En plus de présenter son deuxième joueur désigné au public pour la première fois, l’Impact de Montréal réservait une surprise de taille aux amateurs avec l’embauche du défenseur central espagnol Adrian Lopez Rodriguez.

« Ils seront prêts à jouer bientôt »
« Ils seront prêts à jouer bientôt »

Les deux nouvelles acquisitions de renom ont fait connaissance avec les médias montréalais. Même si c’était leur premier bain public en sol canadien, les deux joueurs n’ont pas démontré de timidité et leur personnalité respective semble bien cadrer avec celle de l’organisation, ce qui était un objectif essentiel pour les recruter.

« Nous avons connu une première moitié de saison très positive donc ce n’est pas toujours évident de procéder à des changements, mais nous avons fait beaucoup de recherches sur leur personnalité et ils vont bien s’intégrer, ce qui m’a permis de rassurer l’équipe à ce sujet », a commenté le directeur sportif Nick De Santis en vantant le travail d’arrière-scène de Matt Jordan, Adam Braz  et Daniel Pozzi pour ces embauches.

Nul doute, l’Impact a décidé de ne pas lésiner sur les moyens en raison du potentiel prouvé par la formation sur le terrain. Les ajouts de Hernan Bernardello et Lopez permettront à l’entraîneur Marco Schällibaum de miser sur un groupe plus complet en vue du dernier droit de la campagne, des séries éliminatoires et de la Ligue des champions de la CONCACAF.

« Ce sont deux éléments clés pour compléter notre saison, mais aussi pour le futur », a d’abord indiqué De Santis à propos de ces joueurs de 26 ans.

Cependant, le pilote suisse devra trouver une façon de garder heureux les piliers de son club en répartissant le temps d’utilisation. Depuis le début de la saison 2013, Alessandro Nesta n’a pas souvent cédé sa place, mais l’ajout de Lopez devrait changer la donne.

En théorie, Nelson Rivas aurait dû permettre cette flexibilité, mais il n’a jamais pu se remettre d’une blessure et il a été placé sur la liste des blessés pour créer de l’espace.

Le fait d’attirer des joueurs de cette qualité au sommet de leur carrière confirme l’attrait de l’Impact sur la planète soccer. L’organisation récolte les dividendes de la première étape qui consistait à ajouter des joueurs de grande réputation comme Nesta et Di Vaio.

« Plusieurs éléments ont permis l’acquisition de ces joueurs, mais Marco Di Vaio et Alessandro Nesta ouvrent des portes pour nous et donnent de la crédibilité. De plus, ces ajouts cadrent avec notre philosophie de dénicher les meilleurs joueurs », a déclaré le directeur sportif.

D’ailleurs, Bernardello avait été approché par quelques formations de prestige avant d’embarquer dans l’aventure québécoise.

« J’ai été approché par d’autres équipes, mais Montréal avait démontré son intérêt très tôt et l’équipe fait belle figure en MLS. De plus, j’ai apprécié la transparence de Nick De Santis dans le processus », a expliqué Bernardello.

Lui et Lopez ne semblent pas voir la MLS comme un tremplin pour retourner dans des ligues plus réputées.

« Je viens en MLS pour rester ici parce que je crois que cette ligue sera parmi les meilleures dans environ trois ans. J’ai l’intention de rester dans ce circuit », a soutenu Lopez.

Une présence qui ne saurait tarder

Ayant été incommodé par des symptômes de la grippe, Bernardello a dû retarder sa première sortie publique et il n’affrontera pas le Sporting de Kansas City samedi au Stade Saputo. Lopez sera aussi spectateur pour ce match et leur première sortie dépendra de leur condition physique avant tout.

Les gestes importants des dirigeants devraient motiver au plus haut point l’effectif en commençant par la partie cruciale de samedi contre Kansas City qui occupe le premier rang de l’Association Est.

La rivalité bien installée entre l’Impact et le Sporting permettra aussi aux nouveaux venus de découvrir l’intensité qui règne dans la MLS. Pour l’instant, Kansas City possède une avance de quatre points, mais l’Impact a joué deux matchs de moins.

Les hommes de Schällibaum, qui n’ont pas savouré la victoire depuis cinq matchs, fouleront le terrain encore 15 fois en saison régulière.

Lopez était à l’aise pour s’exprimer en anglais contrairement à Bernardello qui a dû recourir aux services d’une interprète.

Les ajouts de ces deux joueurs de langue espagnole ont permis à De Santis de suggérer – avec humour - à son entraîneur d’ajouter cette cinquième langue à son répertoire.