Mario Balotelli, une épine dans le pied
Soccer lundi, 10 déc. 2012. 10:12 jeudi, 21 nov. 2024. 10:18
LONDRES - L'Italien Mario Balotelli est une épine dans le pied de l'entraîneur de Manchester City Roberto Mancini, son compatriote, dont la mansuétude jamais démentie envers le talentueux mais fantasque attaquant n'a pas été payée de retour lors du choc de la Premier League perdu contre MU.
« J'adore Mario en tant que personne et en tant que footballeur, mais il faut qu'il commence à penser à son travail. Il a tout ce qu'il faut pour réussir et il ne peut pas continuer à jouer comme ça. Nous attendions plus de lui », s'est lamenté le manager dimanche après la défaite des « Citizens » (3-2), répétant un discours déjà servi maintes fois à son protégé, apparemment sans effet.
Contre toute attente, compte tenu de la médiocrité des performances récentes de son poulain dont le compteur de buts en Premier League reste bloqué à un cette saison en Premier League, Mancini l'a titularisé en pointe pour le grand derby aux côtés de Sergio Aguëro.
Grosse erreur que le scénario du match allait souligner de façon criante, car c'est seulement après le remplacement de l'Italien par un Carlos Tevez beaucoup plus entreprenant que City est revenu de 0-2 à 2-2 grâce à des buts de Yaya Touré et de Zabaleta. Et aurait dû obtenir un point mérité sans le coup franc chanceux de Van Persie dans les arrêts de jeu.
De là à rendre Mancini responsable d'une défaite qui rejette son équipe à six points de la tête, il n'y avait qu'un pas, allègrement franchi dès les premières questions de la conférence de presse d'après-match.
Trop cher pour Milan
« C'est facile de parler après-coup. Je pensais qu'il pouvait être dangereux », a tenté d'expliquer l'Italien, qui subit son deuxième échec grave en quelques semaines, après l'élimination dès le premier tour de la Ligue des champions.
L'entraîneur va-t-il demander le départ de son protégé, qu'il connaît mieux que personne pour avoir accompagné son éclosion au plus haut niveau à l'Inter Milan? De frasques en déception sportive, le jeune joueur de 22 ans, qui a encore manifesté sa mauvaise humeur dimanche au moment de quitter le terrain, ne semble pas loin d'avoir épuisé la patience de son mentor.
« Quand on a les qualités de Mario, c'est incroyable de les jeter comme ça par la fenêtre. J'ai connu d'autres garçons talentueux qui finalement n'ont rien donné. Je ne voudrais pas que cela lui arrive aussi », a dit Mancini.
Même si la décision était prise, vendre Balotelli ne sera pas chose facile car l'attaquant, recruté il y a deux ans pour 24 millions de livres (près de 30 millions d'euros), n'est pas à la portée de toutes les bourses. L'AC Milan, une des destinations évoquées, a déjà prévenu qu'il n'avait pas les moyens de se le payer. Les dirigeants de City, sauf à le brader, pourraient donc garder sur les bras le puissant attaquant (1,89 m, 88 kg).
À moins que quelques exploits ne les fassent changer d'avis. Après tout, la saison dernière aussi, l'Italien les avait mis en colère par une série de frasques - jets de fléchettes sur un stagiaire du club, incendie à son domicile provoqué par des feux d'artifice - avant de regagner leur indulgence en donnant le but du titre à Sergio Aguëro, dans les derniers instants du match décisif.
« J'adore Mario en tant que personne et en tant que footballeur, mais il faut qu'il commence à penser à son travail. Il a tout ce qu'il faut pour réussir et il ne peut pas continuer à jouer comme ça. Nous attendions plus de lui », s'est lamenté le manager dimanche après la défaite des « Citizens » (3-2), répétant un discours déjà servi maintes fois à son protégé, apparemment sans effet.
Contre toute attente, compte tenu de la médiocrité des performances récentes de son poulain dont le compteur de buts en Premier League reste bloqué à un cette saison en Premier League, Mancini l'a titularisé en pointe pour le grand derby aux côtés de Sergio Aguëro.
Grosse erreur que le scénario du match allait souligner de façon criante, car c'est seulement après le remplacement de l'Italien par un Carlos Tevez beaucoup plus entreprenant que City est revenu de 0-2 à 2-2 grâce à des buts de Yaya Touré et de Zabaleta. Et aurait dû obtenir un point mérité sans le coup franc chanceux de Van Persie dans les arrêts de jeu.
De là à rendre Mancini responsable d'une défaite qui rejette son équipe à six points de la tête, il n'y avait qu'un pas, allègrement franchi dès les premières questions de la conférence de presse d'après-match.
Trop cher pour Milan
« C'est facile de parler après-coup. Je pensais qu'il pouvait être dangereux », a tenté d'expliquer l'Italien, qui subit son deuxième échec grave en quelques semaines, après l'élimination dès le premier tour de la Ligue des champions.
L'entraîneur va-t-il demander le départ de son protégé, qu'il connaît mieux que personne pour avoir accompagné son éclosion au plus haut niveau à l'Inter Milan? De frasques en déception sportive, le jeune joueur de 22 ans, qui a encore manifesté sa mauvaise humeur dimanche au moment de quitter le terrain, ne semble pas loin d'avoir épuisé la patience de son mentor.
« Quand on a les qualités de Mario, c'est incroyable de les jeter comme ça par la fenêtre. J'ai connu d'autres garçons talentueux qui finalement n'ont rien donné. Je ne voudrais pas que cela lui arrive aussi », a dit Mancini.
Même si la décision était prise, vendre Balotelli ne sera pas chose facile car l'attaquant, recruté il y a deux ans pour 24 millions de livres (près de 30 millions d'euros), n'est pas à la portée de toutes les bourses. L'AC Milan, une des destinations évoquées, a déjà prévenu qu'il n'avait pas les moyens de se le payer. Les dirigeants de City, sauf à le brader, pourraient donc garder sur les bras le puissant attaquant (1,89 m, 88 kg).
À moins que quelques exploits ne les fassent changer d'avis. Après tout, la saison dernière aussi, l'Italien les avait mis en colère par une série de frasques - jets de fléchettes sur un stagiaire du club, incendie à son domicile provoqué par des feux d'artifice - avant de regagner leur indulgence en donnant le but du titre à Sergio Aguëro, dans les derniers instants du match décisif.