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RÉSULTATS

Coupe Stanley : Phil Pritchard est notre « MVP »

Phil Pritchard, le gardien de la Coupe Stanley Phil Pritchard, le gardien de la Coupe Stanley - Getty
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On ne parle pas assez de Phil Pritchard. Son nom ne vous est peut-être pas familier, mais vous l'avez vu mille fois. C'est le gardien de la Coupe Stanley.

Reconnaissable à sa chevelure lisse, ses gants immaculés et sa légendaire bienveillance, ce vétéran du Temple de la renommée du hockey chaperonne le trophée de Lord Stanley depuis 1988.

Parmi ses tâches, Pritchard s'assure de conserver la récompense en parfait état.

D'ici quelques jours, c'est lui qui sera chargé de l'apporter au centre de la glace, avec l'aide d'un acolyte, lorsque la dernière sirène de la série Panthers-Golden Knights sera entendue.

Phil Pritchard et la Coupe Stanley

Une fois l'équipe couronnée, Pritchard sera aux premières loges des festivités.

S'ensuivront les traditionnelles soirées endiablées. L'inséparable duo a fait la tournée des bars plus souvent que l'équipe de Balle Courbe dans ses plus folles années.

Pritchard et la Coupe aux quatre coins de la planète

En raison des visites dans les patelins des champions, l'agenda du gardien de la Coupe est particulièrement chargé durant la saison estivale. On n'a qu'à regarder la nationalité des joueurs formant les deux clubs finalistes pour constater qu'ils ne sont pas voisins.

On compte des Canadiens, des Américains, des Russes, des Suédois et j'en passe.

Contrairement aux apparences, le travail de Pritchard ne le tient pas occupé qu'au cours de l'été. De janvier à décembre, il est dans ses valises environ 80% du temps.

Pour mousser la popularité du circuit et du hockey, son avion le conduit régulièrement outre-mer, comme au Japon ou en Angleterre.

Le bon Phil tient au trophée comme à la prunelle de ses yeux.

Ça se voit à la façon dont il en prend soin.

À en croire les ouï-dire, cet homme de confiance est si dévoué qu'il traîne l'objet jusque dans la douche. Il paraît même qu'il l'invite au resto. Des endroits chics.

Eh bien, c'est confirmé.

Si la Coupe Stanley pouvait parler

Que ce soit lors d'événements caritatifs ou sportifs, le plus vieux trophée d'Amérique du Nord est adulé partout où il passe. Ça ne signifie pas pour autant qu'on ne lui fait pas la vie dure.

Au fil des ans, la Coupe Stanley a été bossée et même volée.

Elle a servi de gamelle, de chope à bière et de punching bag.

On l'a noyée plus d'une fois. De champagne, mais également d'eau chlorée; elle a effectué quelques plongeons (volontaires ou non), entre autres dans la piscine de Mario Lemieux.

La Coupe Stanley à l'eau

En 1999, la chanceuse s'est offert une « ride » sur la Harley de Craig Ludwig.

Si la Coupe Stanley pouvait parler.

Vaut peut-être mieux ne pas tout savoir.

Phil Pritchard grince parfois des dents en voyant le sort réservé à son joyau, mais il garde le sourire. Ça fait partie de la « game ». Et puis, chaque nouvelle péripétie sera une anecdote de plus à raconter.

(Crédit : @keeperofthecup/Twitter)