Le bulletin des joueurs de l'Impact contre le Toronto FC
Impact jeudi, 29 oct. 2015. 22:31 dimanche, 24 nov. 2024. 07:16Mauro Biello connaît bien ses joueurs. Mauro Biello connaît bien ses adversaires. Et Mauro Biello sait analyser les bons et les moins bons côtés d’une victoire. Alors qu’on s’attendait à une formation partante pratiquement identique à celui du match de dimanche, Biello a fait le pari d’y aller avec un 4-3-3 composé de milieux vétérans pour embêter Toronto là où le club ontarien avait eu le dessus. Il n’a fallu que 45 minutes de jeu pour être convaincu que le risque en valait la chandelle.
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La titularisation de Patrice Bernier aura permis au onze montréalais d’avoir un peu plus longtemps le ballon, de mettre plus rapidement Cheyrou sous pression et d’ouvrir la marque sur un joli moment d’inspiration du capitaine. Autre prestation digne de mention, celle d’Ignacio Piatti, intenable sur le flanc et auteur du second filet. Devant l’Argentin, le Brésilien Jackson n’avait pas l’air de savoir sur quel pied danser, mais il était déjà trop tard pour signaler à son entraîneur que le poste de latéral droit n’est pas celui pour lequel il a été formé.
Enfin, le bloc défensif montréalais peut lui aussi être fier de sa performance. Il reste bien quelques mouvements à peaufiner et une transition vers l’avant à améliorer. Il n’en demeure pas moins que les défenseurs et le gardien paraissent bien concentrés. L’Impact joue à un niveau supérieur à son rendement moyen cette année.
L’aventure se poursuit donc dimanche à domicile contre le Crew de Columbus. Un duel qui promet entre deux équipes qui se ressemblent beaucoup.
Voici le bulletin des joueurs
Evan Bush : 7,5/10 Moins occupé que dimanche dernier mais tout aussi solide. Son arrêt contre le coup franc de Giovinco en deuxième mi-temps empêche le TFC de recommencer à y croire.
Ambroise Oyongo : 7,5/10 Physique dans ses interventions. Il neutralise l’apport d’Osorio et prête main forte à ses coéquipiers contre Giovinco.
Laurent Ciman : 8/10 Dirige la manoeuvre, si bien qu’il n’a pas à glisser au sol aussi souvent qu’en d’autres matchs cette saison. Autour de lui, la défense respire de sérénité.
Victor Cabrera : 8/10 Répond présent à chaque ballon dirigé en sa direction. Ajoutons qu’il contrôle bien ses émotions, ce qui montre qu’il a appris de ses matchs moins réussis cette saison.
Donny Toia : 7/10 Domine les duels lorsqu’il n’a pas le ballon. Ça se complique un peu pour lui lorsqu’il en prend possession et qu’on le met sous pression. Doit trouver un relais plus rapidement pour améliorer la transition.
Marco Donadel : 7,5/10 Autre performance maîtrisée du distributeur. Il profite de la présence d’un autre milieu à ses côtés pour mieux couvrir les lignes de passes vers Giovinco.
Nigel Reo-Coker : 7/10 Fait son boulot contre Bradley et déclenche la contre-attaque qui mène au premier but. Lui aussi, heureux aux côtés de Donadel et Bernier.
Patrice Bernier : 9/10 Grand match du capitaine, le véritable architecte de la victoire. Sûr de lui, il permet aux siens d’avoir plus de possession et saisit l’occasion de marquer le but gagnant sur une échappée.
Dilly Duka : 6,5/10 On sent sa nervosité en début de rencontre alors qu’on remarque quelques touches de ballon moins assurées. Progresse en cours de match et trouve une belle ouverture qui mènera au troisième but montréalais.
Ignacio Piatti : 9/10 On parlait d’un joueur des grandes occasions. Rarement a-t-on vu l’artiste se faire autant plaisir au Stade Saputo qu’en première demie. Contre ce Nacho souriant, Toronto n’a jamais trouvé de solution.
Didier Drogba : 7,5/10 Pour une fois, il n’est pas l’unique centre d’attention de l’attaque des siens. Trouve néanmoins le moyen de se faire oublier et de marquer sur une passe ingénieuse de Bernier.
REMPLAÇANTS
Calum Mallace : 6,5/10 Tonifiant. Il rehausse le niveau d’énergie en pressing au milieu de terrain.
Kyle Bekker : 6,5/10 Joue un rôle similaire à celui de Mallace dans un registre un peu plus avancé.
Dominic Oduro : P/N Joue très peu de temps alors que l’issue de la rencontre est déjà scellée.