Marc Dos Santos quittera son poste avec le Fury d'Ottawa avec l'espoir d'accéder à la MLS
MLS mardi, 15 sept. 2015. 11:11 mardi, 15 sept. 2015. 16:09MONTRÉAL - Marc Dos Santos dirigera une équipe de la Ligue majeure de soccer la saison prochaine, mais ce ne sera pas l'Impact de Montréal.
Dos Santos quittera son poste d'entraîneur-chef du Fury d'Ottawa, dans la Ligue nord-américaine de soccer, à la fin de la saison afin de poursuivre une opportunité avec une organisation de la MLS. Il reste quelques détails à fignoler mais, selon le principal intéressé, l'annonce de son embauche devrait avoir lieu « d'ici les prochaines semaines ».
« Les pourparlers se sont déroulés cette saison et je ne pouvais laisser passer l'opportunité de diriger une équipe en première division nord-américaine, a expliqué Dos Santos en entrevue téléphonique avec La Presse Canadienne. J'entretiens des liens avec certaines personnes (du club avec lequel je me suis entendu) que je connaissais déjà, et là en 2015 l'opportunité a commencé à se dessiner.
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« La seule chose que je peux dire, c'est que ce ne sera pas un club canadien. »
Comme l'a indiqué notre collègue Patrick Leduc, le Sporting de Kansas City pourrait être une destination pour Dos Santos puisqu'il connaît très bien l'entraîneur adjoint Kerry Zavagnin.
Le Fury a indiqué par voie de communiqué, mardi matin, qu'il avait donné sa permission à une organisation de la MLS d'entrer en négociations de contrat avec Dos Santos.
« Marc a fait de l'excellent boulot pour nous, d'autres clubs en ont pris conscience et il poursuit son trajet avec l'intention de grimper aux niveaux supérieurs du sport, a expliqué le président du Fury, John Pugh. Nous remercions Marc pour ses deux saisons de service avec le Fury et lui souhaitons le meilleur dans le futur. »
Sous la direction de Dos Santos, le Fury, qui en est à sa deuxième saison d'existence, a grimpé au sommet du classement avec huit matchs à jouer pour s'assurer d'une première participation aux séries éliminatoires. La fiche de l'équipe est de neuf victoires, quatre défaites et neuf matchs nuls au total.
Pendant la première saison de l'équipe sous la direction de Dos Santos, le Fury a compilé un dossier de 7-14-6.
« Biello mérite sa chance »
Ce n'est pas parce que Dos Santos dirige présentement une équipe ontarienne et qu'il réorientera sa carrière vers les États-Unis la saison prochaine qu'il ne suit pas l'actualité entourant l'Impact.
Rappelons que le 30 août dernier, Frank Klopas a été congédié par le onze montréalais et remplacé, sur une base intérimaire, par l'entraîneur adjoint Mauro Biello.
Adam Braz, le directeur technique de l'Impact, a indiqué que Biello occupera sa nouvelle fonction jusqu'à la fin de la saison. Dos Santos a profité de la tribune qui lui était offerte pour livrer un vibrant plaidoyer en faveur de son vieil ami, Biello.
« L'Impact a un excellent entraîneur en ce moment en Mauro Biello. Il mérite sa chance, parce qu'il a travaillé beaucoup pour obtenir cette opportunité-là. » Il a été l'adjoint de nombreux entraîneurs et il connaît très bien l'organisation, a-t-il rappelé. Il a été capitaine et entraîneur adjoint, donc il mérite sa chance. »
Dos Santos, qui est âgé de 38 ans, avait obtenu son premier poste d'entraîneur-chef d'une équipe professionnelle de soccer avec l'Impact en 2009, en remplacement de John Limniatis. Il a ensuite mené l'équipe à son troisième championnat de la USL.
Le 28 juin 2011, le propriétaire de l'Impact Joey Saputo annonçait avoir accepté la démission de Dos Santos, ouvrant la porte à Nick De Santis. Dos Santos assure qu'il entretient une bonne relation avec le club montréalais, et ne ferme d'ailleurs pas la porte à un éventuel retour au bercail.
« J'ai une excellente relation avec l'Impact, avec Nick De Santis, avec Mauro Biello et avec Joey Saputo, a énuméré Dos Santos. Quand j'ai quitté l'Impact, c'était un moment très émotif; on sentait que le club avait besoin d'une nouvelle direction. Tout va bien entre moi et l'Impact, et peut-être qu'un jour je vais revenir écrire une autre page de l'histoire de l'équipe. Mais ce n'est pas aujourd'hui, ni dans les prochaines années, ça c'est sûr. »