Ça passe ou ça casse pour moi
Ski vendredi, 30 oct. 2009. 17:24 mercredi, 11 déc. 2024. 14:24
C'est l'année de la vérité pour moi. Ça passe ou ça casse.
J'aurai 29 ans jeudi prochain et j'en serai à ma 14e année au sein de l'équipe nationale. Je mets beaucoup d'efforts et je veux obtenir des résultats. J'espère retrouver le niveau que j'affichais avant que je subisse une ostéotomie. Si je vois que les choses ne se replacent pas, je prendrai ma retraite.
Avant mon opération au genou gauche en 2007, j'avais connu deux saisons de suite dans le top 5. Je sais que je suis capable de réussir des bons résultats et c'est ce qui me motive à continuer. Je sais aussi que la constance fait la différence mais j'ai de la difficulté à l'obtenir. Quand j'étais en santé, j'étais dans le coup à chacune de mes courses. J'avais récolté deux podiums lors de la saison 2005-06. Aux Olympiques de Turin, j'avais pris la cinquième position.
Je veux me qualifier pour les Jeux olympiques, ce que je dois le faire d'ici le 25 janvier 2010. Pour ce qui est de la saison, je prends une course à la fois pour me concentrer sur mon plan d'attaque.
Les choses n'ont pas très bien commencé cette année parce que j'ai été malade tout juste quatre jours avant la présentation de la première épreuve de la Coupe du monde à Söelden en Autriche. Un virus à l'estomac m'a complètement vidé et c'était la première fois de ma vie que j'étais malade à ce point. J'ai été dans l'obligation de rester au lit pendant trois jours et j'en ressens encore les effets. C'est donc sans surprise que je ne me suis pas qualifiée pour la descente finale.
Au moment de l'épreuve, je n'avais pas eu une très grande préparation en raison de la maladie. On m'a incité à participer à la course parce que moi, je n'y aurais pas participé. La prochaine épreuve aura lieu à Aspen au Colorado à la fin du mois de novembre et je devrais être au sommet de ma forme. J'ai un mois devant moi pour me préparer.
Le moral tient le coup malgré tout. Il y a bien sûr des hauts et des bas. En Nouvelle-Zélande, ça été difficile de savoir que mes coéquipiers étaient en piste et moi clouée au lit. J'ai hâte de retourner en piste en pleine forme. Les journées seront alors productives parce que mon corps pourra suivre la cadence.
Je rêve à Vancouver 2010
Je ne sais pas encore si je serai à Vancouver pour les Jeux olympiques en février mais je compte tout faire pour ne pas manquer cette opportunité. Je dois toutefois atteindre les critères olympiques pour assurer ma place. Pour le moment, il n'y a que Jean-Philippe Roy qui a obtenu son billet pour les JO grâce à ses performances l'an dernier.
C'est un rêve d'y participer. Ce serait le point culminant de ma carrière que de participer aux JO dans mon pays. C'est pour cette raison que mes énergies seront concentrées sur les courses de la Coupe du monde avant tout.
Pour aller à Vancouver, j'ai besoin de deux positions parmi les 12 premiers ou une place parmi les cinq premiers lors d'une course. Avec cinq courses devant moi, j'ai du pain sur la planche mais je compte y arriver.
*propos recueillis par Robert Latendresse
J'aurai 29 ans jeudi prochain et j'en serai à ma 14e année au sein de l'équipe nationale. Je mets beaucoup d'efforts et je veux obtenir des résultats. J'espère retrouver le niveau que j'affichais avant que je subisse une ostéotomie. Si je vois que les choses ne se replacent pas, je prendrai ma retraite.
Avant mon opération au genou gauche en 2007, j'avais connu deux saisons de suite dans le top 5. Je sais que je suis capable de réussir des bons résultats et c'est ce qui me motive à continuer. Je sais aussi que la constance fait la différence mais j'ai de la difficulté à l'obtenir. Quand j'étais en santé, j'étais dans le coup à chacune de mes courses. J'avais récolté deux podiums lors de la saison 2005-06. Aux Olympiques de Turin, j'avais pris la cinquième position.
Je veux me qualifier pour les Jeux olympiques, ce que je dois le faire d'ici le 25 janvier 2010. Pour ce qui est de la saison, je prends une course à la fois pour me concentrer sur mon plan d'attaque.
Les choses n'ont pas très bien commencé cette année parce que j'ai été malade tout juste quatre jours avant la présentation de la première épreuve de la Coupe du monde à Söelden en Autriche. Un virus à l'estomac m'a complètement vidé et c'était la première fois de ma vie que j'étais malade à ce point. J'ai été dans l'obligation de rester au lit pendant trois jours et j'en ressens encore les effets. C'est donc sans surprise que je ne me suis pas qualifiée pour la descente finale.
Au moment de l'épreuve, je n'avais pas eu une très grande préparation en raison de la maladie. On m'a incité à participer à la course parce que moi, je n'y aurais pas participé. La prochaine épreuve aura lieu à Aspen au Colorado à la fin du mois de novembre et je devrais être au sommet de ma forme. J'ai un mois devant moi pour me préparer.
Le moral tient le coup malgré tout. Il y a bien sûr des hauts et des bas. En Nouvelle-Zélande, ça été difficile de savoir que mes coéquipiers étaient en piste et moi clouée au lit. J'ai hâte de retourner en piste en pleine forme. Les journées seront alors productives parce que mon corps pourra suivre la cadence.
Je rêve à Vancouver 2010
Je ne sais pas encore si je serai à Vancouver pour les Jeux olympiques en février mais je compte tout faire pour ne pas manquer cette opportunité. Je dois toutefois atteindre les critères olympiques pour assurer ma place. Pour le moment, il n'y a que Jean-Philippe Roy qui a obtenu son billet pour les JO grâce à ses performances l'an dernier.
C'est un rêve d'y participer. Ce serait le point culminant de ma carrière que de participer aux JO dans mon pays. C'est pour cette raison que mes énergies seront concentrées sur les courses de la Coupe du monde avant tout.
Pour aller à Vancouver, j'ai besoin de deux positions parmi les 12 premiers ou une place parmi les cinq premiers lors d'une course. Avec cinq courses devant moi, j'ai du pain sur la planche mais je compte y arriver.
*propos recueillis par Robert Latendresse