Jonathan Huberdeau estime offrir un jeu plus complet

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Les statistiques ne mentent pas : la production offensive de Jonathan Huberdeau depuis son arrivée avec les Flames de Calgary n'est pas aussi étincelante que lors de sa dernière saison avec les Panthers de la Floride. Toutefois, Huberdeau croit qu'il offre un jeu plus complet que par le passé. Et il n'est pas le seul à le penser.

En 2021-22, lors de ce qui allait devenir sa dernière campagne avec les Panthers, Huberdeau a totalisé 115 points, dont 30 buts, en 80 parties. Depuis son arrivée à Calgary la saison suivante, il a récolté 115 points, dont 32 buts, mais en 172 matchs.

« J'ai travaillé fort cet été, je suis arrivé avec confiance. Physiquement je me sentais vraiment bien, et mentalement aussi », a déclaré Huberdeau après l'entraînement des Flames au Centre Bell, mardi.

« Les points ne viendront pas aussi facilement ici qu'en Floride, mais je pense que, pour l'instant, je joue mieux. J'ai un jeu plus complet », a-t-il dit. 

Surtout, c'est une situation qu'il a appris à accepter, a-t-il mentionné en faisant allusion à sa production de points.

« Si je n'accepte pas ça, ça ne sera pas facile de jouer», a reconnu Huberdeau, qui a récolté cinq buts et huit points en 12 parties jusqu'à maintenant cette saison. »

« Les chances de marquer sont moins nombreuses, mais c'est le style d'équipe qu'on a. La seule façon de gagner, c'est de bien jouer défensivement, de travailler fort à chaque partie et de jouer de façon plus simple », a-t-il ajouté.

Après avoir échangé avec les journalistes, Huberdeau a eu droit à des commentaires très favorables de l'entraîneur-chef Ryan Huska.

« J'ai le sentiment qu'il est un joueur plus complet, et vous pouvez voir, maintenant, que la victoire est ce qu'il y a de plus important pour lui. Si ça signifie 'je vais jouer en désavantage numérique maintenant, alors je vais jouer en désavantage numérique' », a déclaré Huska, en cherchant à illustrer l'attitude qu'il perçoit chez le Québécois.

« Je pense que c'est un aspect qui est ressorti et que vous voyez beaucoup chez lui, a ajouté Huska. Qu'il s'agisse de leadership ou d'une manière pour lui de faire les bonnes choses pour permettre à l'équipe de connaître du succès, maintenant, c'est une question d'essayer d'aider l'équipe à gagner au lieu, peut-être, de récolter tous ces points. Et j'apprécie beaucoup la façon qu'il approche son travail. »

Il est d'ailleurs arrivé à Huberdeau de jouer en désavantage numérique cette saison, et c'est un rôle qu'il dit apprécier.

« J'ai joué en désavantage numérique en Floride, vers la fin. Ça te garde dans le match et tu joues dans toutes les facettes du jeu », a-t-il souligné.

Huberdeau évolue au sein d'un trio avec son compatriote québécois Anthony Mantha, et les deux hommes se plaisent à jouer ensemble.

« Anthony et moi, on se complète bien. C'est un gars qui a un gros physique, il va dans les coins, gagne ses batailles. La communication est bonne aussi », a décrit Huberdeau.

« Il aime contrôler la rondelle, il est un excellent passeur »,  a noté Mantha.

« Si tu es capable de lui créer de l'espace, alors il va le prendre et faire les bons choix et les bonnes décisions offensives très facilement. C'est un instinct qu'il a », a-t-il poursuivi. 

Huska se dit satisfait de ce qu'il voit de la chimie entre Huberdeau et Mantha.

« Jusqu'à maintenant, ç'a été bon. Je pense qu'ils ont tous deux eu un impact et qu'ils aiment jouer ensemble. Souhaitons pouvoir continuer à bâtir quelque chose avec eux », a mentionné l'entraîneur-chef des Flames. 

Huska est d'avis que les deux joueurs ont des styles qui se complètent bien.

« 'Jo' est un passeur. Nous savons tous qu'il aime distribuer la rondelle. Pour avoir vu Mantha, les saisons passées et un peu avec nous lors du camp d'entraînement et des matchs préparatoires, avec son physique et son talent pour tirer au filet, nous pensions qu'il y avait une union possible entre eux à cause de leur façon de jouer. Jusqu'à maintenant, ils ont connu de bons moments pour nous », a résumé Huska.