Passer au contenu principal

RÉSULTATS

Un ajout par équipe dans la LNH : Paris payants ou coûteux?

Publié
Mise à jour

Quelques semaines seulement nous séparent du début des différents camps préparatoires dans la LNH et ce sera l'occasion pour les directeurs généraux d'évaluer la formation qu'ils ont offert à leur entraîneur-chef et aux partisans en vue de la nouvelle saison.

Afin de relever le travail des différents DG, le RDS.ca a identifié un ajout significatif pour chacune des équipes pour la campagne 2024-2025.

Après le volet sur « les jeunes loups » lundi, vous retrouverez aujourd'hui celui que nous conscarons aux paris qui pourraient être payants ou couteux pour certains DG. Mercredi, on complète cet exercice avec les équipes qui espèrent avoir frappé un circuit avec l'arrivée d'un joueur.

Capitals de Washington

Pierre-Luc Dubois, C

L'expérience Pierre-Luc Dubois à Los Angeles a été brève et peu fructueuse.

Alexander Ovechkin serait-il l'élément secret pour s'assurer que le Québécois connaisse plus de succès avec les Capitals de Washington?

Chose certaine, les Capitals ont fait l'acquisition de Dubois et son imposant contrat dans l'espoir qu'il puisse se relancer, peut-être même aux côtés du talentueux vétéran russe si Dubois fait sa place sur le premier trio.

Son ajout s'est fait dans la vague de changements qui visent à donner une dernière chance à Ovechkin de se battre pour la Coupe Stanley avant la retraite et de poursuivre sa quête vers le record de buts de Wayne Gretzky.

Dubois a été limité à 15 minutes et 42 secondes de temps de jeu en moyenne la saison dernière et sa récolte de 40 points en 82 matchs a été pour le moins décevante. Cette saison, le joueur de Sainte-Agathe-des-Monts aura l'occasion de se mêler à toutes les sauces à Washington, sur le top-6 et l'avantage numérique.

Ce changement d'air sera-t-il suffisant pour lui permettre de répondre aux attentes? Dubois a le talent nécessaire pour connaître du succès. Avec trois saisons d'au moins 60 points derrière la cravate, il sera un élément clé de l'attaque des Capitals si l'équipe se qualifie pour les séries.

Flames de Calgary

Anthony Mantha, AD

Allons-y sans détour : les supporteurs des Flames risquent de trouver le temps long avec le début de l'une de ces désormais fameuses phases de « réinitialisation ». On peut difficilement les imaginer être compétitifs, même si la division Pacifique n'est pas la plus terrorisante de la LNH.

À Calgary, on sera avant tout curieux d'assister à la prochaine étape dans le développement de jeunes joueurs formant le noyau, qu'il s'agisse de Conor Zary, Matthew Coronato, Dustin Wolf, Jakob Pelletier, Daniil Miromanov ou Martin Pospisil.

Mais puisque cet exercice est un survol des arrivées les plus intrigantes, Mantha est le candidat tout désigné à hériter de ce titre.

En 2023-2024 avec Washington et Vegas (mais surtout avec les Capitals), le Québécois a enfilé 20 buts pour la première fois depuis la campagne 2018-2019. L'expérience avec les Golden Knights pour terminer la saison a été résolument ordinaire pour le droitier de 29 ans, et il a fait le pari cet été, en signant pour un an et 3,5 M$ en Alberta, qu'un rôle offensif prépondérant au sein d'un club en difficulté l'aidera à donner un souffle nouveau à sa carrière, lui qui avoisine à l'aube de la trentaine les 500 matchs dans la LNH.

Islanders de New York

Anthony Duclair, AG

Duclair continue de se balader d'une organisation à l'autre, alors que les Islanders représenteront sa neuvième formation dans le circuit Bettman, le tout à 28 ans seulement. Pourtant, ses nombreux déménagements ne témoignent pas de la qualité du jeu qu'il affiche depuis quelques années.

En vérité, l'ailier originaire de Pointe-Claire a trouvé plus que jamais son identité, et c'est ce qui explique que les partisans à Long Island sont emballés par son ajout à l'effectif. C'était tout naturel pour Patrick Roy de retrouver celui qu'il a dirigé il y a déjà une décennie, avec les Remparts de Québec. Peu de patineurs attirés à moins de 4 M$ via le marché de l'autonomie offrent un plafond aussi élevé qu'on peut anticiper de la part de Duclair chez les Isles. Il ne faudrait pas s'étonner de le voir évoluer à la gauche de Mathew Barzal et Bo Horvat.

Blue Jackets de Columbus

Sean Monahan, C

Bien entendu, une énorme partie de l'attrait de Columbus pour Sean Monahan était de retrouver l'un de ses meilleurs amis en Johnny Gaudreau. Une tragédie innommable survenue le 29 août dernier empêchera la réunion de ceux qui avaient grandi ensemble dans l'organisation des Flames de Calgary.

Ainsi, toute forme d'analyse approfondie semble futile et inappropriée. Les Jackets forment une équipe secouée et endeuillée, à quelques jours de l'ouverture du camp. Le vide immense que laissera l'absence du no 13 pourrait laisser des traces pour de nombreux mois.

Éventuellement, la priorité sera d'offrir à Adam Fantilli toutes les ressources nécessaires afin qu'il se développe comme le centre de concession que l'on projette en lui. Ainsi, on suppose au RDS.ca qu'il y a une partie du généreux cachet versé à Monahan plus tôt cet été qui sera accompagné de la mention « mentorat ».

Maple Leafs de Toronto

Chris Tanev, D

À l'attaque, personne ne doute des Maple Leafs de Toronto et de leur potentiel. Avec leur « Big 4 » Auston Matthews, William Nylander, Mitch Marner et John Tavares demeuré intact pour une autre année, il est difficile de les critiquer en lien au talent offensif.

L'histoire est toutefois bien différente à la défense et devant le filet, deux aspects qui ont été pointés du doigt pour expliquer les échecs des Leafs en éliminatoires dans les dernières années.

Toronto a ajouté un peu de papier sablé défensivement cet été avec la signature de Chris Tanev à un salaire annuel moyen de 4,5 M$ pour les six prochaines années.

Tanev est déjà âgé de 34 ans et c'est un contrat qui pourrait très mal vieillir. Mais pour l'instant, Tanev apportera certainement un élément qui manquait cruellement à Toronto pour les prochaines années : un défenseur défensif qui n'a pas peur de se sacrifier pour bloquer des tirs.

Tanev a terminé la dernière campagne au troisième rang de la LNH avec 207 lancers bloqués. Même s'il a un potentiel offensif limité, il sera efficace défensivement et sur le désavantage numérique de l'équipe.

Oilers d'Edmonton

Jeff Skinner, AG, et Viktor Arvidsson, AD

Depuis que le nouveau DG Stan Bowman a choisi de ne pas égaler l'offre hostile déposée par les Blues à l'endroit de Dylan Holloway à la mi-août, le capitaine Connor McDavid redevient le plus jeune attaquant du groupe régulier des Oilers.

Peut-on dire à la lumière de cette statistique que la fenêtre d'opportunité d'Edmonton demeure plutôt restreinte? Pour ramener la coupe en Alberta, c'est cette année que ça se passe, avec un noyau vieillissant. Les ajouts de Jeff Skinner et de Viktor Arvidsson dans la cadre de contrats à court terme s'inscrivent dans cette ligne de pensée.

Le premier s'est entendu avec les Oilers pour un an, le second pour deux ans. Difficile de privilégier l'un de ces deux noms pour notre exercice, surtout qu'ils seront probablement appelés à flanquer Leon Draisaitl au sein d'un même trio pour amorcer la saison. Tout juste arrivé à la barre des 1000 matchs l'an dernier à sa sixième et dernière campagne à Buffalo, Skinner pourra enfin, à moins d'un revirement de situation inexplicable, goûter à la frénésie du hockey éliminatoire.

Red Wings de Detroit

Vladimir Tarasenko, AG

Après dix saisons à St Louis pour amorcer sa carrière, Vladimir Tarasenko continue de se balader, alors qu'il portera les couleurs d'une quatrième équipe en 18 mois depuis qu'il a quitté les Blues.

À voir le nombre de vétérans qu'embauche Steve Yzerman, on devine que le DG des Wings croit plus fort en son club que la grande majorité des observateurs, qui les perçoivent à nouveau comme une équipe de second plan au sein de la très compétitive division Atlantique.

Le plafond de Tarasenko en termes de buts à 32 ans est peut-être plus près du plateau des 20 que de celui des 30 (il y a été abonné dans la vingtaine avec six campagnes de 33 buts et plus), mais son apport à la ruée des Panthers vers les grands honneurs tend à montrer qu'il peut encore rendre de précieux services au sein d'un top-6. La durée de l'entente, qui est de deux saisons, rend le pari de Yzerman très peu risqué.

Canucks de Vancouver

Jake DeBrusk, AG

Les Canucks de Vancouver ont surpris bien des observateurs la saison dernière, terminant au premier rang de la division Pacifique, alors que l'entraîneur-chef Rick Tocchet a remporté le trophée Jack-Adams. Les Canucks ont toutefois baissé pavillon devant les Oilers au deuxième tour des séries.

La principale mission des Canucks pendant la saison morte était d'ajouter de la profondeur en attaque, principalement au sein du top-6 offensif de l'équipe. Le DG Patrik Allvin a donc décidé d'offrir un contrat de sept ans et 38,5 M$ au joueur autonome sans compensation Jake DeBrusk.

Choix de première ronde des Bruins de Boston au repêchage de 2015 (14e au total), DeBrusk a passé les sept premières campagnes de sa carrière à « Beantown ». Il a inscrit 25 buts ou plus à trois reprises et a récolté 19 filets et 40 points en 80 rencontres l'an dernier.

Avec son salaire de 5,5 M$ par saison à Vancouver, DeBrusk devrait évoluer au sein de l'un des deux premiers trios en compagnie d'Elias Pettersson ou de J.T. Miller. L'ailier gauche devrait également avoir du temps de jeu en avantage numérique, ce qui devrait grandement aider sa production.

DeBrusk a également prouvé qu'il été en mesure d'être productif en séries : il a récolté 11 points en 13 matchs éliminatoires le printemps dernier.

Blackhawks de Chicago

Tyler Bertuzzi, AG

Les Hawks se sont donné pour mandat que Connor Bedard puisse vivre, ne serait-ce qu'un peu plus souvent, les joies de la victoire à sa deuxième année dans la LNH.

Bertuzzi est au nombre des vétérans bien établis qui viendront épauler le jeune phénomène à sa saison de 19 ans. Dans la description de tâches : voir à ce que le moral du no 98 demeure haut malgré une autre place quasi assurée parmi les cinq dernières équipes au classement.

Pour son client, un ailier à la fin de la vingtaine ayant récolté 50 points une seule fois en neuf saisons dans la LNH, l'agent de Bertuzzi aura eu le mérite de maximiser une saison satisfaisante passée dans l'uniforme des Maple Leafs... à un point tel qu'on peut déjà se demander si l'ancien choix de 2e ronde des Red Wings affichera encore un niveau de jeu adéquat lorsqu'arrivera la fin de cette entente de quatre ans et 22 M$, et que les jeunes Hawks seront prêts à faire un bout de chemin en séries.

Panthers de la Floride

Nate Schmidt, D

Vous avez bien lu : le vétéran Nate Schmidt est le nom retenu parmi les nouveaux arrivants chez les champions en titre.

Bill Zito n'oeuvrait pas en position de force, ayant dû se résigner à voir partir Brandon Montour et Oliver Ekman-Larsson à la ligne bleue, faute de disposer du budget nécessaire pour rivaliser avec les offres qui leur ont été soumises sur le libre marché. Déjà, le fait d'avoir pu conserver les services de Sam Reinhart après sa saison de 57 buts est une victoire morale qui mérite d'être célébrée par l'état-major floridien.

Sous les ordres de Paul Maurice derrière le banc, il a été fascinant de voir les ajouts de Zito à l'effectif des Panthers donner des résultats probants, l'un à la suite de l'autre. L'exemple d'Ekman-Larsson, qui a relancé sa carrière avant d'accepter une généreuse offre de Toronto, est représentatif des petits miracles qui se sont produits à Sunrise depuis deux ans, en route vers une place en finale et une conquête des grands honneurs.

Il y a lieu de se demander si Schmidt peut encore offrir de 20 à 22 minutes, et même davantage, à l'unité défensive des Panthers reconstruite au rabais. Car il faut l'admettre : à Vancouver et à Winnipeg, le gaucher américain a été franchement ordinaire. À 33 ans, sera-t-il le plus récent projet qui sourira à Maurice, lui qui transforme en or tout ce qu'il touche?

Kings de Los Angeles

Joel Edmundson, D

Les partisans des Kings souhaitent probablement que ce soit l'arrivée de Warren Foegele qui soit discutée, davantage que celle d'Edmundson, qui touchera beaucoup d'argent –  et ce, jusqu'à ses 35 ans – après une saison correcte, sans plus, avec les Capitals, puis les Maple Leafs.

Le contrat de quatre ans et 15,4 M$ consenti au grand droitier de 31 ans a marqué les esprits, d'autant plus qu'Edmundson s'est révélé être un prix de consolation directement lié à la signature de Matt Roy à Washington. On ne doute pas que les Kings aient tout fait en leur pouvoir afin de persuader Roy de rester... sauf que les gestes posés par la suite laissent l'impression que L.A. a paniqué.

La feuille de route de Rob Blake a été maintes fois entachée dans la dernière année. Les plus sceptiques à son endroit affirmeront même qu'il vit sur du temps emprunté. Cette mise sous contrat pour le moins généreuse pourrait être pointée du doigt sévèrement si les Kings devaient continuer de faire du surplace en 2024-2025.

Sabres de Buffalo

Ryan McLeod, C

Trop souvent la saison dernière, les Sabres ont manqué de mordant et laissé leurs adversaires s'imposer physiquement à leurs dépens. Dès son bilan en avril, Kevyn Adams annonçait une intention claire, soit celle de ne pas laisser cette fâcheuse manie de son club de perdre au change dans la bataille de la robustesse se transposer à la saison 2024-2025.

Il est évident que c'est dans cette veine que s'inscrit la venue de Ryan McLeod, tout droit arrivé d'Edmonton, récente équipe finaliste, tout comme celle du vétéran Jason Zucker d'ailleurs.

McLeod est loin de posséder la même créativité que Matthew Savoie, envoyé aux Oilers dans le cadre de cette transaction. Mais il joue avec rapidité et avec hargne, et le fera en étant déployé dans une variété de rôles que lui confiera le « nouveau » revenant Lindy Ruff.

Kraken de Seattle

Brandon Montour, D

Les Panthers étaient à la croisée des chemins après leur conquête de la Coupe Stanley en juin dernier et le défenseur Brandon Montour n'a pas obtenu de nouveau contrat.

Le Kraken de Seattle en a profité pour solidifier sa brigade défensive, qui en avait grandement besoin pour aider Vince Dunn.

Après une saison inattendue de 73 points en 80 matchs en 2022-2023, Montour a connu une baisse de régime considérable la saison dernière et il a été limité à 33 petits points.

Malgré tout, il a aidé les Panthers à décrocher les grands honneurs et il a été récompensé par le Kraken avec un pacte qui lui permettra de toucher plus de 7 M$ annuellement pour les sept prochaines saisons.

Il sera intéressant de voir s'il prendra la place de Dunn sur la première vague d'avantage numérique du Kraken cette saison.

Après avoir accédé aux éliminatoires en 2023, le Kraken a connu plus d'ennuis la saison dernière. Les ajouts de Montour et de Chandler Stephenson devraient aider l'équipe à se battre pour une place en séries.

Hurricanes de la Caroline

Jack Roslovic, C/AD

Existe-t-il une équipe de pointe ayant connu une entre-saison aussi catastrophique que celle des Canes? En réalité, ce n'est pas vraiment matière à débat : l'équipe de Raleigh est dans une classe à part à ce chapitre, étant donné les pertes successives de Jake Guentzel, Stefan Noesen, Teuvo Teravainen, Brett Pesce et Brady Skjei, toutes via le marché de l'autonomie. On a même cru pendant un long moment que le nom de Martin Necas allait se greffer à la liste.

Lorsqu'ils sont allés à la pêche dans le bassin de joueurs autonomes dans le but de colmater les brèches, les Canes n'ont pas effectué de prise digne de convaincre leurs partisans qu'ils ont fait autre chose qu'un pas significatif vers l'arrière, après une nouvelle déception en deuxième ronde des séries.

À 27 ans, Roslovic représente une option à court terme peu coûteuse (1 an et un salaire de 2,8 M$). L'éthique de travail de l'Américain n'a jamais été vantée comme étant une grande force, mais voyons comment il réussira à tirer son épingle du jeu dans un système aussi exigeant que celui préconisé par Rod Brind'Amour.

Wild du Minnesota

Yakov Trenin, AD

Ayant les mains liées par les pénalités relatives aux rachats de contrat de Ryan Suter et Zach Parise pour une dernière année avant d'enfin gagner un peu de marge de manoeuvre financière, Bill Guerin a été condamné à regarder la parade passer en juillet.

La relève du Wild compte quelques noms intrigants qui sont tout près de la LNH, notamment le gardien Jesper Wallstedt, le centre Danila Yurov et l'ailier Liam Öhgren. La patience sera de mise dans les trois cas, de sorte que l'arrivée la plus digne de mention à l'approche de la saison 2024-2025 est celle de Trenin, un ailier d'énergie qui devrait avoir un poste régulier au Minnesota, que ce soit au sein du troisième ou du quatrième trio.

Âgé de 27 ans, le Russe a démontré en cinq années passées à Nashville qu'il est une source fiable d'apport offensif secondaire, ayant enfilé au moins 12 buts trois fois de suite.

Rangers de New York

Reilly Smith, AD

Les années se suivent et se ressemblent pour les Rangers de New York qui dominent en saison, mais qui arrivent à court en séries.

Après une élimination en six matchs en finale de l'Est, le noyau est évidemment resté intact cet été et la saison 2024-2025 sera importante pour l'équipe. Le gardien de but Igor Shesterkin écoulera la dernière année d'un contrat à une valeur annuelle moyenne de 5,6 M$ et son impact sur la masse salariale augmentera considérablement par la suite.

Ainsi, Chris Drury a amené un peu de renfort sur le top-9 de l'équipe avec l'acquisition de Reilly Smith en provenance des Penguins de Pittsburgh. Avec 25 % de son salaire retenu, Smith pourrait devenir un rouage important des succès des Rangers cette saison.

Auteur d'au moins 40 points lors de chacune des deux dernières saisons, Smith sera un élément de profondeur pour les Blueshirts dans leur quête vers la gloire.

À 33 ans, Smith est un vétéran qui pourra aussi contribuer avec son expérience en séries. Smith totalise 106 matchs éliminatoires et il a soulevé la coupe Stanley en 2023 avec les Golden Knights de Vegas.