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RÉSULTATS

Béatrice Lamarche médaillée d'argent aux Mondiaux

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Une des Canadiennes a dû être remplacée quelques jours avant le sprint par équipes des Championnats du monde de patinage de vitesse sur longue piste. Ça allait toutefois en prendre plus pour ébranler les représentantes de l'unifolié, qui ont filé vers la deuxième marche du podium jeudi, en Norvège.

Béatrice Lamarche et Ivanie Blondin ont fait équipe avec la Britanno-Colombienne Carolina Hiller tout au long de la saison en Coupe du monde. Elles ont décroché une médaille d'or à Calgary, puis une d'argent en Pologne, à cette épreuve décrite comme une « course-bonbon » par Lamarche, en entrevue avec Sportcom.

Les plans ont changé récemment. Hiller est rentrée au Canada pour des raisons personnelles et c'est l'Albertaine Brooklyn McDougall qui a été choisie comme première patineuse.

Après avoir commis un faux départ, le trio canadien a repris sa place sur la ligne de départ en confiance. Il a occupé le troisième rang provisoire sur la majeure partie de la distance. Blondin a effectué le dernier tour de piste et elle a stoppé le chronomètre à 1 min 27,23 s.

Seules les Néerlandaises ont fait mieux avec un temps de 1 min 25,57 s. Les Polonaises, avec qui les Canadiennes ont partagé la patinoire, ont complété le podium (+2,23 secondes).

« On avait espoir de monter sur le podium aujourd'hui. On n'avait fait aucune course ensemble cette année, alors on est fières d'avoir trouvé une belle cohésion aussi rapidement », a mentionné Béatrice Lamarche.

Le sprint par équipes n'a jamais été une priorité à l'entraînement puisqu'il ne figure pas au programme olympique. Par instinct, les Canadiennes savent trouver le bon synchronisme afin de se démarquer, peu importe ce qui précède la course.

« On est toutes des patineuses d'expérience, alors on n'avait pas besoin d'une grosse préparation pour cette épreuve-là. On savait de quoi on était capables, alors ça enlève un peu de nervosité. On réussit à y connaître du succès parce qu'on sait comment s'adapter. Ça se fait vraiment naturellement », a expliqué l'athlète de Québec.

Que ce soit à une « course-bonbon » ou ailleurs, une telle performance fait toujours plaisir, surtout lorsqu'elle mène à un premier podium à des Championnats du monde chez les seniors. Béatrice Lamarche assure avoir eu de bonnes sensations jeudi et elle sera d'attaque dans deux jours, en confiance, pour prendre part au 1000 m.

« Monter sur le podium à des mondiaux, c'est quand même quelque chose ! Ce n'est pas tout le monde qui a la chance de vivre ça dans une carrière. Ça me fait plaisir et j'étais heureuse d'être là avec l'équipe. Ça n'équivaut pas à une médaille à une épreuve individuelle, mais je la prends et je suis vraiment contente ! »
- Béatrice Lamarche

Du côté masculin, Laurent Dubreuil a représenté le Canada avec Anders Johnson et Connor Howe au sprint par équipes. L'an dernier, le Lévisien avait remporté l'or à cette épreuve en compagnie de Christopher Fiola et Antoine Gélinas-Beaulieu.

Les Canadiens n'ont pas défendu leur titre à Havar. Après un excellent départ mené par Dubreuil, la formation canadienne n'a pas été en mesure de maintenir son rythme. Elle a inscrit un temps de 1 min 19,86 s et s'est classée 6e (+1,73 seconde).

Les représentants de la Chine ont gagné l'or en 1 min 18,13 s, suivis par ceux des Pays-Bas (+0,29 seconde) et des États-Unis (+1,10 seconde).

Valérie Maltais, meilleure Canadienne au 3000 m

Valérie Maltais affichait un grand sourire lorsqu'elle a terminé son 3000 m. Des pas puissants, une bonne gestion de son énergie et une certaine détente lui ont permis de signer le meilleur résultat canadien de cette épreuve jeudi.

La Québécoise était jumelée à la Néerlandaise Marijke Groenewoud et s'attendait à un départ rapide de sa part. L'objectif était donc de ne pas se laisser distraire par le dynamisme de son adversaire, comme ça avait été le cas durant la saison, mais aussi aux mondiaux de l'an dernier avec Irene Schouten. La Québécoise avait perdu sa concentration et avait été incapable de trouver son rythme par la suite.

L'histoire ne s'est pas répétée et elle a affiché un temps de 4 min 3,06 s, en route vers une sixième place.

« La glace est assez difficile, ce n'est pas la plus rapide. Il faut savoir conserver de l'énergie pour la fin, tout en allant chercher du temps au début, a expliqué Valérie Maltais en visioconférence. Il ne fallait pas que je me laisse emporter. Je devais faire ma course et y aller avec confiance, ne pas avoir peur si la Néerlandaise prenait de l'avance. »

Les sensations de Maltais sont restées bonnes tout au long de la course et elle a terminé à 2,67 secondes de la victoire, mais aussi à 1,84 seconde du podium.

La Néerlandaise Joy Beune l'a emporté grâce à un temps de 4 min 0,39 s. La Tchèque Martina Sablikova (+0,18 seconde) et Merel Conijn (+0,83 seconde), aussi des Pays-Bas, ont reçu l'argent et le bronze. Faisant partie des favorites, la Norvégienne Ragne Wiklund, meneuse au classement de cette distance en Coupe du monde, a pris le quatrième rang (+0.83 seconde) devant ses partisans.

« Tactiquement, techniquement et physiquement, je sens que j'ai tout donné. Ç'a été super bien exécuté. J'ai eu un sentiment de satisfaction lorsque j'ai franchi la ligne d'arrivée », a souligné celle qui visait un top-5 dans cette épreuve.

Tout un contraste avec sa performance aux Championnats du monde de l'an dernier qui l'avait grandement déçue.

« J'ai contrôlé les éléments que je pouvais contrôler. À voir comment j'ai géré ma course, même si je ne suis pas dans le top-5, je peux dire objectif atteint. »
Les Canadiennes Isabelle Weidemann et Ivanie Blondin ont toutes les deux suivi Maltais au classement, aux 7e et 8e rangs.

Elles uniront leur force dès vendredi à la poursuite par équipes, épreuve à laquelle elles sont championnes olympiques, mais où elles ont connu des difficultés cette saison. Les courses de 500 m seront également disputées dans la même journée.

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