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Charron ne craint pas le niveau de compétition rehaussé aux JO

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En 2021, l'haltérophile Maude Charron est revenue de Tokyo avec la médaille d'or autour du cou chez les 64 kilos et moins.

À Paris, l'athlète de Rimouski tentera de répéter son exploit, mais dans une catégorie de poids inférieure où la compétition sera féroce.

Le milieu de l'haltérophilie a été éclaboussé par de nombreux scandales de dopage au fil des ans et le Comité international olympique a donc décidé de sévir. À Paris, il y aura quatre catégories et 66 athlètes de moins qu'à Tokyo.

« C'est un moyen de pression pour aussi forcer leur façon de faire », a indiqué la Québécoise à RDS. « Leur constitution a eu beaucoup de corruption. C'est d'amener la voix des athlètes et d'avoir moins de tests de dopage positifs. C'est comme dire : "changez votre façon de faire, sinon vous êtres dehors, on commence tranquillement à vous enlever". »

L'avertissement du CIO, Maude Charron l'a compris. Voilà pourquoi elle s'implique pour ne pas voir son sport carrément disparaître du programme olympique.

« Je me suis beaucoup impliquée dans la fédération. Je fais partie de la Commission des athlètes. Je travaille fort pour qu'on reste là et pour faire entendre la voix des athlètes, pour qu'on ait plus de votes et de pouvoir. »

La catégorie de Charron n'a pas survécu au couperet, ce qui l'a forcée à passer des 64 aux 59 kilos et moins.

Avec toute cette réorganisation, elle devra faire face à de nombreuses athlètes d'élite, dont une autre championne olympique et deux anciennes championnes du monde.

« Je ne vois pas ça comme un défi négatif. Je vois ça comme une motivation. Je trouve ça malade. C'est une catégorie remplie. Il y a du monde, du niveau. On lève tous lourd. Ça sera intéressant à regarder. »

La transition de Charron se passe plutôt bien. Le 3 avril dernier, elle a battu le record canadien avec un total de 236 kilos, en route vers la médaille de bronze à la Coupe du monde de Thaïlande.

La Québécoise est donc en confiance à l'aube de ses deuxième Jeux olympiques. Et elle tentera une fois de plus de prouver que c'est possible d'être une championne propre en haltérophilie.