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RÉSULTATS

Baptême réussi pour Thomas Tuchel avec l'Angleterre

Dan Burn et Thomas Tuchel - PC
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L'équipe d'Angleterre a offert à son nouveau sélectionneur Thomas Tuchel une première maîtrisée et sans complication contre la modeste Albanie (2-0), vendredi à Wembley en ouverture des qualifications pour le Mondial-2026.

Il faudra bien sûr juger la valeur de son équipe quand le niveau d'adversité s'élèvera mais, en attendant, l'Allemand a réussi son baptême à la tête des « Three Lions », avec des bribes de football enthousiasmant et une victoire au bout d'un match à sens unique.

« Nous allons nous améliorer pour mettre en place un rythme plus élevé et être simplement un peu plus dangereux devant le but, mais c'est une étape à la fois. Nous serons meilleurs, j'en suis sûr », a-t-il commenté en conférence d'après-match.

L'ancien entraîneur du Paris Saint-Germain ou de Chelsea, entre autres, a été accueilli par une banderole "Welcome to the home of football, Thomas" (bienvenue dans la maison du football) déployée par la fédération en bas d'un virage. Mais il n'a pas débarqué en rock-star, non plus, face à un public plus curieux que chaleureux.

Sa première composition d'équipe, très scrutée, a mis à l'honneur Marcus Rashford, l'ex-banni de Manchester United, revenu en forme à Aston Villa où il est prêté, et de retour en sélection pour la première fois en un an.

L'ailier gauche s'est montré disponible devant et généreux dans le repli défensif, comme Phil Foden d'ailleurs de l'autre côté.

Mais les regards se sont davantage tournés vers la défense, où deux bizuts ont étrenné leur première cape avec panache: l'arrière central de Newcastle, Dan Burn, devenu international à 32 ans, et la jeune sensation d'Arsenal, Myles Lewis-Skelly.

À 18 ans, et six mois après ses débuts professionnels, la comète des "Gunners" a plongé dans le grand bain international avec délice, sans être inhibé par Wembley et ses quelque 82.380 spectateurs recensés.

Le latéral gauche a marqué le premier but de l'ère Tuchel avec sang froid, en glissant le ballon entre les jambes du gardien après une superbe passe entre les lignes signée Jude Bellingham (20e, 1-0).

Lewis-Skelly comme un grand

Il a fallu cette inspiration laser du Madrilène pour prendre à défaut le bloc bas concocté par Sylvinho et ses hommes, venus à Londres avec une équipe bien moins richement dotée que celle de leurs hôtes.

Les Anglais avaient eux quelques absents notables, en défense (Stones, Maguire, Alexander-Arnold...) et en attaque (Watkins, Palmer) notamment, mais cela a permis à Tuchel de tester d'autres options.

Lewis-Skelly a marqué des points, donc, à un poste d'arrière-gauche où il y a une place à prendre de manière pérenne. En défense centrale, "Big" Dan Burn (198cm) n'est pas passé inaperçu et aurait même pu marquer, lui aussi, si sa tête ne s'était pas écrasée sur la barre transversale (42e).

Le but du break est finalement venu assez tardivement, sur un centre de Declan Rice contrôlé de la jambe puis repris du droit, sans élan, par le buteur maison Harry Kane (77e, 2-0).

Tuchel a insisté toute la semaine sur "l'équilibre" à bâtir entre les générations et il ne pouvait pas rêver d'un meilleur symbole que celui offert par le tableau d'affichage avec Lewis-Skelly, le novice tout juste sorti de l'adolescence, et Kane le capitaine aux 104 sélections.

La suite s'écrira lundi (20h45) également à Wembley contre la Lettonie, un des autres adversaires du groupe K avec Andorre et la Serbie.

 

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