Gabriela Dabrowski, survivante du cancer du sein

Gabriela Dabrowski a révélé lundi qu'elle a été opérée deux fois pour traiter un cancer du sein à la suite d'un diagnostic obtenu au mois d'avril dernier.

La détentrice de trois titres du Grand Chelem en double a raconté son histoire sur les médias sociaux. Elle a révélé qu'elle suivait toujours des traitements, mais qu'elle était maintenant en mesure de mieux comprendre et gérer les effets secondaires.

L'athlète canadienne de 32 ans n'a pas laissé ses performances sur le terrain être affectés par le cancer. Après une pause de trois semaines, elle est revenue au jeu pour le tournoi de Nottingham, qu'elle a remporté en compagnie de sa partenaire néo-zélandaise Erin Routliffe.

Deux semaines plus tôt, elle était incapable de lever le bras assez haut pour servir.

« C'est un privilège de pouvoir me considérer comme une survivante », peut-on lire.

Depuis son diagnostic, Dabrowski a également atteint la finale en double à Wimbledon, la ronde des 16 aux Jeux olympiques de Paris en compagnie de la Québécoise Leylah Fernandez et les quarts de finale des Internationaux des États-Unis.

Elle a également été finaliste à l'Omnium Banque Nationale, à Toronto, et a terminé la campagne avec une victoire lors du dernier match des Finales de l'ATP. Elle est actuellement troisième au monde en double.

Dabrowski a partagé son histoire afin de souligner l'importance du dépistage et de la détection précoce des cancers ainsi que des saines habitudes de vie et d'alimentation.

« Mes intentions en partageant mon expérience est de mettre l'accent sur la qualité de vie qu'on peut maintenir quand le cancer est détecté rapidement, quand on a accès à des médecins et d'autres spécialistes qui sont hautement qualifiés et dédiés à leur pratique, quand on prend soin de notre santé mentale et de notre bien-être et quand on est entouré de gens qui nous soutiennent vraiment », soutient-elle.

Elle a ajouté qu'elle voyait maintenant la vie sous un autre jour. 

« Si vous m'avez vu sourire plus souvent sur les courts au cours des six derniers mois, c'était authentique, a-t-elle écrit. Mon état d'esprit est passé de "je dois (jouer au tennis sans gaspiller mes habiletés)" à "j'ai la chance [de jouer au tennis]". »