Passer au contenu principal

RÉSULTATS

Un quart de finale aux allures de finale de rêve entre Novak Djokovic et Carlos Alcaraz

Publié
Mise à jour

Un classique pour l'histoire: le quart de finale des Internationaux d'Australie entre Carlos Alcaraz et Novak Djokovic, mardi, sera déjà le huitième duel entre les deux champions, dont le vainqueur fera « un pas de plus » sur la route des records.

D'un côté du filet, le 3e mondial, âgé de 21 ans et en quête à Melbourne du seul titre du Grand Chelem qui manque à son palmarès. Si l'Espagnol y parvient, il sera le plus jeune joueur de l'histoire du tennis à avoir remporté les quatre tournois majeurs du tennis et fera tomber un record daté de 1938.

De l'autre, le vainqueur de 24 titres du Grand Chelem à 37 ans, un record qu'il partage avec la légende australienne Margaret Court mais dont le Serbe (7e mondial) deviendrait le seul détenteur s'il triomphait à Melbourne.

Après sa qualification pour les quarts de finale dimanche, et alors qu'il n'était pas encore certain d'affronter Djokovic, Alcaraz a affirmé que sa victoire contre Jack Draper (18e) en huitième constituait « un pas de plus » vers le record de précocité qu'il convoite.

« Mais je prends chaque jour après l'autre », a aussitôt nuancé l'Espagnol, pour qui l'édition 2025 du tournoi est l'avant-dernière occasion de devenir le plus jeune vainqueur des quatre tournois du Grand Chelem (Open d'Australie, Roland-Garros, Wimbledon, US Open).

Le plus jeune joueur à avoir complété sa collection est l'Américain Don Budge, vainqueur de Roland-Garros en 1938 à 22 ans et 363 jours. Alcaraz sera pour sa part âgé de 21 ans et 266 jours à la fin de l'édition 2025 de l'Open d'Australie, selon les statistiques de la Fédération internationale de tennis (ITF).

« Quand le tirage au sort a été effectué, je pense que beaucoup de gens se réjouissaient d'un possible match entre Alcaraz et moi en quart de finale. Nous y voilà », a glissé Djokovic avec gourmandise après sa victoire en huitième de finale contre Jiri Lehecka (29e).

Devenu un classique du tennis depuis leur premier mano a mano sur la terre battue de Madrid au printemps 2022, remporté en trois sets par l'Espagnol, le duel de mardi sera le huitième entre les deux joueurs.

« Ça me rappelle Nadal »

Ce match est pourtant aussi une première, puisque Carlitos et le Djoker ne s'étaient encore jamais rencontrés en quarts de finale d'un tournoi.

« Ce n'est pas le genre d'adversaire idéal pour un quart de finale », s'est amusé l'Espagnol, mené 4-3 dans ses confrontations directes avec le Serbe, qu'il n'a jamais battu sur dur.

Peu importe finalement puisqu' « en Grand Chelem, des quarts de finale à la finale, les joueurs en lice sont les meilleurs au monde. Si ce n'était pas Djokovic, ça aurait été d'autres joueurs du haut du classement » mondial, a souligné Alcaraz, qui a égalé son meilleur résultat à Melbourne en remportant son huitième de finale.

Djokovic s'attend de son côté à « une grosse bataille, comme ça a été le cas dans la plupart des matchs où l'on s'est affrontés ».

En dehors de la finale du dernier Wimbledon, remportée en trois sets par Alcaraz, ou du match pour le titre aux Finales ATP de 2023, gagnée en deux manches par le Serbe,« on s'est livré de longs combats, avec de longs échanges » à chacun des duels précédents.

« Ça me rappelle mes matches contre (son ex-rival désormais retraité Rafael) Nadal en termes d'intensité et d'énergie sur le court », poursuit le décuple vainqueur de l'Open d'Australie.

« C'est génial de le regarder jouer, un peu moins de l'affronter », a résumé Djokovic.