Dopage : l'UCI veut reprendre le contrôle
Cyclisme mercredi, 22 oct. 2008. 10:42 dimanche, 22 déc. 2024. 04:12
PARIS - Pat McQuaid, le président de l'Union cycliste internationale, a affirmé que l'UCI n'entendait nullement partager la responsabilité des contrôles antidopage du Tour de France 2009 avec l'Agence Française de Lutte contre le dopage, en marge de la présentation de la prochaine édition de la Grande Boucle, mercredi à Paris.
En 2008, en raison de la rupture entre l'UCI et le Tour de France, c'était l'AFLD, présidée par Pierre Bordry, qui avait pris en charge les contrôles, désignant elle-même les coureurs à contrôler avant et pendant la course, et communiquant directement ses résultats aux agences antidopage nationales.
"On me dit que M. Bordry n'est pas là aujourd'hui, à la présentation du Tour, pour protester, parce qu'il voudrait que l'UCI soit réduite au simple rôle d'organisme chargé des sanctions", a commenté Pat McQuaid devant des journalistes: "Ce n'est pas possible. Ca, c'est inacceptable pour l'UCI. Je ne peux pas les comprendre. Ils connaissent les règlements. Nous sommes l'autorité internationale, responsable de la lutte antidopage dans le cyclisme, pas seulement en France mais partout dans le monde, nous ferons notre travail et nous le ferons bien. Je ne vois aucune raison pour eux de contester cela, je ne vois pas où est le problème."
L'UCI, a expliqué M. McQuaid, a l'intention de reprendre la direction de la lutte antidopage: dans ce cadre, l'AFLD serait chargée uniquement de prélever les échantillons des coureurs désignés par l'UCI, de les analyser, et de remettre les résultats à l'UCI, qui aurait seule la responsabilité de les communiquer aux intéressés.
"Nous allons nous asseoir autour d'une table avec eux cet hiver et au printemps", a poursuivi M. McQuaid, "et on va mettre au point une stratégie pour les contrôles et pour les tests".
L'AFLD avait découvert quatre cas de dopage pendant le Tour 2008. Une nouvelle analyse d'échantillons prélevés en juillet, sur des coureurs "ciblés", a permis d'en confondre trois autres en septembre et octobre, dopés à la CERA, une EPO de troisième génération.
En 2008, en raison de la rupture entre l'UCI et le Tour de France, c'était l'AFLD, présidée par Pierre Bordry, qui avait pris en charge les contrôles, désignant elle-même les coureurs à contrôler avant et pendant la course, et communiquant directement ses résultats aux agences antidopage nationales.
"On me dit que M. Bordry n'est pas là aujourd'hui, à la présentation du Tour, pour protester, parce qu'il voudrait que l'UCI soit réduite au simple rôle d'organisme chargé des sanctions", a commenté Pat McQuaid devant des journalistes: "Ce n'est pas possible. Ca, c'est inacceptable pour l'UCI. Je ne peux pas les comprendre. Ils connaissent les règlements. Nous sommes l'autorité internationale, responsable de la lutte antidopage dans le cyclisme, pas seulement en France mais partout dans le monde, nous ferons notre travail et nous le ferons bien. Je ne vois aucune raison pour eux de contester cela, je ne vois pas où est le problème."
L'UCI, a expliqué M. McQuaid, a l'intention de reprendre la direction de la lutte antidopage: dans ce cadre, l'AFLD serait chargée uniquement de prélever les échantillons des coureurs désignés par l'UCI, de les analyser, et de remettre les résultats à l'UCI, qui aurait seule la responsabilité de les communiquer aux intéressés.
"Nous allons nous asseoir autour d'une table avec eux cet hiver et au printemps", a poursuivi M. McQuaid, "et on va mettre au point une stratégie pour les contrôles et pour les tests".
L'AFLD avait découvert quatre cas de dopage pendant le Tour 2008. Une nouvelle analyse d'échantillons prélevés en juillet, sur des coureurs "ciblés", a permis d'en confondre trois autres en septembre et octobre, dopés à la CERA, une EPO de troisième génération.