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RÉSULTATS

Enfin une structure organisationnelle digne de la LNH

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COLLABORATION SPÉCIALE

 

Avec deux semaines de recul - à force d'observer et de porter attention aux faits et gestes de l'interne - je dois dire que depuis l'entrée en scène du nouveau propriétaire Michael Andlauer, les Sénateurs d'Ottawa comptent enfin sur la présence d'une structure organisationnelle digne de la Ligue nationale de hockey. Et disons que ce n'est pas trop tôt, car le marché ottavien en avait grandement besoin.

 

Qui ne connaît pas le vieil adage qui dit « que les bottines doivent suivre les babines »?

 

Une réalité qui ne ment pas et qu'il est uniquement possible de juger par les actions et non les paroles et les intentions déjà entendues par le passé.

 

Avec la présence de ce nouvel organigramme et un plan interne bien réfléchi, autant sur le court, le moyen et le long terme, les Sénateurs se donnent finalement des outils pour réussir.

 

Les premières actions et corrections qui ont été posées ont été faites dans le but de redonner un lustre à cette franchise, mais surtout redonner confiance aux plus grands partisans de la région de la capitale nationale dans cette quête de renouveau.

 

Une nouvelle ère semble certainement se dessiner à Ottawa!

 

Afin que tout cela réussisse bien, chacun devra accepter son rôle et ses responsabilités et devra respecter son propre carré de sable, sans jamaise s'éloigner de l'esprit de collaboration. Les égos devront être laissés de côté dans cette recherche de renouveau, dans cet objectif de devenir de plus en plus compétitif.

 

Chose certaine, on a remarqué un vent de changement lors du match d'ouverture de samedi dernier, face aux Flyers de Philadelphie. On a vu un nouveau propriétaire beaucoup plus proche de ses fidèles supporteurs.

 

En effet, au terme de la victoire des Sénateurs, M. Andlauer a pris tout le temps nécessaire afin de se rapprocher des partisans en se rendant disponible pour les saluer, serrer plusieurs mains et piquer quelques brins de jasette. Il aurait été facile de s'esquiver et d'aller au vestiaire de sa formation, question de féliciter les joueurs pour ce premier gain, mais les partisans ont été sa priorité.

 

Voilà un propriétaire qui, au cours des dernières semaines, a tout simplement laissé les actions parler d'elles-mêmes, avec l'annonce du retour de celui-ci qui n'aurait jamais dû quitter selon moi, M. Cyril Leeder qui a été nommé à titre de « PDG de l'entreprise ».

 

Leeder qui est reconnu pour ses compétences de gestion. Sans tarder, ce dernier a repris là où il avait laissé avant son départ. Très au fait de la réalité et des conditions du marché d'Ottawa-Gatineau, M. Leeder aura l'occasion de compléter ce dernier tour de piste et achever son travail du passé.

 

Ensuite, on a également eu droit à la nomination de Steve Staios à titre de président des opérations hockey. Un ancien joueur du circuit Bettman avec plus de 1000 parties au compteur, un ancien capitaine des Trashers d'Atlanta, Staois est reconnu comme étant un professionnel et un leader dans l'âme. Le parcours de Staios au fil du temps représentera une grande valeur ajoutée au sein des opérations hockey des Sens dans cette nouvelle réalité de la LNH, là où plusieurs têtes valent mieux qu'une.

 

Puis, que dire dans les derniers jours de l'annonce du retour de l'enfant prodige, l'icône, l'ancien capitaine Daniel Alfredsson, qui a accepté un rôle davantage axé sur le terrain. « Alfie » ne semble accorder aucune importance au titre, mais il a bel et bien accepté un rôle de contribution première où il se sentira utile sans nécessairement être à la recherche d'une plaquette au-dessus de sa porte.

 

Dans ce monde de reddition de compte où chacun doit être imputable de ses fonctions, disons que les jours s'annoncent meilleurs pour ceux et celles qui ont dû s'armer de grande patience au cours des dernières saisons dans ce passage obligé de phase de reconstruction complète.

 

Le contexte était loin d'être idéal pour le directeur général Pierre Dorion, mais on a l'impression qu'on voit finalement la lumière au bout du tunnel!

 

Shane Pinto : tout ce qui traîne risque de se salir !

 

De mon point de vue, il est très dommage que le dossier du joueur autonome avec compensation Shane Pinto ne soit toujours pas réglé à ce jour. Ce choix de 2e ronde (32e au total) de la séance de sélection de 2019 a été obligé de retourner chez lui pour poursuivre son entraînement dans l'attente d'un dénouement.

 

Repêché et élevé au sein même de l'organisation des Sénateurs, Pinto possède les qualités d'un joueur des plus responsables dans les deux sens de la patinoire, à la position de centre, tout en possédant une certaine touche offensive. Et cela n'est pas négligeable dans un rôle de 3e joueur de centre. Une situation idéale pour toute formation compétitive.

 

Malheureusement, la réalité de l'impasse actuelle est liée au fait que les Sénateurs se retrouvent confrontés aux réalités du plafond salarial. Il s'agit d'un méchant contraste par rapport aux dernières années, où l'on parlait davantage de plancher salarial et non de plafond dans le quotidien de la formation ottavienne.Shane Pinto

 

Aujourd'hui privé des services de Josh Norris (blessure) et de Pinto dans la ligne de centre, disons que l'entraîneur-chef DJ Smith doit composer avec un sérieux caillou dans son soulier. Oui, c'est une situation hors de son contrôle, mais dans un contexte où les attentes n'ont jamais été aussi élevées, disons que c'est loin d'être idéal, surtout que Smith vit avec une épée du Damoclès au-dessus de la tête.

 

Cette situation apporte également beaucoup de chaleur et de pression sur les épaules de Dorion, qui est à la recherche de solutions à toute heure du jour. Il est évidemment en négociations avec certains de ses homologues au sein de la LNH, mais lorsque ceux-ci le voient venir avec une perche de 30 pieds, disons que ce n'est pas évident.

 

On a vu que ce dossier a fait en sorte que les Sens ont dû se priver d'un 20e joueur en uniforme mercredi soir dernier face à la Caroline, tout comme certaines autres formations du circuit d'ailleurs. Une nouvelle réalité qui pourrait présenter de sérieux mots de tête au cours des prochaines semaines, dans les opérations quotidiennes de l'équipe. Mais bon, il faut éviter de céder à la panique et prôner la patience.