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RÉSULTATS

ECJ ne veut pas revivre le cauchemar de l'an dernier

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Easton Cowan a vu les chances du Canada s'effondrer en un instant.

L'ailier était assis au banc lorsque la République tchèque a marqué le but gagnant grâce à un bond favorable en fin de match dans une défaite de 3-2 en quarts de finale du Championnat mondial de hockey junior, l'année dernière. L'unifolié s'est contenté de la cinquième place.

Cowen, un espoir des Maple Leafs de Toronto, est l'un des cinq joueurs de retour cette année au sein d'une équipe en quête d'un résultat différent à Ottawa.

Les secondes chances ne sont pas toujours possibles. La quête commencera jeudi, contre la Finlande.

« Tout le monde dans le vestiaire y a rêvé en grandissant, a dit Cowan. On veut que nos rêves deviennent la réalité. »

Pour y parvenir, les favoris locaux devront offrir de bien meilleures performances qu'il y a 12 mois, en Suède. 

Malgré une formation remplie de joueurs très talentueux et de choix de première ronde au repêchage de la Ligue nationale de hockey (LNH), dont Macklin Celebrini, sélectionné au premier échelon par les Sharks de San Jose quelques mois plus tard, le Canada n'est jamais parvenu à se mettre en marche.

Les attentes étaient beaucoup plus élevées.

« [On a] quelque chose à prouver, a lancé le défenseur Oliver Bonk, également de retour. On ne peut pas s'attendre à ce qu'on nous donne quoi que ce soit, même si on joue pour le Canada. »

Malgré l'échec, il y a eu des problèmes importants avant le Mondial junior de l'année dernière qui ont nui au programme masculin des moins de 20 ans.

Hockey Canada n'a pas tenu son camp estival habituel et n'a pas été en mesure d'embaucher un dépisteur-chef en raison de contraintes financières liées à une série de scandales qui ont entraîné des réductions de financement et l'annulation de commandites.

La pandémie de COVID-19 a également eu un impact sur la formation canadienne, puisque plusieurs joueurs n'ont pas eu la même expérience sur la scène internationale en raison des événements annulés.

Mais ces excuses ne tiennent plus en 2025.

« Les choses se sont placées, a dit Peter Anholt, qui dirige le programme des moins de 20 ans de Hockey Canada. Il ne s'agit pas de choisir des joueurs en fonction de points ou de sélections au repêchage. Il s'agit de savoir qui va nous donner une chance de gagner. »

Le mot «compétitif» est sur les lèvres des joueurs, des entraîneurs et de l'équipe de direction depuis le début du camp de sélection. C'est un point clair sur lequel l'accent est mis.

« On veut une vraie équipe canadienne, a dit Scott Salmond, vice-président, hautes performances de Hockey Canada. On veut une identité canadienne. »

La barre sera placée par l'entraîneur-chef Dave Cameron, de retour pour une troisième édition après avoir décroché l'argent en 2011 et l'or en 2022. Il était également entraîneur adjoint quand le Canada a triomphé en 2009, à Ottawa. 

« Deux ou trois jeux feront la différence, a-t-il dit. Vous avez besoin de chance. C'est un tournoi difficile. »

Le Canada et la Finlande sont dans le groupe A avec les États-Unis, la Lettonie et l'Allemagne. Le groupe B comprend la Suède, la République tchèque, la Slovaquie, la Suisse et le Kazakhstan. La Russie demeure écartée par la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF) en raison de l'invasion de l'Ukraine.

Les quarts de finale auront lieu le 2 janvier, les demi-finales le 4 janvier, et la finale le 5 janvier.