Arrivée de Dzemaili : les derniers détails réglés « dans les prochains jours »
Impact mardi, 2 mai 2017. 14:01 mardi, 2 mai 2017. 15:31MONTRÉAL - Mauro Biello a confirmé mardi que les derniers détails entourant l’arrivée imminente du milieu de terrain Blerim Dzemaili seront réglés « dans les prochains jours ».
Un flou a longtemps persisté quant à la date exacte de l’arrivée de Dzemaili, qui a été embauché à titre de joueur désigné durant l’hiver. Originalement attendu vers le milieu de l’été, l’international suisse devrait finalement se pointer à Montréal dès la semaine prochaine.
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Dzemaili évoluait cette saison au Bologne FC, un club de la Serie A qui est aussi la propriété de Joey Saputo. En fin de semaine, le directeur sportif de la formation italienne, Claudio Fenucci, a confirmé aux médias locaux que Dzemaili serait en mesure de quitter prématurément pour le Canada maintenant que Bologne s’était officiellement placé à l’abri de la relégation.
Le milieu de terrain de 31 ans sera un cadeau tombé du ciel pour Biello, dont l’équipe peine à se mettre en marche depuis l’ouverture du calendrier MLS. L’Impact n’a gagné qu’un seul de ses huit premiers matchs et occupe le dixième et avant-dernier rang du classement de l’Association Est.
« Quand on parle de fraîcheur, de qualité, d’expérience, c’est un joueur qui va nous amener tout ça, c’est sûr, anticipe l’entraîneur montréalais. Et quand un joueur de cette trempe arrive - je pense à ce qu’on a vu avec Didier, avec Di Vaio, avec Piatti - son impact va au-delà de ce qu’il peut lui-même apporter sur le terrain. Ça amène le groupe à un autre niveau, ça pousse les autres à être meilleurs. C’est quelque chose qui va aider l’équipe. »
Dzemaili a marqué huit buts et ajouté trois passes décisives en 31 matchs cette saison avec Bologne.
« Selon ce que j’ai vu, c’est un joueur qui n’a pas peur de tirer, d’être proche de la surface, rapporte Patrice Bernier. On parle de lui comme un milieu offensif, mais il peut peut-être aussi jouer le rôle d’un deuxième attaquant. Il va apporter quelque chose de différent à l’équipe et ça va sûrement enlever de la pression à Nacho [Piatti] et aider Matteo [Mancosu] ou [Anthony] Jackson à l’avant pour créer plus d’espaces et de surnombres dans la surface. »
Evan Bush croit que l’arrivée de sang neuf au sein du vestiaire procurera à tout le monde une page blanche sur laquelle écrire l’histoire du reste de la saison.
« Ça sera un vent de fraîcheur en ce sens où on pourra se dire : "Ok, c’est un nouveau départ, recommençons sur de bonnes bases", prévoit le gardien. Son arrivée devrait changer la dynamique du groupe. Pas qu’elle soit mauvaise présentement, mais il y a toujours place à l’amélioration et c’est une bonne chose de pouvoir compter sur un joueur comme lui dans un avenir rapproché. »
« Il ne connaît pas nos problèmes, il n’a pas vécu notre début de saison, donc il arrive avec un état d’esprit libéré », illustre Bernier.
Du changement à prévoir à D.C.
L’ajout de Dzemaili devrait améliorer instantanément un secteur problématique chez l’Impact depuis le début de la saison.
Lors du tout premier match de la campagne, à San Jose, les Earthquakes avaient dominé le milieu malgré le déploiement d’un schéma tactique qui procurait un avantage numérique à l’Impact. À Chicago, le trio central montréalais avait souvent paru dépassé devant la constellation du Fire composée de Schweinsteiger, McCarty et Juninho.
En fin de semaine dernière, après un revers contre les Whitecaps de Vancouver, Biello a qualifié son milieu de terrain de « lent et réactif ». Au sujet de Bernier, Hernan Bernardello et Marco Donadel, le coach a dit qu’ils étaient « toujours en retard et se sortaient du jeu. »
Bernier connaît somme toute un excellent début de saison, mais le capitaine est aussi, à 37 ans, le doyen de l’équipe. Donadel joue en dépit d’une blessure à un genou qui l’empêche de s’entraîner à plein régime. De plus, sa forme physique a souvent soulevé des interrogations dans le passé. Quant à Bernardello, ses efforts semblent souvent mal dosés et inefficaces.
« Les performances vont parler, a répondu Biello quand un reporter lui a demandé si Bernardello était "en train de se sortir de l’alignement". Hernan amène quelque chose au niveau de sa capacité de fermer et regagner le ballon. C’est ce que je lui demande. Mais à la fin, il faut qu’on ait des performances qui vont rendre mes choix plus faciles. Présentement, on a une victoire en huit matchs et il n’y a pas un joueur qui peut se sauver. Il y a des bons moments sur la surface, mais il y a aussi des choses qu’on doit faire mieux. »
On ignore quand Dzemaili sera en mesure d’apporter une contribution concrète sur le terrain une fois débarqué au Québec, mais Biello ne semble pas avoir l’intention d’attendre son deuxième joueur désigné avant de chercher des pistes de solutions. Selon ce qu’il a laissé entendre mardi, l’entraîneur pourrait brasser ses cartes en offrant un départ à Adrian Arregui, Calum Mallace ou Louis Béland-Goyette en fin de semaine contre D.C. United.
« La fraîcheur au milieu de terrain, c’est important et je vais donner la chance à certains joueurs d’en amener. Je ne peux pas rester comme ça. Il faut que je change certains éléments et voir ce que ça donne.
Le trio Bernardello-Bernier-Donadel a été utilisé dans cinq des huit matchs de l’Impact cette saison. Mallace a obtenu deux départs - une assignation de dernière minute à New York et une heure de jeu contre Atlanta - et Arregui a été titularisé une seule fois, à Chicago. L’Argentin a vu de l’action dans quatre rencontres depuis son arrivée en MLS.