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Peter DeBoer grimpe parmi les entraîneurs les plus victorieux de l'histoire

Peter DeBoer Peter DeBoer - PC
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À une certaine époque, Pete DeBoer était le plus jeune entraîneur-chef dans la LNH et il se demandait pendant combien de temps il effectuerait ce métier.

Les Panthers de la Floride venaient d'embaucher en juin 2008 un homme âgé de 40 ans qui dirigeait les Rangers de Kitchener dans la Ligue de l'Ontario, lui cédant les rênes d'une équipe qui avait participé aux séries éliminatoires une seule fois au cours de la dernière décennie.

Les choses n'ont pas très bien fonctionné pour DeBoer lors de cette première expérience. Il a pris la porte de sortie après trois saisons et aucune participation aux éliminatoires.

Cette déception n'a finalement été que le début de l'aventure. Maintenant un vétéran parmi les entraîneurs du circuit, il occupe le 19e rang de l'histoire de la LNH pour les victoires.

DeBoer a inscrit une 640e victoire à sa fiche en saison régulière, mardi, quand les Stars de Dallas ont défait les Maple Leafs de Toronto 4-1. Il a ainsi devancé Jacques Martin à ce chapitre.

« Je ne pense pas que j'aurais parié sur le fait d'être encore ici après autant d'années, a dit le natif de Dunnville, en Ontario, en revenant sur ses premiers pas dans la LNH avec les Panthers. Mais l'aventure a été fantastique. »

Elle s'est poursuivie au New Jersey, où il a guidé les Devils jusqu'en finale de la Coupe Stanley en 2012. DeBoer a aussi atteint la grande finale derrière le banc des Sharks de San Jose en 2016.

Il a participé à trois autres finales d'association, une avec les Sharks en 2018 et deux avec les Golden Knights de Vegas en 2020 et 2021. Il a été congédié pour une quatrième fois en 2022, après que les Golden Knights eurent été incapables de se qualifier pour les éliminatoires.

Les Stars étaient plus qu'heureux de sauter sur l'occasion d'embaucher DeBoer, qui a depuis guidé l'équipe vers deux participations à la finale de l'Ouest. L'équipe connaît un autre bon début de campagne, avec une fiche de 28-14-1.

« Il est un gagnant, a dit le capitaine des Stars, Jamie Benn. Partout où il est passé, il a gagné. Nous avons du plaisir à jouer pour lui. Nous l'apprécions, nous aimons son système et la manière dont nous jouons. Ça nous place en position pour gagner chaque soir. »

La fiche en saison régulière de DeBoer est de 640-435-147. Il accuse huit victoires de retard sur Dave Tippett et Ron Wilson au 17e rang. Il pourrait aussi rapidement dépasser dans les prochaines années Claude Julien (667 victoires), Mike Keenan (672), Pat Quinn (684), Dick Irvin (691) et Mike Babcock (700).

« C'est un plaisir de travailler avec lui, a dit l'attaquant des Stars Matt Duchene. Il pousse les gars et nous brasse de temps en temps, mais ce n'est jamais personnel. Son message est habituellement clair. Sa stratégie est élite. Il est difficile de lui trouver des défauts. »

DeBoer soutient qu'il a évolué à certains niveaux lors de chaque arrêt durant ses 17 saisons dans la LNH.

« Vous suivez la recette gagnante, a dit l'ailier des Stars Jason Robertson. C'est une ligue où tout le monde essaie de copier le meilleur. Il (DeBoer) ne s'entête pas en ne voulant pas s'adapter à ce qui fonctionne. C'est la raison pour laquelle nous sommes compétitifs chaque année et nous trouvons de nouvelles façons de gagner. »

DeBoer a affirmé que la plus grande différence entre le hockey d'aujourd'hui et d'à ses débuts est la gestion des attentes et des besoins des athlètes modernes.

« Il faut beaucoup plus enseigner, beaucoup plus interagir, bâtir des relations, a dit l'homme de 56 ans. Il y a plus de conversations. Vous partagez votre opinion avec les joueurs pour savoir quelle direction prendre avec eux et leur jeu. La communication est la clé dans tous les aspects et ce n'était pas comme ça avant. »

Ce passé semble lointain et DeBoer se concentre plutôt sur l'avenir, alors qu'il est toujours en quête d'un premier championnat de la coupe Stanley.

« Le temps a passé tellement vite, a-t-il dit. Chaque jour, c'est un privilège de travailler dans cette ligue. »