Jürgen Klinsmann a été limogé lundi de son poste de sélectionneur des États-Unis qu'il occupait depuis juillet 2011 après deux défaites la semaine dernière qui ont compromis la qualification pour le Mondial 2018 en Russie.

« Nous avons pris la difficile décision de nous séparer de Jürgen Klinsmann, notre sélectionneur et directeur technique national », a annoncé US Soccer dans un communiqué.

La Fédération américaine n'a pas révélé le nom du successeur de l'ancien international allemand, mais son président Sunil Gulati tiendra une conférence de presse mardi, a-t-elle précisé.

Bruce Arena, ancien sélectionneur des États-Unis et actuel entraîneur du Galaxy de Los Angeles, tiendrait la corde.

Klinsmann, 52 ans, était sous le feu des critiques depuis la défaite contre le Mexique à domicile (2-1) et, quatre jours plus tard, la déroute au Costa Rica (4-0).

Les État-Unis sont derniers du 5e et dernier tour des éliminatoires de la zone CONCACAF, alors que les trois premiers seulement de ce mini-championnat opposant six équipes seront directement qualifiés pour la Coupe du monde en Russie, le 4e disputant un barrage intercontinental

Klinsmann, ancien sélectionneur de l'Allemagne (2004-2006) et entraîneur du Bayern Munich (2008-2009), était contesté depuis le Mondial 2014, où son équipe était sortie d'un groupe très relevé comprenant l'Allemagne, le Portugal et le Ghana, avant de tomber avec les honneurs en 8e de finale contre la Belgique (2-1).

Depuis, l'ancien attaquant passé notamment par Stuttgart, l'Inter Milan, Monaco, le Bayern Munich et Tottenham, a enchaîné les contre-performances.

Son équipe a terminé à une décevante 4e place de la Gold Cup 2015 organisée à domicile et n'a pas décroché sa qualification pour la Coupe des Confédérations 2017 après sa défaite dans un barrage contre le Mexique (3-2 a.p.).

Il avait toutefois consolidé sa position en conduisant son équipe à la 4e place de la Copa America du Centenaire en juin dernier, en surclassant notamment le Costa Rica (4-0).

Mais la déroute contre ce même Costa Rica, cinq moins plus tard, la plus large défaite de « Team USA » depuis 1957, a scellé son sort.

Dans un entretien au New York Times publié lundi, il avait pourtant affirmé « ne pas avoir peur pour son avenir ».

« Je suis confiant, nous allons empocher les points nécessaires pour nous qualifier et je pense même que nous pouvons gagner le groupe », avait insisté « Klinsi » dont le bilan final à la tête des États-Unis est de 55 victoires, 27 défaites et 16 nuls.