NEW YORK(AFP) - L'Américain Andre Agassi, difficile vainqueur lundi à Flushing Meadows du Roumain Andrei Pavel au 1er tour des Internaionaux des États-Unis, dernier Grand Chelem de l'année, n'est pas encore retraité.

Le "Kid de Las Vegas", qui a annoncé qu'il se retirait des courts après la quinzaine new-yorkaise, veut croire que "les miracles peuvent arriver" et pense qu'il peut se retrouver en finale, comme l'an passé.

Son prochain adversaire est le Chypriote Marcos Baghdatis, tête de série N.8, finaliste à l'Open d'Australie en janvier et demi-finaliste à Wimbledon.

Q: Qu'avez-vous ressenti au moment de rentrer sur le court, sachant que cela pouvait être votre dernier match ?

R: "Je ne m'attendais pas à être si ému. C'est un sentiment étrange. A la fois, c'était spécial de me retrouver ici. Je voulais savourer. Mais en même temps, j'avais un boulot à faire. Essayer de battre les meilleurs joueurs au monde. Ce n'est pas une situation facile. Mais j'ai réussi à faire ce qu'il fallait. Votre coeur veut vous porter. Et votre cerveau vous dit : +regarde un peu tout ce que tu es en train de vivre+. Sur le plan émotionnel, c'était sûrement le match le plus difficile. Mais je ne veux pas m'arrêter. J'en veux encore."


Q: Que savez-vous sur Marcos Baghdatis ?

R: "C'est un talent. Vous payez pour voir jouer ce genre de joueur. Il fait tant de bonnes choses. Il bouge bien. Il a une frappe fluide en coup droit. Je ne l'ai jamais affronté. Il me faudra jouer à mon top. Il joue sans doute le meilleur tennis de sa carrière cette année."


Q: Pensez-vous pouvoir tenir le coup physiquement, surtout en pensant au nombre de match pour atteindre la finale ?

R: "Sur ce match, oui, ça allait. Pour le reste du tournoi, il faudra voir. Je n'ai pas joué beaucoup cet été. J'ai pris une injection de cortisone avant Los Angeles (en juillet). A Wimbledon, après 1 h 15, j'avais dû mal à tenir la distance. Mais ce soir, au bout de trois heures (Ndlr: 3h31), j'étais bien. (aller en finale) Je ne sais pas. Je me suis déjà surpris mille fois par le passé pour le meilleur et le pire. Mais pourquoi pas ? Les miracles peuvent arriver. J'espère pouvoir rééditer mon exploit de l'an passé et faire même un peu mieux. Encore six matchs à jouer."