Défaite crève-coeur de Tritton
Jeux olympiques lundi, 11 août 2008. 00:46 lundi, 23 déc. 2024. 03:42
Nicholas Tritton a perdu l'unique combat dans lequel il a été impliqué, lundi, aux Jeux olympiques de Pékin dans le gymnase de l'Université des Sciences et Technologie de Beijing, chez les 73 kg.
Le judoka montréalais n'a pas eu un premier combat facile alors qu'il se mesurait au Portugais João Pina, champion de la Coupe du monde de Prague en mars dernier. Les deux athlètes possèdent un style similaire et personne ne voulait laisser l'autre avoir une bonne garde.
« Je n'avais jamais affronté ce judoka, mais je savais qu'il ne serait pas un adversaire facile, a souligné Tritton. Je suis déçu parce que je sens que j'ai dominé le combat, mais je n'ai pas été capable de faire un point. »
Si bien que c'est au niveau des Shidos (pénalités) que les cinq minutes réglementaires se sont passées. Tritton a été le premier à être sanctionné, mais peu de temps après l'arbitre y allait du même geste envers Pina. Aucun des deux combattants n'a été en mesure de marquer des points. Deux autres Shidos ont été décernés à chacun des judokas. Un quatrième Shido octroie automatiquement la victoire au rival.
« Le Portugais, c'est un combattant rusé, qui attend l'occasion avant d'attaquer, a expliqué l'entraîneur national Nicolas Gill. C'est ce qui a créé toutes ces pénalités, soit pour manque de combativité ou mauvaise posture défensive. »
C'est au point d'or (la prolongation) que le tout s'est joué. Le premier judoka à réussir une attaque a été Tritton, mais celle-ci n'a pas été comptabilisée puisqu'elle a été effectuée en dehors de la surface de combat. Le représentant du Portugal a également vu une de ses attaques annulées pour la même raison. Le protégé de Nicolas Gill a tenté un geste offensif à 3 min 11s, mais il a été contré de belle façon, ce qui a permis à Pina de marquer un Yuko pour se sauver avec la victoire.
« C'est en prolongation alors que les deux (judokas) étaient plus fatigués qu'il y a eu plus d'occasions d'attaquer, a indiqué Gill à Sportcom. Nicholas voyait la fatigue s'emparer de lui et s'est impatienté en ouvrant un peu trop. C'est là qu'il s'est fait contrer. »
Tritton remettait ainsi son sort entre les mains de Pina pour la poursuite de sa compétition. Il fallait que celui-ci atteigne la demi-finale pour pouvoir passer par le repêchage. Mais ce dernier s'est incliné dès son combat suivant devant l'Iranien Ali Malomat, ce qui a mis un terme aux Jeux olympiques de Tritton.
« Ce n'est pas facile de devoir te fier à un autre pour savoir si ton tournoi va se poursuivre, a continué le Montréalais originaire de Perth, en Ontario. Je croyais qu'il avait des chances de vaincre l'Iranien, mais il a perdu un combat serré. »
« C'est difficile de travailler si fort pendant quatre ans et de ne faire qu'un combat aux Jeux. Je vais regarder le match pour voir ce qui n'a pas fonctionné et dès que je vais revenir à la maison, je vais recommencer l'entraînement pour la prochaine saison », a-t-il conclu.
Tritton se voit très bien grimper sur le podium des Jeux olympiques de Londres, en 2012. Il se lance donc dans un autre périple de 4 ans.
Le judoka montréalais n'a pas eu un premier combat facile alors qu'il se mesurait au Portugais João Pina, champion de la Coupe du monde de Prague en mars dernier. Les deux athlètes possèdent un style similaire et personne ne voulait laisser l'autre avoir une bonne garde.
« Je n'avais jamais affronté ce judoka, mais je savais qu'il ne serait pas un adversaire facile, a souligné Tritton. Je suis déçu parce que je sens que j'ai dominé le combat, mais je n'ai pas été capable de faire un point. »
Si bien que c'est au niveau des Shidos (pénalités) que les cinq minutes réglementaires se sont passées. Tritton a été le premier à être sanctionné, mais peu de temps après l'arbitre y allait du même geste envers Pina. Aucun des deux combattants n'a été en mesure de marquer des points. Deux autres Shidos ont été décernés à chacun des judokas. Un quatrième Shido octroie automatiquement la victoire au rival.
« Le Portugais, c'est un combattant rusé, qui attend l'occasion avant d'attaquer, a expliqué l'entraîneur national Nicolas Gill. C'est ce qui a créé toutes ces pénalités, soit pour manque de combativité ou mauvaise posture défensive. »
C'est au point d'or (la prolongation) que le tout s'est joué. Le premier judoka à réussir une attaque a été Tritton, mais celle-ci n'a pas été comptabilisée puisqu'elle a été effectuée en dehors de la surface de combat. Le représentant du Portugal a également vu une de ses attaques annulées pour la même raison. Le protégé de Nicolas Gill a tenté un geste offensif à 3 min 11s, mais il a été contré de belle façon, ce qui a permis à Pina de marquer un Yuko pour se sauver avec la victoire.
« C'est en prolongation alors que les deux (judokas) étaient plus fatigués qu'il y a eu plus d'occasions d'attaquer, a indiqué Gill à Sportcom. Nicholas voyait la fatigue s'emparer de lui et s'est impatienté en ouvrant un peu trop. C'est là qu'il s'est fait contrer. »
Tritton remettait ainsi son sort entre les mains de Pina pour la poursuite de sa compétition. Il fallait que celui-ci atteigne la demi-finale pour pouvoir passer par le repêchage. Mais ce dernier s'est incliné dès son combat suivant devant l'Iranien Ali Malomat, ce qui a mis un terme aux Jeux olympiques de Tritton.
« Ce n'est pas facile de devoir te fier à un autre pour savoir si ton tournoi va se poursuivre, a continué le Montréalais originaire de Perth, en Ontario. Je croyais qu'il avait des chances de vaincre l'Iranien, mais il a perdu un combat serré. »
« C'est difficile de travailler si fort pendant quatre ans et de ne faire qu'un combat aux Jeux. Je vais regarder le match pour voir ce qui n'a pas fonctionné et dès que je vais revenir à la maison, je vais recommencer l'entraînement pour la prochaine saison », a-t-il conclu.
Tritton se voit très bien grimper sur le podium des Jeux olympiques de Londres, en 2012. Il se lance donc dans un autre périple de 4 ans.