P. Leduc: une 1re saison satisfaisante
Soccer mardi, 30 oct. 2012. 16:35 samedi, 14 déc. 2024. 11:41
Satisfaisant, voilà le mot idéal pour résumer la première saison de l'Impact de Montréal en MLS selon l'analyste de RDS Patrick Leduc. Cependant, les beaux élans du mois d'août ont mené à une fin qui a laissé les amateurs sur leur appétit, mais cette faim pourrait être assouvie dès l'an prochain.
«Dans l'ensemble, je trace un bilan satisfaisant parce que plusieurs observateurs s'attendaient au pire pour cette première saison MLS et certains prédisaient même le dernier rang à l'Impact. Ceci étant dit, l'équipe était plus près du cinquième rang que du septième à certains moments donc on ressent une petite déception», a décrit Leduc qui commentera le bilan officiel de l'Impact mercredi à 10h sur les ondes de RDS Info.
L'Impact est parvenu à frôler l'accès aux éliminatoires grâce aux performances inspirées de quelques joueurs et à l'attitude persévérante imposée par l'entraîneur recrue Jesse Marsch.
Marsch et les autres dirigeants de l'organisation ont réussi quelques excellents coups lors du recrutement pour obtenir de tels résultats.
«Pour moi, Matteo Ferrari a été l'un des très bons joueurs. On ne s'est pas trompé non plus avec Patrice Bernier. Non seulement, il provient du Québec, mais il a été le meilleur joueur de l'équipe. C'est la même chose avec Felipe, un joueur dont on parlait peu au départ. Une multitude de Brésiliens évoluent partout sur la planète et on ne s'attendait pas à ce qu'il connaisse autant de succès vu qu'il a été déniché en deuxième division suisse»,
La grande question est de savoir si ces pièces maîtresses de l'Impact seront de retour en 2013 puisque les statuts contractuels des joueurs demeurent pour la plupart inconnus. Le bilan de l'Impact sera donc l'occasion idéale pour en apprendre davantage.
«Je suis convaincu qu'on tentera de retenir Felipe surtout qu'il est jeune (22 ans). Je présume que c'était déjà négocié que l'équipe avait une option de le garder et même peut-être pour plusieurs années, mais on demeure un peu dans le noir à ce sujet.»
En ce qui concerne Bernier, deux aspects rayonnent pour expliquer sa grande contribution : sa persévérance quand il était relégué à un rôle de remplaçant et ses habiletés sur le terrain.
«Je retiens ces deux facettes. Je le connais personnellement et je savais qu'il était un joueur de caractère. D'ailleurs, il est peut-être un peu meilleur quand on le pique un peu dans son orgueil, mais ça ne veut pas dire qu'il avait besoin de cela», a confié Leduc qui avait flairé le scénario qui se dessinait.
«On le voyait venir dès le camp présaison. J'entendais les entraîneurs dirent qu'il jouait bien, mais que ce n'était pas nécessairement apprécié et on lui tombait dessus quand il faisait des erreurs. Je trouve ça admirable qu'il ait surmonté cela en plus de convaincre Jesse Marsch de sa valeur alors que le public était gagné à sa cause», a rappelé l'analyste.
Outre quelques sélections intéressantes parmi l'effectif, l'Impact a pris d'autres décisions judicieuses.
«Au niveau tactique, on a pris un certain temps avant d'adopter le système 4-2-3-1 ce qui a apporté un certain succès. Ce changement a permis à l'Impact de mieux rivaliser avec les autres formations, mais ce n'est pas magique. On ne peut pas penser que ça va toujours fonctionner avec ce système. Peut-être qu'on a un peu abusé de ce système vers la fin et qu'on aurait dû être plus flexible surtout quand on jouait à l'étranger», a jugé Leduc.
À l'extérieur du terrain, les dirigeants sont parvenus à corriger le tir à un moment opportun.
«L'organisation a le mérite d'avoir organisé des matchs au Stade olympique avec des foules imposantes et d'avoir baissé le prix des billets au Stade Saputo durant la saison. Ceci a ramené du monde et rapproché le public de l'équipe. Les gens se demandaient un peu sur quel pied danser avec l'Impact et l'ascension en MLS», a souligné celui qui a évolué pour l'Impact pendant 11 saisons.
Le pari italien et le travail de Marsch
L'autre dossier prédominant de la saison inaugurale de l'Impact aura été la tangente italienne qui s'est accentuée au fil des mois avec les Ferrari, Bernardo Corradi, Marco Di Vaio et Alessandro Nesta.
Cette orientation ne s'est pas effectuée sans heurts, mais le pari italien a été payant au final.
«Dans l'ensemble, c'est réussi parce qu'ils apportent de la qualité sur le terrain. Di Vaio a eu besoin de plus de temps et ses problèmes personnels ont probablement joué un rôle. À partir du moment qu'il était concentré, on a vu qu'il était un très bon attaquant et qu'il pouvait marquer plusieurs buts en MLS. Si on est capable de bien l'entourer, il sera encore meilleur», a constaté Leduc.
Quelques amateurs - et sûrement certains joueurs - n'ont pas toujours apprécié le fait que Di Vaio n'hésite à enguirlander ses coéquipiers sur le terrain quand ils bousillent des occasions de marquer.
«Il va toujours être comme ça et il faut s'y habituer parce qu'on ne connaît pas beaucoup cette façon d'agir. Par exemple, au hockey, c'est extrêmement rare de voir un joueur qui gesticule sur la patinoire pour se plaindre à un coéquipier. Par contre, ça ne veut pas dire qu'ils ne se critiquent pas sur le banc. On le remarque au soccer parce que les joueurs ne vont pas se reposer au banc quelques minutes», a fait remarquer Leduc.
«Thierry Henry et David Beckham font la même chose, ils s'impatientent parfois sur le gazon. Les joueurs doivent s'habituer et se construire une carapace.»
Le travail d'adaptation devra également se produire dans le vestiaire pour garder les troupes sur la même longueur d'onde.
«Le petit bémol demeure que c'est une culture complètement différente et le groupe d'entraîneurs voulait imposer une mentalité. Sans dire qu'il y a une guerre, ça crée des frictions par moments et on ne voit pas toujours les choses du même œil», a prévenu l'ancien numéro 15.
En ce qui concerne l'entraîneur, Marsch doit aussi être noté sur son travail et sa progression.
«Je lui donnerais un C+. Après le mois d'août, il aurait été plus près d'un B alors qu'il semblait avoir trouvé la recette gagnante, mais ça s'est effrité vers la fin. Oui, il avait un personnel limité à cette première année, mais il y avait un petit manque surtout à l'étranger. Il n'a pas toujours fait les bons changements aux moments opportuns.
«Par exemple, Sanna Nyassi a connu des séquences intéressantes en août quand il était remplaçant. Mais il n'a jamais été capable d'avoir le même rendement de sa part quand il était partant. Son acharnement aussi avec le capitaine Davy Arnaud, ce sont des aspects qui lui font perdre des points», a dévoilé Leduc.
Les erreurs sont acceptables dans une première saison à condition d'apprendre de celles-ci.
«C'est facile de le critiquer, mais il n'a pas toujours appris de ses erreurs en persistant sans succès. Cependant, l'équipe s'est ajustée en échangeant le gardien Donovan Ricketts après nombre d'erreurs de sa part et Justin Braun a aussi quitté. Parfois, ses décisions étaient trop prévues d'avance et pas assez adaptées à la réalité du match», a ajouté Leduc en spécifiant que Marsch représentait le candidat approprié pour la suite des choses à condition d'ouvrir davantage les portes aux joueurs de l'Académie pour instaurer une philosophie.
La question qui tue : de quels joueurs l'Impact doit se départir?
Comme il fallait s'y attendre, l'Impact n'a pas toujours visé juste dans ses sélections en commençant par le repêchage d'expansion et quelques expériences se classent dans la catégorie des faux pas.
«Braun a été une déception, Ricketts a été une assez grosse déception Et puis certains joueurs ne sont peut-être pas des déceptions, mais ils n'ont pas joué au niveau que nous attendions. Je pense à Arnaud et Justin Mapp qui ont marqué des buts et montré des flashs, mais pas de façon constante et on s'attend à une meilleure production quand tu gagnes plus de 200 000$ par année en MLS», a déclaré Leduc.
Avec de tels salaires et des contributions mitigées, faut-il se départir de ces deux hauts salariés?
«J'ai l'impression qu'on paie cher pour ce que l'on obtient, mais on ne sait pas toujours ce qui arrive dans le vestiaire. Arnaud est le capitaine, il est très exigeant envers lui et ses coéquipiers. C'est important d'avoir des joueurs avec cette mentalité, mais est-ce le prix à payer pour avoir un tel joueur? Quant à Mapp, il est élégant sur le terrain et ajoute du punch en attaque, mais ce n'est pas toujours le cas.
«J'ai l'impression qu'un des deux, ou même les deux, ne seront pas de retour l'an prochain. Ce sont des gros morceaux et je crois qu'on doit regarder ailleurs dans au moins un deux cas», a opiné Leduc.
Du côté de la défense, Nelson Rivas a été fidèle à sa réputation en étant souvent blessé. Les dirigeants pourraient être tentés de le laisser quitter afin de retenir Hassoun Camara qui a brillé et que certaines rumeurs envoient en Europe.
«C'est un autre beau problème. Camara a été l'une des satisfactions cette année, il a été encore meilleur en MLS qu'en NASL l'an dernier. Ça veut la peine de faire un effort pour le garder et il aura le gros bout du bâton en demandant à l'Impact d'égaler les offres qu'il recevra.
«Je ne suis pas certain qu'on pourra garder les deux et ça fait mal de dire cela, mais on serait peut-être mieux sans Rivas qui s'est avéré l'un des meilleurs joueurs été excellent quand il était en santé», a conclu Leduc.
«Dans l'ensemble, je trace un bilan satisfaisant parce que plusieurs observateurs s'attendaient au pire pour cette première saison MLS et certains prédisaient même le dernier rang à l'Impact. Ceci étant dit, l'équipe était plus près du cinquième rang que du septième à certains moments donc on ressent une petite déception», a décrit Leduc qui commentera le bilan officiel de l'Impact mercredi à 10h sur les ondes de RDS Info.
L'Impact est parvenu à frôler l'accès aux éliminatoires grâce aux performances inspirées de quelques joueurs et à l'attitude persévérante imposée par l'entraîneur recrue Jesse Marsch.
Marsch et les autres dirigeants de l'organisation ont réussi quelques excellents coups lors du recrutement pour obtenir de tels résultats.
«Pour moi, Matteo Ferrari a été l'un des très bons joueurs. On ne s'est pas trompé non plus avec Patrice Bernier. Non seulement, il provient du Québec, mais il a été le meilleur joueur de l'équipe. C'est la même chose avec Felipe, un joueur dont on parlait peu au départ. Une multitude de Brésiliens évoluent partout sur la planète et on ne s'attendait pas à ce qu'il connaisse autant de succès vu qu'il a été déniché en deuxième division suisse»,
La grande question est de savoir si ces pièces maîtresses de l'Impact seront de retour en 2013 puisque les statuts contractuels des joueurs demeurent pour la plupart inconnus. Le bilan de l'Impact sera donc l'occasion idéale pour en apprendre davantage.
«Je suis convaincu qu'on tentera de retenir Felipe surtout qu'il est jeune (22 ans). Je présume que c'était déjà négocié que l'équipe avait une option de le garder et même peut-être pour plusieurs années, mais on demeure un peu dans le noir à ce sujet.»
En ce qui concerne Bernier, deux aspects rayonnent pour expliquer sa grande contribution : sa persévérance quand il était relégué à un rôle de remplaçant et ses habiletés sur le terrain.
«Je retiens ces deux facettes. Je le connais personnellement et je savais qu'il était un joueur de caractère. D'ailleurs, il est peut-être un peu meilleur quand on le pique un peu dans son orgueil, mais ça ne veut pas dire qu'il avait besoin de cela», a confié Leduc qui avait flairé le scénario qui se dessinait.
«On le voyait venir dès le camp présaison. J'entendais les entraîneurs dirent qu'il jouait bien, mais que ce n'était pas nécessairement apprécié et on lui tombait dessus quand il faisait des erreurs. Je trouve ça admirable qu'il ait surmonté cela en plus de convaincre Jesse Marsch de sa valeur alors que le public était gagné à sa cause», a rappelé l'analyste.
Outre quelques sélections intéressantes parmi l'effectif, l'Impact a pris d'autres décisions judicieuses.
«Au niveau tactique, on a pris un certain temps avant d'adopter le système 4-2-3-1 ce qui a apporté un certain succès. Ce changement a permis à l'Impact de mieux rivaliser avec les autres formations, mais ce n'est pas magique. On ne peut pas penser que ça va toujours fonctionner avec ce système. Peut-être qu'on a un peu abusé de ce système vers la fin et qu'on aurait dû être plus flexible surtout quand on jouait à l'étranger», a jugé Leduc.
À l'extérieur du terrain, les dirigeants sont parvenus à corriger le tir à un moment opportun.
«L'organisation a le mérite d'avoir organisé des matchs au Stade olympique avec des foules imposantes et d'avoir baissé le prix des billets au Stade Saputo durant la saison. Ceci a ramené du monde et rapproché le public de l'équipe. Les gens se demandaient un peu sur quel pied danser avec l'Impact et l'ascension en MLS», a souligné celui qui a évolué pour l'Impact pendant 11 saisons.
Le pari italien et le travail de Marsch
L'autre dossier prédominant de la saison inaugurale de l'Impact aura été la tangente italienne qui s'est accentuée au fil des mois avec les Ferrari, Bernardo Corradi, Marco Di Vaio et Alessandro Nesta.
Cette orientation ne s'est pas effectuée sans heurts, mais le pari italien a été payant au final.
«Dans l'ensemble, c'est réussi parce qu'ils apportent de la qualité sur le terrain. Di Vaio a eu besoin de plus de temps et ses problèmes personnels ont probablement joué un rôle. À partir du moment qu'il était concentré, on a vu qu'il était un très bon attaquant et qu'il pouvait marquer plusieurs buts en MLS. Si on est capable de bien l'entourer, il sera encore meilleur», a constaté Leduc.
Quelques amateurs - et sûrement certains joueurs - n'ont pas toujours apprécié le fait que Di Vaio n'hésite à enguirlander ses coéquipiers sur le terrain quand ils bousillent des occasions de marquer.
«Il va toujours être comme ça et il faut s'y habituer parce qu'on ne connaît pas beaucoup cette façon d'agir. Par exemple, au hockey, c'est extrêmement rare de voir un joueur qui gesticule sur la patinoire pour se plaindre à un coéquipier. Par contre, ça ne veut pas dire qu'ils ne se critiquent pas sur le banc. On le remarque au soccer parce que les joueurs ne vont pas se reposer au banc quelques minutes», a fait remarquer Leduc.
«Thierry Henry et David Beckham font la même chose, ils s'impatientent parfois sur le gazon. Les joueurs doivent s'habituer et se construire une carapace.»
Le travail d'adaptation devra également se produire dans le vestiaire pour garder les troupes sur la même longueur d'onde.
«Le petit bémol demeure que c'est une culture complètement différente et le groupe d'entraîneurs voulait imposer une mentalité. Sans dire qu'il y a une guerre, ça crée des frictions par moments et on ne voit pas toujours les choses du même œil», a prévenu l'ancien numéro 15.
En ce qui concerne l'entraîneur, Marsch doit aussi être noté sur son travail et sa progression.
«Je lui donnerais un C+. Après le mois d'août, il aurait été plus près d'un B alors qu'il semblait avoir trouvé la recette gagnante, mais ça s'est effrité vers la fin. Oui, il avait un personnel limité à cette première année, mais il y avait un petit manque surtout à l'étranger. Il n'a pas toujours fait les bons changements aux moments opportuns.
«Par exemple, Sanna Nyassi a connu des séquences intéressantes en août quand il était remplaçant. Mais il n'a jamais été capable d'avoir le même rendement de sa part quand il était partant. Son acharnement aussi avec le capitaine Davy Arnaud, ce sont des aspects qui lui font perdre des points», a dévoilé Leduc.
Les erreurs sont acceptables dans une première saison à condition d'apprendre de celles-ci.
«C'est facile de le critiquer, mais il n'a pas toujours appris de ses erreurs en persistant sans succès. Cependant, l'équipe s'est ajustée en échangeant le gardien Donovan Ricketts après nombre d'erreurs de sa part et Justin Braun a aussi quitté. Parfois, ses décisions étaient trop prévues d'avance et pas assez adaptées à la réalité du match», a ajouté Leduc en spécifiant que Marsch représentait le candidat approprié pour la suite des choses à condition d'ouvrir davantage les portes aux joueurs de l'Académie pour instaurer une philosophie.
La question qui tue : de quels joueurs l'Impact doit se départir?
Comme il fallait s'y attendre, l'Impact n'a pas toujours visé juste dans ses sélections en commençant par le repêchage d'expansion et quelques expériences se classent dans la catégorie des faux pas.
«Braun a été une déception, Ricketts a été une assez grosse déception Et puis certains joueurs ne sont peut-être pas des déceptions, mais ils n'ont pas joué au niveau que nous attendions. Je pense à Arnaud et Justin Mapp qui ont marqué des buts et montré des flashs, mais pas de façon constante et on s'attend à une meilleure production quand tu gagnes plus de 200 000$ par année en MLS», a déclaré Leduc.
Avec de tels salaires et des contributions mitigées, faut-il se départir de ces deux hauts salariés?
«J'ai l'impression qu'on paie cher pour ce que l'on obtient, mais on ne sait pas toujours ce qui arrive dans le vestiaire. Arnaud est le capitaine, il est très exigeant envers lui et ses coéquipiers. C'est important d'avoir des joueurs avec cette mentalité, mais est-ce le prix à payer pour avoir un tel joueur? Quant à Mapp, il est élégant sur le terrain et ajoute du punch en attaque, mais ce n'est pas toujours le cas.
«J'ai l'impression qu'un des deux, ou même les deux, ne seront pas de retour l'an prochain. Ce sont des gros morceaux et je crois qu'on doit regarder ailleurs dans au moins un deux cas», a opiné Leduc.
Du côté de la défense, Nelson Rivas a été fidèle à sa réputation en étant souvent blessé. Les dirigeants pourraient être tentés de le laisser quitter afin de retenir Hassoun Camara qui a brillé et que certaines rumeurs envoient en Europe.
«C'est un autre beau problème. Camara a été l'une des satisfactions cette année, il a été encore meilleur en MLS qu'en NASL l'an dernier. Ça veut la peine de faire un effort pour le garder et il aura le gros bout du bâton en demandant à l'Impact d'égaler les offres qu'il recevra.
«Je ne suis pas certain qu'on pourra garder les deux et ça fait mal de dire cela, mais on serait peut-être mieux sans Rivas qui s'est avéré l'un des meilleurs joueurs été excellent quand il était en santé», a conclu Leduc.