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RÉSULTATS

La Pologne reste sur sa disette des JO de Montréal

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TABLEAU DES MÉDAILLES | SECTION SPÉCIALE | HORAIRE DE DIFFUSION

La France a défendu avec succès son titre olympique en volleyball masculin devant ses partisans, samedi.

L'aréna Paris Sud est instantanément devenu une zone de festivités, alors que la Pologne, visiblement déçue, regardait l'adversaire danser un peu partout sur le plancher. 

Les spectateurs ont brandi le drapeau tricolore et fait vibrer les gradins lors de chaque point, chaque bloc, chaque as et chaque coup gagnant tandis que leurs favoris disposaient de la Pologne en trois manches consécutives. 

Les Français, deuxièmes têtes de série, ont défait la Pologne 25-19, 25-20 et 25-23 pour s'adjuger une deuxième médaille d'or olympique consécutive dans cette discipline. 

Ils ont été transportés par la puissance de Jean Patry et ses 17 points ainsi que la précision remarquable de son équipe au service. Les Français ont réussi huit as, dont quatre en deuxième manche, et n'ont jamais levé le pied. 

Patry a converti huit de ses neuf premières opportunités, tandis que Barthélémy Chinenyeze a commencé le match en étant 6-en-6. Earvin N'Gapeth et lui ont conclu la partir avec huit points chacun. 

La Pologne a participé à la finale olympique de volleyball masculin pour la première fois en 48 ans, soit depuis qu'elle a gagné l'or aux Jeux de Montréal en 1976. 

Les États-Unis ont balayé l'Italie en petite finale vendredi, tandis que les Américaines auront rendez-vous avec les Italiennes en finale féminine dimanche, avec à l'enjeu la possibilité de défendre leur titre acquis à Tokyo en 2021. 

La France arrive à court

La Norvège a surpris la France 29-21 en finale du tournoi de handball féminin aux Jeux de Paris, samedi, s'adjugeant ainsi sa troisième médaille d'or olympique, et sa première depuis 2012. 

Les joueuses norvégiennes ont sauté de joie avant de se rassembler, puis la gardienne norvégienne Katrine Lunde s'est emparée d'un drapeau et s'est mise à courir aux quatre coins du terrain de handball situé à l'aréna Bercy.

Henny Reistad a de nouveau démontré son talent de marqueuse en inscrivant huit buts sur 12 lancers.

Stine Bredal Oftedal a contribué cinq filets pour la Norvège, qui est double championne européenne en titre et qui avait obtenu le bronze dans cette discipline aux Jeux de Tokyo il y a trois ans. 

Orlane Kanor a riposté avec cinq buts pour la France, qui tirait de l'arrière 15-13 à la mi-temps. Il s'agissait du dernier match de l'entraîneur-chef Olivier Krumbholz à la barre de la France, championne olympique en titre dans cette discipline. Il avait entamé le premier de ses deux séjours à la tête de l'équipe en 1998. 

La Norvège avait freiné le Danemark en handball féminin en remportant l'or aux Jeux de Pékin en 2008, et s'est retrouvée sur le podium olympique lors de chaque édition des Jeux d'été depuis ce temps. 

Plus tôt samedi, Mie Hoejlund a marqué cinq buts et le Danemark a défait la Suède 30-25 en petite finale de handball féminin. 

Il s'agissait de la première médaille olympique du Danemark en handball féminin depuis la dernière de ses trois conquêtes consécutives de l'or olympique aux Jeux d'Athènes en 2004. 

Les tombeuses du Canada en or

Bea Ortiz a inscrit quatre buts et l'Espagne a décroché sa première médaille d'or olympique en water-polo féminin, après avoir disposé de l'Australie 11-9 en finale aux Jeux de Paris. 

Maica Garciia Godoy a réussi trois buts et l'Espagne a conclu le tournoi olympique avec une fiche immaculée de 7-0. Martina Terre a effectué 15 arrêts. Elles avaient vaincu les Canadiennes en quarts de finale.

Il s'agissait d'une rédemption pour Ortiz et l'Espagne, qui s'étaient inclinées 14-5 devant les États-Unis en finale aux Jeux de Tokyo il y a trois ans. L'Espagne avait aussi perdu contre les États-Unis en finale à Londres en 2012. 

L'entraîneur-chef espagnol Miguel Angel Oca Gaia a retiré ses chaussures dans les dernières secondes du match et les festivités ont pu commencer. Quand ses joueuses se sont approchées pour le jeter à l'eau, il s'est accroché à son personnel de soutien avant de lâcher prise et de se laisser tomber dans la piscine.

Un peu plus tôt samedi, Sabrina van der Sloot a touché la cible avec 0,7 seconde à écouler au cadran et les Pays-Bas ont pris la mesure des États-Unis 11-10 en petite finale du tournoi. 

Les Pays-Bas ont repris possession du ballon à la suite d'un revirement commis par les Américains avec neuf secondes à jouer. L'entraîneuse Eva Doudesis a demandé à sa gardienne d'appuyer l'attaque pour créer un surnombre à sept-contre-six, et Van der Sloot a déjoué Ashleigh Johnson d'un tir du côté droit.

Van der Sloot a conclu la rencontre avec six buts en sept tirs, permettant aux Pays-Bas d'effacer un déficit de 7-3 à la mi-temps et de 10-7 à mi-chemin du quatrième quart. 

Il s'agissait de la deuxième médaille olympique des Pays-Bas en water-polo féminin, après celle d'or acquise à Pékin en 2008. Les Néerlandaises ont aussi gagné le Championnat européen en janvier dernier.