4e de suite pour Nadal à Monte Carlo
Tennis dimanche, 27 avr. 2008. 11:18 mercredi, 4 déc. 2024. 13:55
MONTE CARLO - Rafael Nadal reste invincible sur la terre battue de Monte Carlo où il a réussi dimanche un quadruplé inédit dans le tennis moderne en battant Roger Federer pour la troisième fois d'affilée en finale en deux sets 7-5, 7-5.
L'Espagnol a mis fin à neuf mois de disette correspondant, sans mystère, à la période où le circuit s'éloigne de la surface ocre sur laquelle il a remporté 19 de ses 24 titres.
Fidèle à la stratégie qu'il a toujours employée contre son grand rival, Nadal a pilonné le revers de Federer avec son grand coup droit de gaucher lifté. Il a couvert un terrain immense avec ses jambes incroyables pour mettre en échec les offensives adverses.
Tactiquement, le match n'a pas été très différent des précédents affrontements entre les deux hommes sur terre battue (Nadal mène désormais 7 à 1), et notamment de la finale de l'année dernière, mais en revanche le déroulement n'a pas été du tout le même.
98 sur 99
L'an passé, le Majorquin n'avait jamais tremblé, cette fois-ci il s'est fait breaké à deux reprises dans le premier set, avant de recoller immédiatement, et dans le deuxième il a même été mené 4 jeux à 0 avec deux services de retard.
"Mon idée à ce moment-là c'était de ne pas prendre 6-0 ou 6-1 pour pouvoir attaquer le troisième dans de bonnes conditions", a-t-il avoué.
Mais contre Nadal sur terre battue, Federer marche en permanence sur une corde raide et finit toujours par craquer. Dimanche, le Suisse s'est carrément effondré, perdant sept des huit derniers jeux du match.
L'équation Nadal sur terre battue reste donc plus insoluble que jamais pour le N.1 mondial. En tentant de le déborder du fond du court, il commet trop d'erreurs (40 dimanche) et finit avec un ratio fautes/points gagnants trop défavorable, même avec sa meilleure arme, le coup droit (7 points contre 22 fautes).
La montée au filet, qu'il a beaucoup utilisée dimanche, n'est pas non plus la solution miracle (15 points sur 28 tentatives).
L'insatiable Nadal, vainqueur aussi du double en Principauté dans la foulée du simple en compagnie de son compatriote Tommy Robredo, semble donc parti pour une quatrième année d'hégémonie sur la terre battue, surface sur laquelle il a gagné 98 de ses 99 derniers matches (sa série actuelle est de 17 victoires). D'autant qu'il peut encore élever son niveau de jeu par rapport à la finale de Monte Carlo, notamment en limitant le nombre de ses fautes directes (20).
Direction Barcelone
Auteur d'un quadruplé sans équivalent en Principauté depuis 1914, l'Espagnol va tenter le même exploit à Barcelone, dès cette semaine, et à Rome, la suivante, dans deux tournois où il est également triple tenant du titre.
L'apothéose est programmée pour Roland-Garros début juin, quelques jours après son 22e anniversaire.
"C'est une très bonne préparation. Mais je ne pense pas encore à Paris. Ce n'était que mon premier tournoi sur terre de la saison. Pour le moment, je me concentre sur Barcelone", a dit le N.2 mondial.
Malgré la défaite, Federer n'a eu aucun mal à tirer un bilan positif de sa semaine. Après une série inquiétante de défaites lors des trois premiers mois de la saison, après avoir frôlé la défaite au premier tour contre le 137e mondial, le N.1 mondial est redevenu lui-même.
"Ca fait longtemps que je ne me suis plus senti si bien. Avoir battu de bons joueurs ici comme Nalbandian et Djokovic, c'est très positif", a dit le Suisse, qu'on reverra à Rome.
L'Espagnol a mis fin à neuf mois de disette correspondant, sans mystère, à la période où le circuit s'éloigne de la surface ocre sur laquelle il a remporté 19 de ses 24 titres.
Fidèle à la stratégie qu'il a toujours employée contre son grand rival, Nadal a pilonné le revers de Federer avec son grand coup droit de gaucher lifté. Il a couvert un terrain immense avec ses jambes incroyables pour mettre en échec les offensives adverses.
Tactiquement, le match n'a pas été très différent des précédents affrontements entre les deux hommes sur terre battue (Nadal mène désormais 7 à 1), et notamment de la finale de l'année dernière, mais en revanche le déroulement n'a pas été du tout le même.
98 sur 99
L'an passé, le Majorquin n'avait jamais tremblé, cette fois-ci il s'est fait breaké à deux reprises dans le premier set, avant de recoller immédiatement, et dans le deuxième il a même été mené 4 jeux à 0 avec deux services de retard.
"Mon idée à ce moment-là c'était de ne pas prendre 6-0 ou 6-1 pour pouvoir attaquer le troisième dans de bonnes conditions", a-t-il avoué.
Mais contre Nadal sur terre battue, Federer marche en permanence sur une corde raide et finit toujours par craquer. Dimanche, le Suisse s'est carrément effondré, perdant sept des huit derniers jeux du match.
L'équation Nadal sur terre battue reste donc plus insoluble que jamais pour le N.1 mondial. En tentant de le déborder du fond du court, il commet trop d'erreurs (40 dimanche) et finit avec un ratio fautes/points gagnants trop défavorable, même avec sa meilleure arme, le coup droit (7 points contre 22 fautes).
La montée au filet, qu'il a beaucoup utilisée dimanche, n'est pas non plus la solution miracle (15 points sur 28 tentatives).
L'insatiable Nadal, vainqueur aussi du double en Principauté dans la foulée du simple en compagnie de son compatriote Tommy Robredo, semble donc parti pour une quatrième année d'hégémonie sur la terre battue, surface sur laquelle il a gagné 98 de ses 99 derniers matches (sa série actuelle est de 17 victoires). D'autant qu'il peut encore élever son niveau de jeu par rapport à la finale de Monte Carlo, notamment en limitant le nombre de ses fautes directes (20).
Direction Barcelone
Auteur d'un quadruplé sans équivalent en Principauté depuis 1914, l'Espagnol va tenter le même exploit à Barcelone, dès cette semaine, et à Rome, la suivante, dans deux tournois où il est également triple tenant du titre.
L'apothéose est programmée pour Roland-Garros début juin, quelques jours après son 22e anniversaire.
"C'est une très bonne préparation. Mais je ne pense pas encore à Paris. Ce n'était que mon premier tournoi sur terre de la saison. Pour le moment, je me concentre sur Barcelone", a dit le N.2 mondial.
Malgré la défaite, Federer n'a eu aucun mal à tirer un bilan positif de sa semaine. Après une série inquiétante de défaites lors des trois premiers mois de la saison, après avoir frôlé la défaite au premier tour contre le 137e mondial, le N.1 mondial est redevenu lui-même.
"Ca fait longtemps que je ne me suis plus senti si bien. Avoir battu de bons joueurs ici comme Nalbandian et Djokovic, c'est très positif", a dit le Suisse, qu'on reverra à Rome.