcher Demko, Jake Oettinger et Jeremy Swayman.

Des petits gars des Canadiens?

Est-ce que des joueurs du Canadien ont des chances de défendre les couleurs d'une des quatre nations en février prochain au Centre Bell ou au TD Garden à Boston?

Si la Slovaquie avait été invitée, Juraj Slafkovsky aurait été assuré d'y être. Il devra patienter jusqu'aux Jeux olympiques.

Cole Caufield devrait être là. Mais sa performance au dernier Championnat du monde a été, à l'image de celle des États-Unis, décevante. Les quatre premiers mois de la saison lui donneront l'occasion de redorer sa candidature auprès de Bill Guerin.

Mais Caufield a répondu présent à l'appel des USA le printemps dernier. Ce que Nick Suzuki n'a pas fait. Et je me demande si cela ne le privera pas d'au moins faire partie des discussions autour de la table des dirigeants à Hockey-Canada.

À moins qu'ils décident de profiter du Tournoi des quatre nations pour préparer les JO qui suivront 12 mois plus tard.

Ce qui mousserait tout autant la présence de Kaiden Guhle à la ligne bleue en 2026 en Italie.

Samuel Montembeault a lui aussi répondu à l'appel de Hockey-Canada en 2023. Il n'a pas la réputation de Carey Price, de Martin Brodeur ou de Patrick Roy, mais quand tu regardes tous les candidats du Canada, le gardien du Canadien ne peut être balayé du revers de la main.

Mais bon! Je serais quand même très surpris.

Jesse Ylönen? Je serais très surpris qu'il soit de la sélection finale de la Finlande. Mais il ne sera plus un membre du Canadien à compter de lundi.

Vous pourrez toujours miser un huard, mais pas deux, sur Joel Armia!

Weber au Temple de la renommée

J'entends et je lis de nombreuses réactions négatives en marge de l'entrée de Shea Weber au Temple de la renommée du hockey dès sa première année d'éligibilité.

Je ne comprends pas!

Si Weber avait été aussi volubile qu'il était bon sur la patinoire, personne ne contesterait son intronisation rapide. Mais ce n'est pas pour sa personnalité qu'il est au Temple du premier coup. C'est parce qu'il a été, tout au long de sa carrière, l'un des excellents défenseurs de la LNH et qu'il était tout aussi craint que respecté par ses coéquipiers, par ses adversaires, par les entraîneurs-chefs et les dirigeants de toutes les formations de la LNH.

Le Shea Weber diminué par les blessures à la fin de son séjour avec le Canadien n'a jamais pu totalement répliquer, avec la qualité de son jeu, aux critiques de tous ceux et celles, et ils étaient très nombreux, qui l'ont mis à l'index dès le moment où il a chassé P.K. Subban de Montréal.

C'est peut-être ce qui explique autant de turbulence autour de la sélection.

Mais Shea Weber avait une place qui l'attendait déjà au Temple de la renommée du hockey. Il l'obtient dès sa première occasion, et c'est très bien ainsi.

Mais il faudra que quelqu'un quelque part m'explique pourquoi on a encore fermé les portes du temple au nez d'Alexander Mogilny. Car ça, je ne comprends pas. Surtout qu'on vient de lui préférer Jeremy Roenick. Ce que je comprends encore moins...