Jim Montgomery sera une bouffée d'air frais chez les Blues
On n'a qu'une chance de faire bonne première impression : Zachary Bolduc a pris cet adage au pied de la lettre, lundi soir, pour les débuts de Jim Montgomery derrière le banc des Blues de St. Louis.
L'attaquant québécois a réussi son premier doublé dans la LNH, menant les Blues vers un succès convaincant de 5 à 2 sur les Rangers de New York.
« Ç'a bien été en général c'est certain, mais je pense qu'en tant qu'équipe, collectivement, on a joué un très bon match. Les gars voulaient sortir fort. C'est ce qu'on veut quand tu as un nouvel entraîneur. On voulait commencer ça sur une bonne note, et on a bien fait ça », a commenté l'ailier de 21 ans originaire de Trois-Rivières lors d'un entretien au 5 à 7, mardi.
Après cette victoire qui fera du bien, la formation du Missouri se retrouve deux matchs sous la barre des ,500, avec un bilan de 10-12-1.
La performance inspirée de Bolduc lui a même valu de porter la vieille paire d'épaulettes remises au héros du match chez les Blues.
À sa 17e rencontre de la saison, Bolduc réussissait ses deux premiers buts. Il comptait jusque-là cinq mentions d'aide à sa fiche.
Durant sa première audition à St. Louis en 2023-2024, l'ancien 17e choix au total au repêchage de 2021 avait amassé 9 points (5-4) en 25 parties.
Montgomery, lui-même un Montréalais, aura donc goûté aux joies de la victoire à peine cinq jours après son congédiement par les Bruins de Boston.
À la lumière de ses discussions avec son nouvel instructeur, Bolduc a reconnu que la dernière semaine avait été mouvementée pour l'homme de 55 ans.
« Le plan de match était assez simple : on veut être une équipe directe, qui joue vers l'avant. Il nous a dit qu'il était content de notre match, et qu'il y avait encore beaucoup de choses à travailler », a-t-il résumé.
« Ç'a bougé pas mal depuis que la nouvelle est tombée (dimanche matin). Beaucoup de meetings, une rencontre le soir même avec Jim, vers 20 h », a-t-il spécifié.
Bolduc n'a pas caché que les échanges entre son instructeur et lui se feront surtout en anglais, même si Montgomery maîtrise bien le français.
« Jim ne se sert pas du français si souvent, tandis que moi, je suis de plus en plus à l'aise avec l'anglais. On communique souvent en anglais, et quelques mots qui se glissent en français ici et là. Surtout que Claude Julien est là aussi. J'ai droit à quelques rencontres individuelles ici et là en français! »