Une victoire réconfortante pour le Rocket
Le Rocket de Laval a gagné un match qu'il n'avait pas le droit de perdre dimanche après-midi contre les Islanders de Bridgeport, l'une des pires formations non seulement dans l'Association Est de la Ligue américaine mais de tout le circuit.
Après certaines défaites crève-cœur lors des récentes semaines, la formation lavalloise a mérité une victoire réconfortante qui, estimait l'entraîneur-chef Pascal Vincent, était porteuse d'enseignements et qui est arrivée à un moment où de bonnes nouvelles semblent poindre à l'horizon.
Propulsé par une spectaculaire performance de Florian Xhekaj, auteur de trois buts et deux aides – et de quatre points en troisième période –, le Rocket a conclu un week-end de deux matchs en autant de jours dans l'État du Connecticut avec un gain de 6-2 au Total Mortgage Arena.
Les Islanders se sont présentés devant leurs partisans après sept défaites consécutives, dont six à la régulière. Mais avec son dossier de 3-6-1 à ses 10 sorties précédentes, la machine du Rocket était à peine mieux huilée que celle de son adversaire.
Aussi, après le revers de 4-2 contre le Wolf Pack de Hartford samedi soir, le Rocket avait glissé d'un cran au classement de la section Nord, au troisième rang.
Or, la victoire de dimanche a permis au Rocket (16-8-2 - 34 points) de remonter au deuxième échelon, un point derrière les Monsters de Cleveland. Aussi, elle est venue confirmer des faits qui peuvent échapper au partisan moyen mais pas à l'œil averti d'un entraîneur aussi chevronné que Vincent.
« Hier (samedi), on a 36 tirs contre 21. Ils ont trois buts après 11 tirs. Je ne parle pas seulement du gardien de but. Ce n'est pas ça mon point, vraiment pas. Mais on ne donne pas grand-chose. C'est juste que, hier, ça rentrait. C'était un match comme ça. On s'est donné une chance de revenir dans le match », a tenu à dire Vincent, dimanche, au sujet de la rencontre que son club avait jouée la veille.
« Il y a beaucoup de matchs où on s'est mis dans une position pour gagner et on ne les a juste pas finis. On les échappe, ou pour une raison quelconque, on n'arrive pas à finir. Je parle souvent du processus à l'équipe. Si on met l'attention sur ça, on va continuer à grandir. Le processus est relativement bon. Je ne suis pas trop inquiet de la façon dont on joue. Même que je dirais que dans les 10 derniers matchs, le processus a été bon. Il n'a pas été parfait, évidemment, mais on joue, dans l'ensemble, du bon hockey, assez pour gagner. On a une équipe jeune et il faut passer à travers ça. Et en même temps, ça nous donne une bonne évaluation du caractère des joueurs et du caractère de l'équipe. Jusqu'à présent, les gars réagissent très bien. »
Le Rocket est venu à bout des Islanders dimanche avec un groupe composé de 11 attaquants et sept défenseurs. L'un de ces défenseurs était Noel Hoefenmayer, récemment acquis des Condors de Bakersfield, un club affilié aux Oilers d'Edmonton, et qui n'avait pas encore porté l'uniforme du Rocket.
« Plusieurs facteurs sont entrés dans cette décision. Samedi, (le défenseur Joshua) Jacobs s'est blessé pendant le match. On a fini à cinq et on a surtaxé nos joueurs à la défense un petit peu. En même temps, on voulait voir Hoefenmayer », a d'abord expliqué Vincent.
« En même temps, il y a certains joueurs qu'on pouvait utiliser sur deux trios. Ça me permettait de voir différents joueurs avec Florian et (Luke) Tuch. C'est une journée où on a appris beaucoup », a noté Vincent.
L'entraîneur-chef du Rocket est également apparu rassuré du travail du gardien Luke Cavallin au cours du week-end.
Inséré en milieu de match samedi, Cavallin a bloqué les neuf rondelles dirigées vers lui face au Wolf Pack. Dimanche, il a réalisé 16 arrêts contre les Islanders, dont leurs deux buts ont été marqués en avantage numérique.
« On avait planifié de le faire jouer aujourd'hui. (Samedi), c'est arrivé un peu plus vite mais il a bien fait et aujourd'hui, il a encore bien fait. Je suis content pour lui et c'est bon pour l'équipe aussi. Ça nous donne un petit peu de profondeur. C'est intéressant. »
Après un congé lundi, le Rocket bénéficiera de trois journées complètes d'entraînement avant de se mesurer aux Senators de Belleville, vendredi prochain à la Place Bell. Il s'agira du premier de six matchs d'affilée à domicile.
Cette rencontre pourrait marquer le retour devant le filet du gardien Jakub Dobes, qui n'a pas joué depuis une blessure survenue lors de la rencontre du 6 décembre contre les Marlies de Toronto. En fait, Vincent a indiqué que si le Rocket avait eu un match au calendrier lundi, Dobes aurait pu y prendre part.
Aussi, Vincent a fait savoir que Filip Mesar (bas du corps), à l'écart depuis le 25 octobre, s'approche d'un retour au jeu, tout comme Vincent Arseneau (malade) et Brandon Gignac (bas du corps), inactif depuis le 22 novembre.