Patrice Bernier de retour avec l'Impact
Soccer lundi, 19 déc. 2011. 10:36 mercredi, 11 déc. 2024. 18:49
MONTRÉAL - Les plus ardents partisans de l'Impact ont vu leur souhait se réaliser, lundi, quand le onze montréalais a embauché Patrice Bernier, l'un des meilleurs joueurs québécois à l'heure actuelle.
Bernier, qui jouait en Europe depuis près de 10 ans et compte 47 sélections avec l'équipe canadienne, devient d'ores et déjà l'une des têtes d'affiche de l'équipe en vue de son entrée en MLS.
Le milieu de terrain de 32 ans devrait être l'un des joueurs les plus applaudis, le 17 mars prochain, à l'occasion du match d'ouverture locale de l'Impact au Stade olympique. Son nom se trouvait très haut sur la liste de souhaits des amateurs de soccer qui discutent régulièrement des activités du club montréalais dans les médias sociaux.
Bernier est bien au fait de cette situation, mais il a rappelé que le rêve va très vite faire place à la réalité.
«C'est bien de savoir qu'il y aura beaucoup monde derrière moi, mais à la fin c'est plus ce qui se passe sur le terrain qui va parler», a-t-il déclaré, lundi, après avoir enfilé le maillot no 8 qu'il portera avec l'Impact. «Quand ça ne va pas bien aller, le fait que je sois un joueur local ne voudra plus rien dire.
«Je sais, pour avoir vu comment ça se passe avec les joueurs du Canadien, qu'on a toujours plus de pression parce que les gens vont vouloir te poser des questions. Je sais que mes amis vont me demander 'pourquoi ça ne fonctionne pas' sur une base plus régulière.»
Ces distractions, Bernier se sent en mesure de les gérer. Et ce, même s'il a longuement réfléchi avant d'en arriver à la certitude que ce sera le cas.
«Pas parce que c'est Montréal. Mais il fallait que je m'assure que ça allait être un jumelage parfait pour moi», a souligné celui qui avait une clause échappatoire qui lui permettait de quitter son club de première division danoise, Lyngby BK, à ce moment-ci de la saison. «Jouer devant les siens c'est bien, mais je ne voulais pas juste être là pour être là. Ce qui était important pour moi, c'est l'occasion que je vais avoir de produire et d'aider à mettre sur pied un produit qui a du succès pour l'avenir.»
Bernier, qui s'est aligné avec l'Impact en début de carrière, de 2000 à 2002, voulait saisir cette occasion de faire partie du club montréalais alors que celui-ci entreprend un moment charnière de son histoire. Même si en théorie il aurait pu reporter son retour au bercail d'une année ou deux, et prolonger sa carrière en Europe d'autant, le Brossardois a préféré respecter l'adage qu'un tiens vaut mieux que deux tu l'auras.
«De pouvoir participer à un projet motivant, de mettre les fondations, de savoir que tu vas faire partie de ça, c'était plus intéressant que de continuer à rêver à ce qui aurait pu arriver en Europe, où le risque était plus grand», a-t-il dit.
Bernier s'est senti d'autant plus conforté dans sa décision de revenir à Montréal que c'est avant tout pour ses qualités de joueur que le club le désirait, pas pour sa valeur en matière de marketing.
«Je ne pense pas qu'il fallait absolument aller chercher un héros local. L'important, c'est ce qu'il peut amener au club, a souligné le directeur sportif de l'Impact, Nick De Santis. Nous l'avons embauché pour ses qualités de joueur de soccer. Depuis 10 ans, Patrice a gagné beaucoup d'expérience outre-mer. Il devra s'ajuster à la MLS, mais reste qu'il est un joueur très différent maintenant. Il a gagné beaucoup d'expérience.
«Le reste, c'est un boni. Nous savons qu'il va porter le maillot avec fierté, avec la volonté de gagner et de se battre à chaque jour. Ce sera à lui de gérer la pression supplémentaire qui vient avec le fait de jouer chez lui, a ajouté De Santis. Mais il n'y aura aucune pression supplémentaire qui lui sera imposée par le club, hormis le fait qu'il devra donner de bonnes performances comme les autres joueurs.»
«Il s'est retrouvé sur notre radar parce qu'il vient d'ici, mais je le connaissais avant d'accepter le poste à l'Impact», a quant à lui commenté l'entraîneur-chef Jesse Marsch, qui s'est rendu au Danemark cet automne dans le but de rencontrer Bernier et de discuter de la façon dont il pourrait s'intégrer à l'équipe. «J'aime son intelligence, sa vivacité. C'est un joueur qui rend ses coéquipiers meilleurs. Nous avons besoin de ça. Il va en donner beaucoup à notre équipe.»
Un bon contact
Marsch a par ailleurs profité du fait qu'il a déjà été milieu de terrain, lui aussi, pour établir une relation plus intime avec Bernier ces dernières semaines.
«Il a déjà beaucoup d'outils qui sont nécessaires pour jouer à cette position, mais je lui ai aussi dit que 'je sais que je peux t'aider à devenir encore meilleur'», a raconté l'ancien entraîneur adjoint de la sélection américaine. «Nous allons nous pousser l'un l'autre, mais je vais continuer à le pousser à s'améliorer quotidiennement afin qu'il fasse sa place ici comme un grand joueur dans cette ligue.»
«Je ne voulais pas revenir juste pour revenir, a par ailleurs dit Bernier. (Marsch) a l'air d'une personne très intègre, qui sait ce qu'il veut. Je ne serais pas revenu si je ne pensais pas ici qu'il y avait quelque chose (de solide).»
Les détails de l'entente n'ont pas été révélés parce que la ligue l'interdit à ses clubs, mais Marsch a indiqué que «notre intention est de l'avoir avec nous pendant plusieurs années».
Bernier, qui jouait en Europe depuis près de 10 ans et compte 47 sélections avec l'équipe canadienne, devient d'ores et déjà l'une des têtes d'affiche de l'équipe en vue de son entrée en MLS.
Le milieu de terrain de 32 ans devrait être l'un des joueurs les plus applaudis, le 17 mars prochain, à l'occasion du match d'ouverture locale de l'Impact au Stade olympique. Son nom se trouvait très haut sur la liste de souhaits des amateurs de soccer qui discutent régulièrement des activités du club montréalais dans les médias sociaux.
Bernier est bien au fait de cette situation, mais il a rappelé que le rêve va très vite faire place à la réalité.
«C'est bien de savoir qu'il y aura beaucoup monde derrière moi, mais à la fin c'est plus ce qui se passe sur le terrain qui va parler», a-t-il déclaré, lundi, après avoir enfilé le maillot no 8 qu'il portera avec l'Impact. «Quand ça ne va pas bien aller, le fait que je sois un joueur local ne voudra plus rien dire.
«Je sais, pour avoir vu comment ça se passe avec les joueurs du Canadien, qu'on a toujours plus de pression parce que les gens vont vouloir te poser des questions. Je sais que mes amis vont me demander 'pourquoi ça ne fonctionne pas' sur une base plus régulière.»
Ces distractions, Bernier se sent en mesure de les gérer. Et ce, même s'il a longuement réfléchi avant d'en arriver à la certitude que ce sera le cas.
«Pas parce que c'est Montréal. Mais il fallait que je m'assure que ça allait être un jumelage parfait pour moi», a souligné celui qui avait une clause échappatoire qui lui permettait de quitter son club de première division danoise, Lyngby BK, à ce moment-ci de la saison. «Jouer devant les siens c'est bien, mais je ne voulais pas juste être là pour être là. Ce qui était important pour moi, c'est l'occasion que je vais avoir de produire et d'aider à mettre sur pied un produit qui a du succès pour l'avenir.»
Bernier, qui s'est aligné avec l'Impact en début de carrière, de 2000 à 2002, voulait saisir cette occasion de faire partie du club montréalais alors que celui-ci entreprend un moment charnière de son histoire. Même si en théorie il aurait pu reporter son retour au bercail d'une année ou deux, et prolonger sa carrière en Europe d'autant, le Brossardois a préféré respecter l'adage qu'un tiens vaut mieux que deux tu l'auras.
«De pouvoir participer à un projet motivant, de mettre les fondations, de savoir que tu vas faire partie de ça, c'était plus intéressant que de continuer à rêver à ce qui aurait pu arriver en Europe, où le risque était plus grand», a-t-il dit.
Bernier s'est senti d'autant plus conforté dans sa décision de revenir à Montréal que c'est avant tout pour ses qualités de joueur que le club le désirait, pas pour sa valeur en matière de marketing.
«Je ne pense pas qu'il fallait absolument aller chercher un héros local. L'important, c'est ce qu'il peut amener au club, a souligné le directeur sportif de l'Impact, Nick De Santis. Nous l'avons embauché pour ses qualités de joueur de soccer. Depuis 10 ans, Patrice a gagné beaucoup d'expérience outre-mer. Il devra s'ajuster à la MLS, mais reste qu'il est un joueur très différent maintenant. Il a gagné beaucoup d'expérience.
«Le reste, c'est un boni. Nous savons qu'il va porter le maillot avec fierté, avec la volonté de gagner et de se battre à chaque jour. Ce sera à lui de gérer la pression supplémentaire qui vient avec le fait de jouer chez lui, a ajouté De Santis. Mais il n'y aura aucune pression supplémentaire qui lui sera imposée par le club, hormis le fait qu'il devra donner de bonnes performances comme les autres joueurs.»
«Il s'est retrouvé sur notre radar parce qu'il vient d'ici, mais je le connaissais avant d'accepter le poste à l'Impact», a quant à lui commenté l'entraîneur-chef Jesse Marsch, qui s'est rendu au Danemark cet automne dans le but de rencontrer Bernier et de discuter de la façon dont il pourrait s'intégrer à l'équipe. «J'aime son intelligence, sa vivacité. C'est un joueur qui rend ses coéquipiers meilleurs. Nous avons besoin de ça. Il va en donner beaucoup à notre équipe.»
Un bon contact
Marsch a par ailleurs profité du fait qu'il a déjà été milieu de terrain, lui aussi, pour établir une relation plus intime avec Bernier ces dernières semaines.
«Il a déjà beaucoup d'outils qui sont nécessaires pour jouer à cette position, mais je lui ai aussi dit que 'je sais que je peux t'aider à devenir encore meilleur'», a raconté l'ancien entraîneur adjoint de la sélection américaine. «Nous allons nous pousser l'un l'autre, mais je vais continuer à le pousser à s'améliorer quotidiennement afin qu'il fasse sa place ici comme un grand joueur dans cette ligue.»
«Je ne voulais pas revenir juste pour revenir, a par ailleurs dit Bernier. (Marsch) a l'air d'une personne très intègre, qui sait ce qu'il veut. Je ne serais pas revenu si je ne pensais pas ici qu'il y avait quelque chose (de solide).»
Les détails de l'entente n'ont pas été révélés parce que la ligue l'interdit à ses clubs, mais Marsch a indiqué que «notre intention est de l'avoir avec nous pendant plusieurs années».