MONCTON (PC) - Patrick Roy persiste et signe. En fait l'entraîneur des Remparts de Québec monopolise le show médiatique à la coupe Memorial disputée à Moncton.

Roy en a même rajouté mardi, à la veille de l'important match contre les Wildcats.

Il a entrepris son point de presse en disant que son équipe
allait devoir relever son plus gros défi de l'année "contre l'équipe qui travaille le plus fort au Canada."

Par la suite, Roy est passé à l'attaque. Il a mentionné que Josh Tordjman, le gardien des Wildcats, est dû pour connaître un mauvais match et lundi, il a accordé deux mauvais buts.

Puis, l'ancien gardien du Canadien a indiqué que les Wildcats ont gagné une quinzaine de parties de suite
(16) à domicile. Ils sont donc dus, selon lui, pour en perdre une.

On a tout de suite demandé à Roy, qui a aussi blâmé le gardien Dustin Slade, des Giants de Vancouver, s'il faisait exprès pour mettre le feu aux poudres.

"Je ne fais pas exprès, je dis ce que je pense, a-t-il répondu. Je ne sais pas s'il a lu vos articles, mais Tordjman a quand même donné deux mauvais buts. Est-ce que c'est correct si je dis la vérité?"

Plus tard, Roy devait ajouter: "Tout le monde aime Don Cherry parce qu'il dit ce qu'il pense. Moi je fais la même chose."

A propos de Tordjman, Roy a précisé: "Je ne le critique pas. Il a joué du hockey extraordinaire jusqu'ici et je n'ai pas dit qu'il a mal joué. Je dis juste qu'il est dû pour connaître un mauvais match. C'est mon opinion."

Mais Roy avait aussi dit la veille que le gardien montréalais jouait au-dessus de sa tête...

"Même chose pour Moncton, a poursuivi Roy, mardi. Ils (les Wildcats) ont gagné 16 matchs de suite, à un moment donné il faut que ça arrête. Et s'il y a une équipe capable de les battre, c'est la nôtre. A nos trois derniers matchs ici, ils nous ont battus deux fois en supplémentaire et je n'ai pas besoin de vous dire qu'on aurait dû aller en supplémentaire aussi lors du dernier."

Roy faisait allusion au but d'Angelo Esposito refusé parce que son joueur aurait touché à la rondelle plus haut que la limite permise.

"Du ben bon monde"

Les Wildcats se vantent d'avoir l'appui d'une foule extraordinaire, mais celle-ci n'impressionne guère Roy.

"Ce n'est pas une foule tellement vivante, a-t-il dit comme pour la provoquer. Ce que j'appelle une foule vivante, c'est ce que nous avons vécu au Colisée de Québec.

"Ici, c'est une foule très respectueuse. Du ben bon monde", a ajouté narquois, celui qui est pourtant régulièrement hué par plusieurs partisans des Wildcats.