Les Blue Jays sont gonflés à bloc
Les Blue Jays de Toronto sont gonflés à bloc à la veille de leur match d'ouverture à domicile, jeudi, contre les Orioles de Baltimore.
Le receveur Alejandro Kirk, qui vient d'accepter une prolongation de contrat de cinq saisons et 58 millions $US, a déclaré que l'édition 2025 des Jays est bien équilibrée, y compris au niveau de la rotation des partants.
« J'estime que notre équipe est très compétitive, a affirmé Kirk par le biais d'un interprète. Vous avez pu le constater au cours du camp d'entraînement. Nous avons une solide formation. Je pense vraiment que nous irons loin cette année. »
En substance, les Jays ne peuvent que progresser après avoir terminé derniers de la division Est de la Ligue américaine l'an dernier, avec un bilan de 74 victoires et de 88 défaites.
Parmi les nouveaux venus cette année, on dénombre le vétéran partant Max Scherzer, le releveur Jeff Hoffman, le deuxième but Andres Gimenez et le voltigeur Anthony Santander, un quatuor dont les contrats représentent un investissement total de 237,5 millions $US.
Le gérant des Blue Jays, John Schneider, a relevé que le personnel et les joueurs qui se sont greffés au groupe ont rehaussé la qualité de l'effectif. Schneider a assuré que tout le monde est sur la même longueur d'onde.
« C'est ce qu'on recherche toujours: cette valeur ajoutée qui n'est pas sur le terrain, mais qui est présente au quotidien, a-t-il déclaré. Le talent et les personnes que nous avons recrutés, ce n'était pas vraiment intentionnel, je pense que c'est arrivé naturellement. Mais tout le monde parle le même langage, de moi-même à tout le personnel, en passant par chaque joueur. La victoire est notre priorité. »
« Ça paraît facile à dire et à faire, mais les joueurs le vivent vraiment. Nous essayons d'être aussi soudés que possible sur et en dehors du terrain. »
Des questions persistent, toutefois, avec les joueurs étoiles Vladimir Guerrero fils et Bo Bichette, qui écoulent chacun la dernière année de leur contrat.
Schneider nie que l'incertitude entourant le statut des deux super-vedettes accentue la pression sur son équipe afin de l'empêcher à prétendre au titre.
« Il y a toujours de la pression, a-t-il argué. Quand on regarde nos performances des dernières années, il y a toujours de la pression, il y a toujours des attentes. Plutôt que de la fuir, il faut s'y laisser aller un peu. Tout le monde comprend notre situation. Si on laisse ça nous affecter et affecter ce que nous essayons de faire, ça nous empêchera de jouer notre meilleur baseball. »
Le directeur général de Toronto, Ross Atkins, n'a pas voulu dire mercredi s'il avait discuté d'une prolongation avec Guerrero depuis la fin de la période de négociation le 18 février. Il a dit conserver «espoir» que les Jays puissent re-signer le frappeur étoile.
José Berrios, qui en est à sa troisième présence en ouverture de saison avec les Blue Jays et à sa cinquième en carrière, sera sur le monticule, jeudi. Berrios sera oppoé à Zach Eflin.
Il est à la tête d'une rotation complétée par les Scherzer, Gausman, Chris Bassitt et Bowden Francis.
Schneider considère Hoffman comme son releveur no 1, ou du moins comme un lanceur spécialisé en huitième ou en neuvième manche. Yimi Garcia peut gérer la neuvième manche, si Hoffman était appelé à s'occuper de la huitième, a-t-il précisé.
Chez les Phillies de Philadelphie, la saison dernière, Hoffman a montré un dossier de 3-3 avec une moyenne de points mérités de 2,17 et 10 sauvetages. Il a établi des sommets personnels, au chapitre de la moyenne de points mérités, des sauvetages et des présences (68) au monticule.
Le droitier âgé de 32 ans a réalisé 89 retraits sur des prises et accordé 16 buts sur balles en 66 manches et un tiers, limitant les frappeurs adverses à une moyenne au bâton de ,197.
« Ce que j'apprécie le plus chez Jeff, c'est sa force psychologique, son professionnalisme, sa constance et le fait qu'il ait un arsenal de trois lancers », a souligné Schneider.