Les Canadiens rêvent de podiums et au globe de cristal
L'équipe masculine canadienne de descente entamera sous peu une importante saison, au cours de laquelle elle espère que ses chances de podiums proviendront de plusieurs skieurs.
Cette saison sera lancée ce week-end à Beaver Creek, au Colorado, avec la descente de vendredi et le super-G de samedi.
Comme les Crazy Canucks du siècle dernier ou les Canadian Cowboys du début des années 2000, Canada Alpin compte plus d'un spécialiste de la descente au sein de son écurie. Plusieurs pourraient se battre pour la plus haute marche du podium, voire le globe de cristal du classement général, pour autant qu'ils puissent demeurer sur leurs skis et se tenir loin des filets de protection en bordures de pistes.
« Notre objectif est qu'ils demeurent en santé et que chaque semaine, ils se battent pour le podium, des médailles des Mondiaux et des médailles olympiques », a déclaré l'entraîneur-chef, John Kucera, champion du monde 2009 de descente au sein des Canadian Cowboys.
« Le but ultime pour les athlètes de ce groupe est d'être suffisamment constants pour être dans la lutte pour remporter des globes. Pour plusieurs d'entre eux, ils font partie de l'élite. »
Menés par le champion du monde en titre du super-G, James Crawford, et le médaillé de bronze des Mondiaux 2023 en descente, Cam Alexander, les Canadiens disputeront une dernière saison complète sur le circuit de la Coupe du monde avant les Jeux olympiques de Milan-Cortina d'Ampezzo, en 2026.
Déjà cette saison, ils pourraient obtenir leur laissez-passer pour ces JO avec la bonne combinaison de résultats aux mondiaux et en Coupe du monde.
Jeff Read, fils du Crazy Canuck Ken Read, a obtenu sa première médaille en Coupe du monde avec l'argent au super-G en février dernier. Brodie Seager a terminé dans le top-10 des Mondiaux et des Jeux olympiques. Il est remis d'une blessure à un genou subie aux Mondiaux 2023.
La médaille de bronze remportée au combiné alpin des Jeux de Pékin, en 2022, par Crawford était la première médaille du Canada en ski alpin masculin depuis le bronze de Jan Hudec au super-G de 2014.
Les Championnats du monde de ski alpin, du 4 au 16 février à Saalbach, en Autriche, ainsi que la descente de Coupe du monde sur le parcours olympique de Bormio, du 26 au 29 décembre, sont deux des points d'intérêts de cette saison.
Kucera avertit toutefois que Bormio en décembre n'est pas Bormio en février, quand auront lieu les JO de 2026.
« Ce qui est intéressant, c'est que Bormio est une montagne beaucoup plus facile à skier en février qu'elle ne l'est en décembre, a expliqué Kucera. Elle est en plein soleil en février, tandis qu'en décembre, c'est l'un des endroits les plus sombres pour skier. C'est l'une des pistes le plus glacées et comptant le plus de bosses. Avec le manque d'éclairage, c'est extrêmement demandant. »
Alexander a terminé troisième de la descente de Bormio en 2023 te Crawford est monté sur la deuxième marche du podium en 2022.»
« C'est une montagne où les gars comptent quelques années d'expérience, a noté l'entraîneur. Il ne s'agit pas d'un événement qui n'a lieu qu'une fois. C'est une course que nous faisons chaque année et que les gars apprécient. Ils aiment à quel point elle est difficile, à quel point c'est un bon défi. »
Les Mondiaux de 2026 seront quant à eux une répétition générale en vue des Olympiques.
« C'est une autre occasion pour ces gars de découvrir ce que ça prend pour offrir une grosse performance quand ça compte vraiment, a dit Kucera. C'est le même genre de qualités qu'ils doivent avoir en vue des JO, qui n'arrivent que tous les quatre ans. »
Erik Read, qui a participé à deux Jeux olympiques, n'a pas été sélectionné au sein de l'équipe nationale cette saison. Le vétéran de 33 ans finance donc lui-même sa saison sur le circuit. Il ne s'est toujours pas qualifié pour une deuxième manche cette saison après deux slaloms et un géant.
Un slalom géant est au calendrier de Beaver Creek dimanche prochain.