Montréal vibre au rythme de Beckham
Soccer vendredi, 11 mai 2012. 15:45 jeudi, 12 déc. 2024. 09:10
MONTRÉAL - En bon gentleman, David Beckham s'est présenté devant les journalistes montréalais avec un humour pince-sans-rire et une bonne dose de respect pour l'Impact, qui sera l'hôte du Galaxy de Los Angeles devant environ 60 000 spectateurs samedi au stade olympique.
Beckham a rencontré la presse, comme c'est la coutume dans chacune des villes visitées par le Galaxy, avec son coéquipier Landon Donovan et son entraîneur Bruce Arena, vendredi après-midi.
«Je ne suis pas surpris», a répondu l'international anglais lorsque questionné à propos des débuts teintés de succès du onze montréalais en MLS.
«Je connais bien Jesse (Marsch, l'entraîneur de l'Impact) pour avoir joué contre lui à quelques reprises. Je lui ai donné quelques coups de pieds, il m'en a donné quelques-uns aussi. Ça n'arrivera pas demain! Mais nous savons ce qui nous attend. L'Impact forme une bonne équipe, athlétique et travaillante. Il faudra être à la hauteur.»
Le rôle que Beckham sera appelé à jouer contre l'Impact demeure incertain, notamment en raison de la surface de jeu artificielle du stade, reconnue pour être inclémente pour les articulations. Aucunement déstabilisé par l'insistance des journalistes, le sélectionneur Arena n'a pas voulu divulguer ses plans pour son célèbre milieu de terrain.
«Les deux devraient voir de l'action», s'est-il contenté d'annoncer, sans retenir un sourire en coin, en pointant les joueurs qui le flanquaient.
«Le gazon synthétique n'est pas la surface favorite de bien des joueurs, mais en bout de ligne, ce n'est pas bien important, a atténué Beckham. Les conditions sont les mêmes pour les deux clubs. Évidemment, Montréal y est plus habitué, mais une fois que le match est débuté, vous n'y pensez plus.»
«Pour être honnête, nous avons entendu tellement de joueurs nous dire à quel point c'était terrible de jouer ici que nos attentes étaient nulles, mais j'ai trouvé que ce n'était pas si mal, a admis Donovan après avoir foulé le terrain pour un entraînement. Mais depuis le début de ma carrière, je n'ai jamais entendu un seul joueur dire qu'il aimait jouer sur une surface synthétique.»
La vraie "Hockeytown"
Arrivé en Californie en 2007, Beckham s'est bien ajusté au mode de vie nord-américain. Tous les doutes à ce sujet ont été dissipés lorsqu'il a fait remarquer à un reporter que présentement, Los Angeles, et non Montréal, était la vraie Hockeytown.
«La seule chose à laquelle un joueur européen doit s'adapter, c'est le voyagement, a-t-il plus tard expliqué sur un ton plus sérieux. En ce qui me concerne, je considère le calibre de jeu élevé depuis mes premiers pas en MLS. Je crois que les joueurs ne le réalisent pas vraiment jusqu'au moment où ils traversent l'Atlantique pour venir l'expérimenter. Il y a plusieurs joueurs talentueux dans cette ligue et dans ce pays.»
«Le style de jeu, c'est un détail anodin, a poursuivi le vétéran de 37 ans. Quand vous arrivez dans une équipe qui compte déjà sur des joueurs comme Landon, Mike Magee ou Omar Gonzalez, tout le monde joue de la même façon, tout le monde joue pour gagner.»
À sa sixième saison sur les pelouses américaines, Beckham jette un regard positif sur l'évolution d'un circuit qu'il a aidé à mettre sur la mappe avec sa décision de quitter le Real Madrid pour s'installer dans la ville des anges.
«Le sport a grandi, la ligue a grandi et l'enthousiasme des amateurs a grandi aux quatre coins du pays. Les 60 000 spectateurs qui ont acheté un billet pour le match de demain en sont une belle preuve. Nous sommes chanceux d'obtenir l'attention d'autant de partisans partout où nous allons. C'est excitant de faire partie de cette ligue présentement.»
Difficile pour les champions en titre
Le Galaxy, champion en titre de la MLS Cup, ne connaît pas les succès escomptés depuis le début de la saison. Sa fiche (3-5-1) est sensiblement la même que celle du club d'expansion québécois (3-5-2) et il a été blanchi à ses deux dernières sorties.
«La raison pour laquelle nous n'avons pas obtenu les résultats escomptés dernièrement est notre difficulté à bien jouer pendant 90 minutes. Nous devons disputer un match complet demain», a simplement expliqué Arena.
«Nous donnons trop souvent le premier but du match, ce qui permet à l'adversaire de se replier en défensive de façon compacte pour nous compliquer la tâche. Présentement, on ne trouve pas le fond du filet, mais je ne crois pas que ce soit un indicatif de ce que nous représentons en tant qu'équipe», a exposé Donovan, qui revendique deux buts depuis le début de la saison.
Le Galaxy tentera de secouer sa léthargie offensive contre un rival qu'il connaît bien. Le gardien de l'Impact, Donovan Ricketts a disputé trois saisons avec l'équipe avant d'être échangé à Montréal au cours de la saison morte.
Ricketts, le gardien de l'année 2010 dans la MLS, n'a pas manqué une seule minute d'action devant le filet de l'Impact cette saison. Il a accordé 15 buts en dix matchs.
«Donovan nous manque beaucoup. Il est probablement plus réservé avec vous qu'il ne l'est dans le vestiaire, mais il est un gars agréable à côtoyer, a complimenté Landon Donovan. Nous le connaissons mieux que quiconque. Nous savons où sont ses forces et aussi ses rares faiblesses, alors nous tenterons certainement de les exploiter.»
Beckham a rencontré la presse, comme c'est la coutume dans chacune des villes visitées par le Galaxy, avec son coéquipier Landon Donovan et son entraîneur Bruce Arena, vendredi après-midi.
«Je ne suis pas surpris», a répondu l'international anglais lorsque questionné à propos des débuts teintés de succès du onze montréalais en MLS.
«Je connais bien Jesse (Marsch, l'entraîneur de l'Impact) pour avoir joué contre lui à quelques reprises. Je lui ai donné quelques coups de pieds, il m'en a donné quelques-uns aussi. Ça n'arrivera pas demain! Mais nous savons ce qui nous attend. L'Impact forme une bonne équipe, athlétique et travaillante. Il faudra être à la hauteur.»
Le rôle que Beckham sera appelé à jouer contre l'Impact demeure incertain, notamment en raison de la surface de jeu artificielle du stade, reconnue pour être inclémente pour les articulations. Aucunement déstabilisé par l'insistance des journalistes, le sélectionneur Arena n'a pas voulu divulguer ses plans pour son célèbre milieu de terrain.
«Les deux devraient voir de l'action», s'est-il contenté d'annoncer, sans retenir un sourire en coin, en pointant les joueurs qui le flanquaient.
«Le gazon synthétique n'est pas la surface favorite de bien des joueurs, mais en bout de ligne, ce n'est pas bien important, a atténué Beckham. Les conditions sont les mêmes pour les deux clubs. Évidemment, Montréal y est plus habitué, mais une fois que le match est débuté, vous n'y pensez plus.»
«Pour être honnête, nous avons entendu tellement de joueurs nous dire à quel point c'était terrible de jouer ici que nos attentes étaient nulles, mais j'ai trouvé que ce n'était pas si mal, a admis Donovan après avoir foulé le terrain pour un entraînement. Mais depuis le début de ma carrière, je n'ai jamais entendu un seul joueur dire qu'il aimait jouer sur une surface synthétique.»
La vraie "Hockeytown"
Arrivé en Californie en 2007, Beckham s'est bien ajusté au mode de vie nord-américain. Tous les doutes à ce sujet ont été dissipés lorsqu'il a fait remarquer à un reporter que présentement, Los Angeles, et non Montréal, était la vraie Hockeytown.
«La seule chose à laquelle un joueur européen doit s'adapter, c'est le voyagement, a-t-il plus tard expliqué sur un ton plus sérieux. En ce qui me concerne, je considère le calibre de jeu élevé depuis mes premiers pas en MLS. Je crois que les joueurs ne le réalisent pas vraiment jusqu'au moment où ils traversent l'Atlantique pour venir l'expérimenter. Il y a plusieurs joueurs talentueux dans cette ligue et dans ce pays.»
«Le style de jeu, c'est un détail anodin, a poursuivi le vétéran de 37 ans. Quand vous arrivez dans une équipe qui compte déjà sur des joueurs comme Landon, Mike Magee ou Omar Gonzalez, tout le monde joue de la même façon, tout le monde joue pour gagner.»
À sa sixième saison sur les pelouses américaines, Beckham jette un regard positif sur l'évolution d'un circuit qu'il a aidé à mettre sur la mappe avec sa décision de quitter le Real Madrid pour s'installer dans la ville des anges.
«Le sport a grandi, la ligue a grandi et l'enthousiasme des amateurs a grandi aux quatre coins du pays. Les 60 000 spectateurs qui ont acheté un billet pour le match de demain en sont une belle preuve. Nous sommes chanceux d'obtenir l'attention d'autant de partisans partout où nous allons. C'est excitant de faire partie de cette ligue présentement.»
Difficile pour les champions en titre
Le Galaxy, champion en titre de la MLS Cup, ne connaît pas les succès escomptés depuis le début de la saison. Sa fiche (3-5-1) est sensiblement la même que celle du club d'expansion québécois (3-5-2) et il a été blanchi à ses deux dernières sorties.
«La raison pour laquelle nous n'avons pas obtenu les résultats escomptés dernièrement est notre difficulté à bien jouer pendant 90 minutes. Nous devons disputer un match complet demain», a simplement expliqué Arena.
«Nous donnons trop souvent le premier but du match, ce qui permet à l'adversaire de se replier en défensive de façon compacte pour nous compliquer la tâche. Présentement, on ne trouve pas le fond du filet, mais je ne crois pas que ce soit un indicatif de ce que nous représentons en tant qu'équipe», a exposé Donovan, qui revendique deux buts depuis le début de la saison.
Le Galaxy tentera de secouer sa léthargie offensive contre un rival qu'il connaît bien. Le gardien de l'Impact, Donovan Ricketts a disputé trois saisons avec l'équipe avant d'être échangé à Montréal au cours de la saison morte.
Ricketts, le gardien de l'année 2010 dans la MLS, n'a pas manqué une seule minute d'action devant le filet de l'Impact cette saison. Il a accordé 15 buts en dix matchs.
«Donovan nous manque beaucoup. Il est probablement plus réservé avec vous qu'il ne l'est dans le vestiaire, mais il est un gars agréable à côtoyer, a complimenté Landon Donovan. Nous le connaissons mieux que quiconque. Nous savons où sont ses forces et aussi ses rares faiblesses, alors nous tenterons certainement de les exploiter.»