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RÉSULTATS

Le CH reçoit l'aide d'un expert pour les mises en jeu

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Le hockey a beaucoup changé en 25 ans, mais les principes liés aux mises en jeu, peut-être pas tant. Ça peut expliquer pourquoi le Canadien de Montréal s'est tourné vers l'un de ses anciens joueurs, lundi, pour conseiller les centres du Tricolore sur cet aspect. Même si l'invité en question a joué son dernier match dans la LNH en mars 2000.

Pendant environ 45 minutes lundi au Complexe sportif CN, selon les estimations de Jake Evans, Marc Bureau a dirigé une séance de perfectionnement sur cette facette du jeu où le Canadien est loin de dominer jusqu'à maintenant cette saison.

Selon les statistiques publiées lundi matin, le Tricolore se classait 25e dans la LNH avec un taux d'efficacité de 47,6%. Individuellement, aucun joueur de centre régulier du Canadien ne surpasse la marque de 50 %, Nick Suzuki y étant le plus près, à 49,5%.

Or, Bureau se débrouillait plutôt bien dans cet aspect du jeu, et les statistiques de ses trois dernières saisons dans la LNH le démontrent plutôt clairement.

En 1997-1998, pendant sa dernière campagne avec le Canadien, Bureau a enregistré un taux d'efficacité de 51,44%. La saison suivante, avec les Flyers de Philadelphie, il a présenté un taux de réussite de 53,18  %.

En 1999-2000, avec les Flyers, son taux d'efficacité s'est élevé à 56,30 % avant qu'il se retrouve avec les Flames de Calgary, pour clore cette même saison, où il a gagné 51,39 % de ses mises en jeu.

Globalement, pendant ses trois dernières saisons dans la LNH, Bureau a présenté un taux de réussite de 53,4 % lors de mises en jeu.

Même si l'initiative n'est pas venue de lui, mais plutôt du directeur général Kent Hughes, Martin St-Louis sait très bien ce que Bureau peut apporter à ce chapitre, car ils ont joué ensemble à Calgary.

« C'est de donner les ressources à nos jeunes joueurs de s'améliorer dans un département où Marc a excellé », a précisé St-Louis en mêlée de presse, près du vestiaire du Canadien à Brossard.

« Je l'ai côtoyé  ; c'est un gars qui était fort dans les mises en jeu. Je pense qu'on est une organisation qui va de l'avant là-dedans. On veut cocher les cases le plus possible pour aider nos jeunes.»

Dans le vestiaire, Suzuki a dit avoir aimé ces moments en compagnie de Bureau.

« J'ai trouvé que c'était excellent. Les gars et lui, nous avons discuté de certains aspects, et j'ai l'impression que les gars ont tous apprécié et en ont tiré quelque chose», a commenté Suzuki.

« Il (Marc) détient beaucoup de connaissances, il a travaillé avec plusieurs joueurs dans la ligue, au niveau junior et avec des joueur professionnels. Au fil des ans, il n'y a pas eu beaucoup de changements en ce qui a trait aux mises en jeu», a ajouté le capitaine du Canadien.

Interrogé sur ses propres performances dans les cercles de mises en jeu, Suzuki s'est attardé sur la régularité.

« Personnellement, il y a eu quelques matchs où les choses sont allées vraiment bien, et d'autres où ça s'est moins bien passé. L'idéal c'est d'afficher un pourcentage de réussite supérieur à 50 % chaque soir. Je ne peux pas être à 30 % un match, et à 60 % un autre match », a admis Suzuki.

Selon Evans, la réussite dans le cercle des mises en jeu est souvent une affaire de confiance, une perspective que semble partager Suzuki.

« L'aspect mental est vraiment très important. Vous pouvez être rapide, vous pouvez être fort. Ça dépend aussi du joueur auquel vous faites face et ce qu'il essaie de faire », a-t-il évoqué.