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RÉSULTATS

Jeremy Roenick a sombré en quête de son 500e but

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Reconnu pour son caractère flamboyant sur la glace et à l'extérieur devant les caméras, Jeremy Roenick a sans surprise volé la vedette avec son discours lors de la soirée de son intronisation au Temple de la renommée

L'ancien attaquant a fait rire les gens présents pour l'intronisation avec de nombreuses anecdotes, racontant comment il pouvait paraître intimidé en vue de ses débuts avec les Blackhawks de Chicago qui l'avaient sélectionné au huitième rang du repêchage de 1988. 

Il a aussi mentionné le peu de français qu'il a appris à Hull, alors qu'il a évolué pour les Olympiques dans la LHJMQ, soit cinq mots qu'il a répétés souvent selon ses dires… Après avoir déclaré son amour en plusieurs occasions aux diverses personnes qui ont traversé sa vie, Roenick a partagé un moment plus sombre de sa vie. Cette période a commencé après ses trois campagnes avec les Flyers de Philadelphie. Il a ensuite évolué une saison pour les Kings de Los Angeles, mais il reconnaît que ce n'était pas facile. Il a terminé sa campagne 2005-2006 avec 22 points en 58 matchs. 

« Je suis désolé partisans des Kings, a-t-il lancé, j'étais terrible. C'était horrible. »

C'était l'année après le lock-out et il revenait au jeu après d'importantes commotions cérébrales. Il a tout de même souligné la chance qu'il a eue d'évoluer avec Luc Robitaille. 

Roenick est ensuite devenu très émotif en discutant de l'été 2007, soit après une saison avec les Coyotes de l'Arizona et il était en quête d'un contrat. Il lui manquait quatre buts pour atteindre le plateau des 500. Il partage qu'il souffrait de dépression et que l'alcool avait pris une grande place dans sa vie. C'est alors que « son ange » a appelé : Doug Wilson. 

Le directeur général des Sharks de San Jose l'a rencontré et lui a offert de jouer pour son équipe. Il a accepté les trois règles de Wilson, soit que ce serait au salaire minimum, il ne parlerait pas aux médias sauf si nécessaire et de laisser tomber l'alcool. C'est à la suite de cet accord que Roenick a réussi à marquer quelques semaines plus tard le 500e but de sa carrière, soit le 10 novembre, contre les Coyotes.

« Merci Doug Wilson, pour avoir été un ami incroyable, mais encore plus, pour avoir été un ami lorsque j'en avais besoin. Je ne serais pas ici, je ne veux pas seulement dire ici (en pointant le podium), si ça n'avait pas été de toi. Tu as sauvé ma vie », a conclu Roenick sur ce chapitre. 

Au fil de sa carrière, il a porté les couleurs des Blackhawks de Chicago, des Coyotes de Phoenix, des Flyers de Philadelphie, des Kings de Los Angeles et des Sharks de San Jose

Il a aussi brièvement représenté des Olympiques de Hull lors de la saison 1988-1989. Son passage est tout de même digne de mention avec 70 points en seulement 28 parties en saison régulière.

En 1363 rencontres dans la LNH, il a amassé 1216 points, dont 513 buts.