L'attaquante de la Victoire Jennifer Gardiner jouera devant les siens à Vancouver
Le match entre la Victoire et les Sceptres sera présenté mercredi à 22 h sur RDS et RDS.ca
L'attaquante de la Victoire de Montréal Jennifer Gardiner rentrera en quelque sorte au bercail.
La joueuse britanno-colombienne participera au premier match de la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF) à être présenté dans sa province natale, mercredi à Vancouver.
Gardiner, de Surrey, participera au tout premier match de la ligue féminine dans sa province quand les Sceptres de Toronto et la Victoire s'y affronteront. La défenseuse des Sceptres Rylind MacKinnon, de Cranbrook, sera également de la partie. Gardiner et elle disputent toutes deux leur première saison dans la LPHF.
« J'ai immédiatement encerclé le match à Vancouver en voyant le calendrier », a admis Gardiner.
Tous les billets ont trouvé preneurs pour le match de mercredi au Rogers Arena. Il s'agira du deuxième de neuf duels disputés en territoires neutres par la LPHF qui vise à faire connaître le hockey professionnel féminin en Amérique du Nord, en plus de tester de potentiels marchés d'expansion.
La LPHF, qui compte six clubs, espère en ajouter deux autres en 2025-2026.
La Victoire a perdu 3-2 en fusillade contre le Fleet de Boston, dimanche au Climate Pledge Arena de Seattle. La ligue s'arrêtera à Québec (19 janvier) et Edmonton (16 février) au Canada, en plus de rencontres à Denver, Detroit, St. Louis, Buffalo et Raleigh aux États-Unis
« Plusieurs joueuses apprécient visiter ces nouvelles villes et discutent de ces éventuels nouveaux marchés sans penser à l'énergie que leur demanderont tous ces déplacements », a indiqué Gardiner.
MacKinnon a aidé les Thunderbirds de l'Université de la Colombie-Britannique à remporter trois titres de conférence en cinq ans. Disputer un match professionnel à Vancouver se veut donc un mélange de nouveauté et de nostalgie.
« J'ai hâte de voir la communauté hockey se déplacer pour cette rencontre, ainsi que certaines des joueuses et des entraîneurs que j'ai rencontrés tout au long de mon parcours», a noté celle qui a signé un contrat d'une saison avec les Sceptres.
« À l'université, je crois que la plus grande foule devant laquelle j'ai joué devait être de 1000 personnes. Alors les premiers matchs dans la LPHF ont déjà surpassé ça. Ce sera toute une ambiance. Je suis très excitée à l'idée de jouer cette rencontre devant des visages familiers. »
MacKinnon est l'une des rares joueuses issues de l'U Sports canadien à s'être frayer un chemin jusqu'au sein d'une équipe de la LPHF. La plupart des joueuses proviennent de la NCAA, comme Gardiner, qui a paraphé un contrat de deux ans à Montréal après avoir été repêchée 11e au total.
Gardiner n'était âgée que de 8 ans, mais elle se souvient très bien des deux buts inscrits par sa coéquipière Marie-Philip Poulin en finale des Jeux olympiques de Vancouver, en 2010, remportée par le Canada.
La Victoire (3-2-1-1) occupe le haut du classement à égalité avec les championnes en titre du Frost du Minnesota. Les Sceptres (2-0-1-4) viennent au dernier rang.
Depuis que la LPHF a fait part de ses intentions de gonfler ses rangs, tous se demandent où seront déposées ses deux nouvelles équipes et si la ligue quittera le centre-est de l'Amérique du Nord.
« Pas mal tout le monde me demande où seront les deux nouvelles équipes et si je sais quoi que ce soit, a déclaré l'attaquante du Fleet Hilary Knight. Est-ce que j'aimerais voir des équipes dans l'Ouest? Absolument. C'est un très bon marché d'hockey.
« Tout cela dépend des sommes que vous voulez dépenser en déplacements et de votre désir de vous implanter dans de nouvelles communautés. (...) C'est bien excitant de tenir ces rencontres afin de tester ces éventuels nouveaux marchés. »