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RÉSULTATS

Le bon contexte pour Alex Barré-Boulet?

Alex Barré-Boulet Alex Barré-Boulet - Getty
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Mise à jour

QUÉBEC – « Je suis arrivé dans une équipe super paquetée. C'était assez difficile de percer le top-6 », a analysé Alex Barré-Boulet qui, à 27 ans, comprend mieux pourquoi il n'a pas réussi à s'établir dans la LNH. Il croit pouvoir se reprendre avec le Canadien. 
 
Certes, le défi était colossal pour Barré-Boulet de s'approprier un poste avec le Lightning de Tampa Bay qui venait de soulever la coupe Stanley au printemps 2020. 
 
L'attaquant gaucher a évidemment constaté que les ouvertures étaient minimes pour se faufiler dans cette formation qui a poursuivi sur sa lancée. 
 
À ses deux premières saisons avec Tampa Bay, le Québécois ne s'est mérité que 15 et 14 parties. L'excellence du Lightning n'a pas facilité sa tâche pour acquérir de la confiance au niveau de la LNH.  
 
« C'est difficile quand tu arrives dans un vestiaire, surtout comme à Tampa, avec plein de superstars. Ce n'est pas la chose la plus facile d'être le plus confiant. Tu vois tous ces gars et tu te demandes comment tu vas faire pour suivre le rythme avec eux », a-t-il admis. 
 
« J'ai eu mes chances. Des jours, ça allait super bien, j'ai joué des parties games avec (Nikita) Kucherov et (Brayden) Point. C'est peut-être juste une question de constance », a ajouté celui qui est habitué de produire à un rythme d'enfer dans la Ligue américaine de hockey.  
 
Bref, la réalité compétitive de la LNH n'a pas tardé à le rattraper. 
 
« J'avais 23 ans la première fois. J'étais un peu le jeune naïf qui pense que dès le premier rappel, tu vas rester pour le reste de ta carrière. Les hauts et bas, c'est ce que ça fait parfois sur la confiance. Mais j'ai beaucoup appris de ces expériences surtout dans les deux dernières années », a évoqué Barré-Boulet. 
 
Jusqu'ici, il a disputé 68 parties dans la LNH dont 2 avec le Kraken de Seattle. Quand il s'est joint à l'organisation du Canadien, il devenait le 14e attaquant sur le tableau de Martin St-Louis. 
 
La blessure subie par Rafaël Harvey-Pinard augmente ses probabilités de réussite. Son principal rival devrait être Michael Pezzetta tandis que les Brandon Gignac, Emil Heineman et Owen Beck voudront se joindre à la compétition. 
 
« C'est un été un peu comme les autres, mais plus intense en même temps. Je me mets la pédale au fond pour pouvoir percer la formation au début de l'année », a cerné le rapide patineur. 
 
Les dirigeants du Canadien n'ont pas eu à lui expliquer ce qu'il devait raffiner dans son arsenal pour y parvenir. 
 
« Je sais ce que je dois améliorer. Je ne suis pas le plus gros joueur, il faut que ma vitesse continue de progresser et il faut que je sois plus fort dans les coins. Je suis presque rendu à ma maturité physique, mais je peux encore progresser. Quand je dis que j'ai mis les bouchées doubles, c'est ça que j'ai fait. En ce moment, je suis confiant que je suis capable de causer une surprise », a décrit Barré-Boulet.
 
Pour son intégration, il pourra se rabattre sur deux joueurs qu'il connaît déjà : David Savard et Samuel Montembeault. Lors du Pro-Am Sunlife à Québec, Montembeault était bien souriant en disant que son équipe avait ajouté un bon attaquant en pointant Barré-Boulet qui était tout près de lui.  
 
L'autre facteur qui le motive particulièrement, c'est de passer plus de temps en famille. La saison dernière, puisque plus 2000 kilomètres séparent Tampa et le club-école du Lightning à Syracuse, il estime avoir vu ses deux jeunes enfants à peine plus d'un mois sur les huit de la saison.  
 
La proximité entre Montréal et le Rocket de Laval a donc été un élément crucial dans son choix d'organisation. Cela dit, il serait bien heureux de rester avec le CH afin de s'éviter des promenades en métro et surtout des trajets dans le trafic de la région montréalaise.