Anthony Jackson-Hamel n'a jamais douté de ses capacités en MLS ou en équipe nationale
Impact jeudi, 13 juil. 2017. 12:30 dimanche, 24 nov. 2024. 13:48*Retrouvez l'entrevue intégrale d'Anthony Jackson-Hamel avec Olivier Brett et Patrick Leduc dans la dernière édition de la baladodiffusion « Loin de s'en foot » ici.
Anthony Jackson-Hamel découvre les bonheurs de l'équipe canadienne senior, alors qu'il vit sa première Gold Cup en sélection nationale. En quête du premier rang de son groupe malgré des oppositions relevées comme celles du Costa Rica ou du Honduras, Jackson-Hamel et les Canadiens ont un objectif clair.
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« On se voit beaucoup plus loin que la phase de groupes. On se concentre sur le moment présent, on n'a pas le choix, mais au fond de nous on veut aller plus loin. [...] Vendredi, face au Honduras, c'est la victoire qu'on veut. On ne se le cache pas, la première position est là en tête », a-t-il indiqué aux animateurs de la baladodiffusion Loin de s'en foot, Olivier Brett et Patrick Leduc.
Sur un plan plus personnel, Jackson-Hamel est parfois relégué à un rôle plus défensif malgré son poste d'attaquant avec l'équipe nationale. Il croit être en mesure de s'adapter. Ce dernier affirme aussi que malgré un début de saison plus difficile en 2015-2016, il n'a jamais douté de ses capacités.
« Je savais que j'avais le niveau pour la MLS et l'équipe nationale. Il s'agissait d'avoir la bonne opportunité et il a fallu l'attendre, mais j'y croyais. Ici avec l'équipe, j'ai un rôle différent de celui avec l'Impact. On me demande parfois de jouer le rôle d'attaquant défensif. Je ne suis pas habitué à le faire, mais ça ne me dérange pas du tout lorsqu'on me le demande! », affirme celui qui a participé à la première victoire du Canada en six ans à la Gold Cup, vendredi dernier, contre la Guyane française.
Une mentalité appelée à être changée
À l'occasion d'une première compétition d'envergure avec son nouveau sélectionneur, Octavio Zambrano, l'équipe canadienne commence à découvrir les mentalités que veut amener l'entraîneur équatorien. Jackson-Hamel en témoigne.
« Il nous apprend à ne pas craindre l'adversaire. À amorcer un match en se disant qu'on est du même niveau que l'adversaire, qu'on peut faire un résultat contre n'importe quelle équipe. Le Canada est un bon pays qui peut rivaliser et c'est ce que l'entraîneur veut nous faire comprendre. »
Par ailleurs, jumelés à leurs bons résultats, les Canadiens constatent un engouement grandissant pour l'équipe nationale senior.
« Lorsqu'on ouvre les médias sociaux, on voit que l'engouement est là de plus en plus et on reçoit les encouragements des partisans. Ça fait vraiment plaisir. »
*D'après une entrevue de « Loin de s'en foot »