Tagliani quitte Indy sans aucun regret
Course lundi, 31 mai 2010. 21:49 lundi, 25 nov. 2024. 01:44
Même si le risque calculé qu'il a pris n'a pas apporté les résultats espérés, Alex Tagliani n'a aucun regret à la suite de sa deuxième participation aux 500 milles d'Indianapolis.
Après sa surprenante cinquième place en qualifications, le pilote de l'écurie FAZZT Race Team se retrouvait devant deux options en vue de la plus grosse épreuve de la saison.
"Tout dépend de l'appui aérodynamique que tu choisis, explique Tag au lendemain de sa dixième place sur le mythique circuit ovale. Si tu choisis de rouler avec pas mal d'appui, tu te sentiras bien dans le trafic, tu seras en mesure de dépasser et de tenir ton bout. Mais quand la course va se décider, dans les derniers milles, tu n'auras pas la voiture pour gagner."
Et comme Tagliani n'avait pas caché son intention d'être le premier à croiser le fil d'arrivée, on déduit rapidement qu'il avait opté pour la deuxième alternative.
"On a été assez braves, on a joué nos cartes pour essayer d'aller gagner. On a déchargé la voiture en aérodynamique, on n'a pas roulé avec beaucoup d'aileron. Pour que ça rapporte, il fallait rester parmi les meneurs. On ne pouvait pas se permettre de reculer, parce qu'une fois dans le groupe du milieu, les turbulences allaient être tellement mauvaises que notre voiture ne pourraient pas être compétitive. Il était là, le risque."
Jusqu'au premier ravitaillement, la stratégie semblait la bonne. Tagliani était même parvenu à monter jusqu'à la troisième place, mais un accroc avec un retardataire à sa sortie des puits est venu contrecarrer ses plans.
"J'ai trouvé ça décevant, rappelle poliment Tag. Une fois que je me suis fait couper l'herbe sous le pied, je suis monté dans le gris, j'ai ramassé des rebuts de gommes. Ça m'a pris deux tours pour reprendre le beat et nettoyer mes pneus. Au Indy 500, une fois que tu perds le momentum, les autres te passent comme une mouche."
"Ça aurait été le fun d'avoir un peu plus de courtoisie de ce pilote-là (Sebastian Saavedra). Si c'était arrivé avec un pilote qui se battait tout comme moi pour les premières places, je pense que je tournerais la page un peu plus vite."
Les propos sont un peu sévères, mais Tagliani a déjà lancé des flèches beaucoup plus envenimées à ses rivaux. En route vers le gala de clôture du Indy 500, le pilote de Lachenaie parle sur un ton très serein.
"Je ne regrette rien. J'étais à Indianapolis, j'avais une bonne voiture et les mécanos avaient travaillé très fort pendant tout le mois de mai. Je ne pouvais pas me contenter d'être conservateur et de viser un top 5. À Indianapolis, c'est la victoire ou rien. Il n'y a pas de podium. On était en position pour gagner l'épreuve, alors pourquoi ne pas prendre le risque?"
Des objectifs révisés
Alex Tagliani vient de connaître un mois de mai au-delà de toutes les attentes. Ses bonnes performances sur les deux premiers ovales du calendrier (une 8e place au Kansas et sa 10e place à Indy) lui ont permis de faire le plein d'optimisme pour la deuxième portion de la saison.
"Au début de la saison, on n'était pas trop confiants au niveau des ovales, admet Tag. Sur ce genre de circuit, ça prend beaucoup de développement sur la voiture, d'argent et de temps. À l'époque, on commençait à peine à construire l'équipe et le temps alloué au développement de la voiture était très limité. Mais nos récents résultats nous mettent en confiance pour remonter au championnat."
Onzième au classement des pilotes après les six premières courses de la saison, Tagliani a drastiquement révisé ses attentes après les progrès réalisés au cours des dernières semaines.
"J'aimerais beaucoup terminer dans le top 5, avance-t-il. Au début de la saison, si on m'avait dit que je me faufilerais dans le top 10, j'aurais dit mission accomplie. Ça aurait fait de nous les « meilleurs du reste », les best of the rest (derrière les Penske, Ganassi et Andretti). Juste ça, c'est énormément de travail, mais mes attentes ont monté."
"Le top 5, c'est faisable. J'ai réalisé que notre équipe est beaucoup plus complète que ce qu'on pensait en début d'année."
La prochaine course de la série Indycar sera présentée le 5 juin à Fort Worth, au Texas.
Après sa surprenante cinquième place en qualifications, le pilote de l'écurie FAZZT Race Team se retrouvait devant deux options en vue de la plus grosse épreuve de la saison.
"Tout dépend de l'appui aérodynamique que tu choisis, explique Tag au lendemain de sa dixième place sur le mythique circuit ovale. Si tu choisis de rouler avec pas mal d'appui, tu te sentiras bien dans le trafic, tu seras en mesure de dépasser et de tenir ton bout. Mais quand la course va se décider, dans les derniers milles, tu n'auras pas la voiture pour gagner."
Et comme Tagliani n'avait pas caché son intention d'être le premier à croiser le fil d'arrivée, on déduit rapidement qu'il avait opté pour la deuxième alternative.
"On a été assez braves, on a joué nos cartes pour essayer d'aller gagner. On a déchargé la voiture en aérodynamique, on n'a pas roulé avec beaucoup d'aileron. Pour que ça rapporte, il fallait rester parmi les meneurs. On ne pouvait pas se permettre de reculer, parce qu'une fois dans le groupe du milieu, les turbulences allaient être tellement mauvaises que notre voiture ne pourraient pas être compétitive. Il était là, le risque."
Jusqu'au premier ravitaillement, la stratégie semblait la bonne. Tagliani était même parvenu à monter jusqu'à la troisième place, mais un accroc avec un retardataire à sa sortie des puits est venu contrecarrer ses plans.
"J'ai trouvé ça décevant, rappelle poliment Tag. Une fois que je me suis fait couper l'herbe sous le pied, je suis monté dans le gris, j'ai ramassé des rebuts de gommes. Ça m'a pris deux tours pour reprendre le beat et nettoyer mes pneus. Au Indy 500, une fois que tu perds le momentum, les autres te passent comme une mouche."
"Ça aurait été le fun d'avoir un peu plus de courtoisie de ce pilote-là (Sebastian Saavedra). Si c'était arrivé avec un pilote qui se battait tout comme moi pour les premières places, je pense que je tournerais la page un peu plus vite."
Les propos sont un peu sévères, mais Tagliani a déjà lancé des flèches beaucoup plus envenimées à ses rivaux. En route vers le gala de clôture du Indy 500, le pilote de Lachenaie parle sur un ton très serein.
"Je ne regrette rien. J'étais à Indianapolis, j'avais une bonne voiture et les mécanos avaient travaillé très fort pendant tout le mois de mai. Je ne pouvais pas me contenter d'être conservateur et de viser un top 5. À Indianapolis, c'est la victoire ou rien. Il n'y a pas de podium. On était en position pour gagner l'épreuve, alors pourquoi ne pas prendre le risque?"
Des objectifs révisés
Alex Tagliani vient de connaître un mois de mai au-delà de toutes les attentes. Ses bonnes performances sur les deux premiers ovales du calendrier (une 8e place au Kansas et sa 10e place à Indy) lui ont permis de faire le plein d'optimisme pour la deuxième portion de la saison.
"Au début de la saison, on n'était pas trop confiants au niveau des ovales, admet Tag. Sur ce genre de circuit, ça prend beaucoup de développement sur la voiture, d'argent et de temps. À l'époque, on commençait à peine à construire l'équipe et le temps alloué au développement de la voiture était très limité. Mais nos récents résultats nous mettent en confiance pour remonter au championnat."
Onzième au classement des pilotes après les six premières courses de la saison, Tagliani a drastiquement révisé ses attentes après les progrès réalisés au cours des dernières semaines.
"J'aimerais beaucoup terminer dans le top 5, avance-t-il. Au début de la saison, si on m'avait dit que je me faufilerais dans le top 10, j'aurais dit mission accomplie. Ça aurait fait de nous les « meilleurs du reste », les best of the rest (derrière les Penske, Ganassi et Andretti). Juste ça, c'est énormément de travail, mais mes attentes ont monté."
"Le top 5, c'est faisable. J'ai réalisé que notre équipe est beaucoup plus complète que ce qu'on pensait en début d'année."
La prochaine course de la série Indycar sera présentée le 5 juin à Fort Worth, au Texas.