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RÉSULTATS

Cayden Primeau à Laval : « Ce n'est pas la fin du monde »

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Suivez vendredi à 19 h sur le RDS.ca le match entre le Rocket et les Canucks. 

Malgré un début de saison très difficile avec le Canadien de Montréal et une rétrogradation au Rocket de Laval, le gardien Cayden Primeau n'a pas perdu confiance. Il croit toujours pouvoir s'établir durablement dans la Ligue nationale de hockey (LNH).

Primeau prenait part à une deuxième séance d'entraînement avec le club-école du Tricolore, jeudi. Il s'agissait pour lui d'un retour à la normale bienvenu pour l'Américain de 25 ans, dont le temps des fêtes n'a pas été de tout repos.

Primeau a reçu un appel de Kent Hughes le 23 décembre, après un match contre les Blue Jackets à Columbus. Le directeur général du Canadien lui a fait savoir que son nom allait être placé au ballottage le 28 décembre. Ignér par les 31 autres équipes de la LNH, il a été rétrogradé dimanche, alors que le deuxième congé de trois jours commençait pour le Rocket.

« C'était plus long que je pensais, a lancé Primeau, dont la dernière présence devant la cage du Canadien remonte au 12 décembre, en relève à Samuel Montembeault dans une défaite de 9-2 contre les Penguins de Pittsburgh. Revenir sur la glace a été un peu difficile après une longue pause. Mais c'est bien d'être de retour. 

« C'est difficile à entendre, mais ce n'est pas la fin du monde, a-t-il ajouté à propos de sa rétrogradation. C'est une bonne ligue, et les gars [du Rocket] ont bien fait en première partie de saison, donc je suis excité de jouer. Je vais devoir mériter [mon temps de jeu], mais je n'ai pas joué beaucoup au cours des deux dernières années, donc d'être en mesure de jouer et d'avoir du plaisir, c'est l'important. »

Primeau n'a amorcé que sept matchs cette saison, voyant de l'action lors de 11 parties. Il montre une fiche de 2-3-1, une moyenne de buts alloués de 4,70 et un taux d'efficacité de ,836. Depuis le début de la saison 2023-2024, il a disputé 34 rencontres.

L'entraîneur-chef du Rocket, Pascal Vincent, refuse pour l'instant de divulguer ses plans pour le gardien. Il croit toutefois qu'un retour en forme passera par plus d'action.

« Dans son cas, un peu comme les marqueurs de but et les joueurs offensifs, c'est de la confiance dont il a besoin, a fait valoir Vincent. Il a besoin de jouer au hockey, de performer durant les entraînements, de se sentir bien, d'avoir du plaisir à jouer au hockey. On a une bonne chambre, je sais qu'il est proche de certains joueurs, donc il a été accueilli à bras ouverts. C'est un bon coéquipier, une bonne personne et c'est un gars qui travaille fort.

« Je ne dis pas qu'il avait perdu sa confiance, mais c'était difficile. Donc on va travailler là-dessus en premier. Maintenant, le nombre de matchs qu'il va jouer, je ne sais pas. Il va jouer en fin de semaine, et à partir de là, on va voir. »

Le Rocket disputera deux matchs contre les Canucks d'Abbotsford, vendredi et samedi à la Place Bell. Avec le rappel de Jakub Dobes à Montréal, Connor Hughes est l'autre gardien du Rocket, qui revendique une fiche de 18-10-2 depuis le début de la campagne.

S'il se donne comme objectif d'avancer un jour à la fois, Primeau affirme haut et fort qu'il n'a pas perdu confiance. Il a notamment rappelé ses succès personnels en 2023-2024, lorsqu'il a affiché un dossier de 8-9-2 et un taux d'efficacité de ,910 avec le Canadien.

« Non, je pense que je n'ai jamais perdu ma confiance, a-t-il déclaré. J'avais peur de faire des erreurs. La différence est minime, mais c'est différent. Tu peux avoir confiance et ne pas vouloir faire d'erreurs. Peur n'est peut-être pas le bon mot, mais je ne voulais pas faire d'erreurs. En revenant ici, [je pourrai] jouer et retrouver ces choses qui m'ont permis d'avoir du succès.

« Même avec les résultats de cette année, j'avais l'impression de faire de bonnes choses sur la glace. Et l'année dernière aussi. »

À Laval, Primeau retrouvera l'entraîneur des gardiens Marco Marciano, avec qui il a travaillé lors de ses quatre premières saisons dans la Ligue américaine. 

Les deux hommes entretiennent une excellente relation, et Primeau estime que les leçons inculquées par l'instructeur l'ont aidé à garder la tête haute au cours des derniers mois.

« Ça fait partie de la vie d'un professionnel, a dit Primeau. Marco ici parle de toujours d'apporter de l'énergie positive, peu importe comment on se sent. Avoir quelqu'un comme lui pendant quatre ou cinq ans et apprendre de lui, ç'a été énorme pour [les dernières semaines à Montréal]. »