Affaire Aubut : Le COC examine sa politique contre le harcèlement sexuel
Sports divers lundi, 5 oct. 2015. 18:59 jeudi, 12 déc. 2024. 09:39Secoué par la démission de son président à la suite d'allégations de harcèlement sexuel, le Comité olympique canadien (COC) a déclaré que ses politiques en milieu de travail devront être resserrées afin de faciliter la dénonciation.
Marcel Aubut a démissionné après que des femmes l'eurent accusé de harcèlement, en émettant notamment des commentaires à connotation sexuelle et en les touchant sans leur consentement. Ce dénouement est spectaculaire pour un homme qui a marqué d'un sceau indélébile le mouvement olympique au Canada.
Tricia Smith, qui fut l'adversaire d'Aubut dans l'élection pour la présidence du COC en 2009, agira à titre de présidente par intérim jusqu'à la tenue d'une élection lors d'une rencontre au bureau du COC en novembre. La nouvelle présidente complétera le mandat d'Aubut, qui devait arriver à échéance au printemps 2017.
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Smith n'était pas disponible pour des commentaires lundi. L'ex-championne d'aviron a déclaré dans une lettre adressée aux fédérations sportives du Canada que des enquêteurs indépendants entreprendront une révision des politiques internes sur la conduite en milieu de travail et qu'ils devront soumettre des recommandations sur la façon de déposer une plainte de façon moins stressante.
« Les événements de la semaine dernière nous ont fait réfléchir à ce que nous pouvons faire pour nous assurer que nous avons un milieu de travail qui est compatible avec les idéaux et les normes du COC et du mouvement olympique », a dit Smith dans une lettre dont a obtenu copie La Presse Canadienne.
« Un défi que nous avons soumis à nos experts indépendants, c'est de savoir comment s'assurer que toutes les victimes de harcèlement et de harcèlement sexuel se sentent totalement confortables avec le dépôt d'une plainte, si elles ont l'impression d'être maltraitées. Nous prévoyons que nous devrons améliorer nos mécanismes à cet égard. »