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RÉSULTATS

Jared Davidson soulève le Rocket, qui perd Barré-Boulet

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La saison de la Ligue américaine n'étant vieille que d'un mois, environ, Pascal Vincent est encore en mode découverte derrière le banc du Rocket de Laval. Or, ce qu'il voit jusqu'à maintenant l'épate au plus haut point.

Jared Davidson a réussi l'unique but de la séance de tirs de barrage et le Rocket a vaincu le Crunch de Syracuse par la marque de 4-3 vendredi soir au Upstate Medical University Arena.

Ce filet est venu conclure une prolifique soirée de travail pour Davidson, auteur de deux buts rapides en deuxième période.

Le but décisif de Davidson a également couronné une soirée lors de laquelle la formation lavalloise a dû jouer du hockey de rattrapage.

« (Syracuse) a pris les devants 2-0 et je n'ai pas senti de panique à notre banc. C'est tout le temps un joueur différent qui prend charge », a souligné l'entraîneur-chef du Rocket.

« Aujourd'hui, Davidson a fait un boulot extraordinaire. Il a marqué deux buts importants. Ce sont des victoires d'équipe. Ce sont des victoires où les joueurs doivent démontrer beaucoup de caractère, et ils le démontrent », a ajouté Vincent.

Vincent Arseneau a réussi l'autre but du Rocket en temps réglementaire aux dépens du gardien Brandon Halverson, qui a été bombardé de 42 tirs.

Laurent Dauphin et Adam Engström ont obtenu deux mentions d'aide chacun.

En temps réglementaire, Jakub Dobes a cédé devant Logan Brown, Tobie Bisson, tous deux en deuxième période, et Milo Roelens, tôt au troisième vingt.

Bisson, un ancien du Rocket, a ajouté une aide sur le but de Brown.

Dobes, qui en était à un troisième départ consécutif, a fait face à 30 rondelles.

Surtout, il a été parfait lors des tirs de barrage, bloquant en succession les tentatives de Jesse Ylonen, de Conor Sheary et de Brown.

La formation lavalloise a terminé la rencontre sans Alex Barré-Boulet, victime d'une blessure au bas du corps à la suite d'une mise en échec de Bisson, qui a valu à ce dernier une punition mineure, tôt en deuxième période.

Barré-Boulet a effectué une présence sur la patinoire pendant l'avantage numérique qui a suivi cette séquence. Cette présence a cependant été brève et Barré-Boulet est retourné au banc sans jamais revenir sur la glace.

Après le match, Vincent n'était pas en mesure de présenter une mise à jour de l'état de santé de son attaquant. Ce qu'il savait, toutefois, c'est à quel point les autres joueurs, à ses yeux, ont mis l'épaule à la roue.

« Notre capitaine (Lucas Condotta) n'est pas ici non plus; il est avec le Canadien », a rappelé Vincent.

« Donc, tu perds un gars comme Barré-Boulet en plus, mais les autres ont pris la relève. Et ce que je n'entends pas, ce sont des excuses. Je n'entends pas de joueurs dire 'il nous manque lui et lui'. Les joueurs veulent avoir des opportunités, et on leur donne. »

Le Rocket complétera son périple de cinq matchs à l'étranger samedi en rendant visite aux Americans de Rochester, un club qu'il a vaincu 3-2 en prolongation mercredi soir, et qui était inactif vendredi.

« (Les Americans) sont un club très offensif et ils nous attendent à la maison. Nous, on doit voyager à Rochester. On va voir ce qui va se produire demain, mais je sais que les gars vont être prêts, a affirmé Vincent.

« On va essayer de jouer un match un peu différent, on va faire quelques ajustements sachant que c'est un deux en deux. On va voir ce que ça va donner, mais je peux dire que c'est difficile de ne pas croire en ces gars-là en ce moment. »

Comme en 3e à Rochester

Face à un gardien qui occupait le premier rang dans la Ligue américaine avec sa moyenne de buts alloués de 0,99 et son taux d'efficacité de ,958, les joueurs du Rocket se sont probablement dit qu'ils devaient tirer souvent en direction de Halverson pour espérer en venir à bout.

C'est ce qu'ils ont fait au premier vingt avec une récolte de 13 tirs, dont huit pendant la première moitié de l'engagement.

En fait, le Rocket a affiché le même dynamisme que lors de la troisième période à Rochester, mercredi, et dominé le jeu à forces égales.

Après cette belle première période, les joueurs du Rocket sont sortis du vestiaire et, soudainement, ont affiché du jeu un peu plus échevelé.

Incapable de profiter d'un avantage numérique qui avait commencé avec 58 secondes à écouler à la première période, le Rocket a permis au Crunch d'obtenir les cinq premiers tirs de la période médiane et les deux premiers buts, ceux de Brown, à 1:41 et de Bisson, à 3:29.

Bisson a cependant placé son équipe dans l'embarras lorsqu'il a été pris en défaut pour avoir donné de la bande à l'endroit de Barré-Boulet seulement 10 secondes après une punition à son coéquipier Kale Kessy.

Le Crunch semblait destiné à tirer les marrons du feu jusqu'à ce que Davidson ne procure un premier but au Rocket à 5:44, alors qu'il ne restait que 20 secondes à écouler à l'avantage de deux hommes.

« On a eu quelques difficultés en avantage numérique pour amorcer le match et la deuxième période, mais nous avons trouvé un moyen de nous mettre en marche et d'oublier. Ç'a changé l'allure du match », a affirmé Davidson.

Seulement 32 secondes plus tard, Davidson ajoutait un deuxième but pour ramener les deux clubs à la case de départ.

Le Rocket a même pris l'avance avant la fin de la période grâce à Arseneau, qui a profité d'une rondelle libre devant le filet avec 74 secondes à jouer à l'engagement.

Roelens a cependant permis au Crunch d'égaler la marque à 4:57 lorsqu'il a battu Dobes de l'embouchure du filet.

Malgré six tirs en prolongation, dont plusieurs menaçants, contre aucun pour son rival, le Rocket a dû en découdre en tirs de barrage.