Un véritable effet Harvey au Québec
Ski mercredi, 5 déc. 2012. 17:11 mardi, 26 nov. 2024. 05:44
SAINT-FERRÉOL-LES-NEIGES, Qc - Le ski de fond connaît un bel essor au Canada depuis quelques années grâce aux exploits de Devon Kershaw et d'Alex Harvey, mais particulièrement au Québec, constate l'entraîneur national Louis Bouchard, où le phénomène Harvey a fait exploser le membership chez les jeunes sportifs.
D'ailleurs, la présentation d'une compétition de la Coupe du monde de sprint en plein coeur de Québec, une première urbaine en Amérique du Nord, aurait été une lubie, il y a quelques années, n'eût été des succès du fils de Pierre Harvey sur la scène internationale.
On pourrait presque renommer la « Coupe du monde Alex Harvey » l'événement qui va se dérouler devant le Parlement, vendredi et samedi.
L'effet Kershaw-Harvey, champions du monde en titre de l'épreuve de sprint par équipe, est ressenti d'un bout à l'autre du pays, mais davantage au Québec, relève Bouchard, en raison du rayonnement médiatique plus important.
« Les performances d'Alex suscitent beaucoup d'enthousiasme dans le monde du ski de fond québécois, souligne l'entraîneur. On peut parler de "momentum Alex Harvey" c'est sûr. »
Il soutient que l'engouement est moins marqué dans l'ouest canadien et en Ontario, la province d'origine de Kershaw, où on note tout de même une augmentation de la pratique du sport chez les jeunes.
L'annonce mercredi, en marge de la Coupe du monde, de la construction d'une boucle asphaltée de 4,9 kilomètres pour la pratique du ski à roulettes en été au Centre national d'entraînement Pierre Harvey, à Saint-Ferréol-les-Neiges, n'a fait que renforcer les dires de Bouchard.
Un projet de 275 000$, résultat d'un partenariat unique regroupant des donateurs privés et des entrepreneurs du coin, qui fait la fierté de Pierre Harvey.
Il s'agit, entre autres, d'un outil indispensable pour des fondeurs de l'équipe canadienne, incluant Alex Harvey, dans leur préparation finale en vue des Jeux de Sotchi en 2014.
« Sans cette piste, la moitié des athlètes du Centre national aurait dû quitter la région l'été prochain pour aller s'entraîner ailleurs, possiblement dans l'Ouest », a noté Pierre Harvey.
Alex fébrile
En attendant, Alex Harvey a très hâte de participer à une première compétition internationale devant son public, une occasion que son père n'a jamais eue comme athlète.
« Je suis fébrile à moins de deux jours de la compétition, a-t-il commenté, mercredi. J'ai hâte de découvrir le parcours jeudi matin. Ça va être exceptionnel avec le décor de Québec : le Parlement, la Grande-Allée, la porte Saint-Louis et la fontaine de Tourny. Ça va faire de belles images.
« Je suis très content parce que mes amis vont enfin avoir la chance de me voir à l'oeuvre, a-t-il enchaîné. D'être dans ma ville, de recevoir les encouragements en français de la foule, qui va scander mon nom, ça va me donner beaucoup d'énergie pour les courses. »
Harvey et Kershaw ne connaissent pas un début de saison satisfaisant, à leurs yeux. L'entraîneur Bouchard rappelle que la saison est un marathon d'à peu près 45 courses et que l'objectif demeure pour les deux d'atteindre le sommet de leur forme aux Championnats du monde, en février.
Cela dit, Harvey, qui est âgé de 24 ans, n'écarte pas la possibilité de réussir un coup d'éclat en solo.
« Physiquement, je ne suis pas à mon mieux, mais dans le sprint il n'y a pas que la forme qui compte, mentionne-t-il. D'autres éléments entrent dans l'équation, comme la chance, la stratégie et savoir bien saisir les occasions. Il s'agit de regrouper tous ces éléments pour bien faire. »
Le parcours urbain de 850 mètres, que les compétiteurs devront boucler deux fois pour la limite de 1700 mètres dans l'épreuve individuelle, a été conçu afin d'avantager les Canadiens, reconnus être endurants dans les derniers mètres. C'est de bonne guerre. Les pays organisateurs de Coupes du monde en Europe tiennent également compte des qualités athlétiques de leurs athlètes dans la construction des parcours.
Avant la course individuelle samedi après-midi, l'épreuve par équipe sera présentée vendredi.
D'ailleurs, la présentation d'une compétition de la Coupe du monde de sprint en plein coeur de Québec, une première urbaine en Amérique du Nord, aurait été une lubie, il y a quelques années, n'eût été des succès du fils de Pierre Harvey sur la scène internationale.
On pourrait presque renommer la « Coupe du monde Alex Harvey » l'événement qui va se dérouler devant le Parlement, vendredi et samedi.
L'effet Kershaw-Harvey, champions du monde en titre de l'épreuve de sprint par équipe, est ressenti d'un bout à l'autre du pays, mais davantage au Québec, relève Bouchard, en raison du rayonnement médiatique plus important.
« Les performances d'Alex suscitent beaucoup d'enthousiasme dans le monde du ski de fond québécois, souligne l'entraîneur. On peut parler de "momentum Alex Harvey" c'est sûr. »
Il soutient que l'engouement est moins marqué dans l'ouest canadien et en Ontario, la province d'origine de Kershaw, où on note tout de même une augmentation de la pratique du sport chez les jeunes.
L'annonce mercredi, en marge de la Coupe du monde, de la construction d'une boucle asphaltée de 4,9 kilomètres pour la pratique du ski à roulettes en été au Centre national d'entraînement Pierre Harvey, à Saint-Ferréol-les-Neiges, n'a fait que renforcer les dires de Bouchard.
Un projet de 275 000$, résultat d'un partenariat unique regroupant des donateurs privés et des entrepreneurs du coin, qui fait la fierté de Pierre Harvey.
Il s'agit, entre autres, d'un outil indispensable pour des fondeurs de l'équipe canadienne, incluant Alex Harvey, dans leur préparation finale en vue des Jeux de Sotchi en 2014.
« Sans cette piste, la moitié des athlètes du Centre national aurait dû quitter la région l'été prochain pour aller s'entraîner ailleurs, possiblement dans l'Ouest », a noté Pierre Harvey.
Alex fébrile
En attendant, Alex Harvey a très hâte de participer à une première compétition internationale devant son public, une occasion que son père n'a jamais eue comme athlète.
« Je suis fébrile à moins de deux jours de la compétition, a-t-il commenté, mercredi. J'ai hâte de découvrir le parcours jeudi matin. Ça va être exceptionnel avec le décor de Québec : le Parlement, la Grande-Allée, la porte Saint-Louis et la fontaine de Tourny. Ça va faire de belles images.
« Je suis très content parce que mes amis vont enfin avoir la chance de me voir à l'oeuvre, a-t-il enchaîné. D'être dans ma ville, de recevoir les encouragements en français de la foule, qui va scander mon nom, ça va me donner beaucoup d'énergie pour les courses. »
Harvey et Kershaw ne connaissent pas un début de saison satisfaisant, à leurs yeux. L'entraîneur Bouchard rappelle que la saison est un marathon d'à peu près 45 courses et que l'objectif demeure pour les deux d'atteindre le sommet de leur forme aux Championnats du monde, en février.
Cela dit, Harvey, qui est âgé de 24 ans, n'écarte pas la possibilité de réussir un coup d'éclat en solo.
« Physiquement, je ne suis pas à mon mieux, mais dans le sprint il n'y a pas que la forme qui compte, mentionne-t-il. D'autres éléments entrent dans l'équation, comme la chance, la stratégie et savoir bien saisir les occasions. Il s'agit de regrouper tous ces éléments pour bien faire. »
Le parcours urbain de 850 mètres, que les compétiteurs devront boucler deux fois pour la limite de 1700 mètres dans l'épreuve individuelle, a été conçu afin d'avantager les Canadiens, reconnus être endurants dans les derniers mètres. C'est de bonne guerre. Les pays organisateurs de Coupes du monde en Europe tiennent également compte des qualités athlétiques de leurs athlètes dans la construction des parcours.
Avant la course individuelle samedi après-midi, l'épreuve par équipe sera présentée vendredi.