Zack Wheeler a la mission de lancer les Phillies sur la bonne voie lors du match no 1
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La Série de championnat de la Ligue nationale s'amorce sur les ondes de RDS et au RDS.ca, lundi soir, dès 20 heures
PHILADELPHIE - Zack Wheeler a eu de belles années avec les Mets de New York, même s'il a souvent dû composer avec des blessures.
Quand il s'est joint aux Phillies comme joueur autonome, avant la saison 2020, il n'avait jamais été un lanceur étoile, atteint les séries ou livré une campagne de 200 manches ou plus.
Jadis un des espoirs les plus prometteurs, il n'était plus trop considéré comme le type de joueur qui se démarque vraiment.
Plusieurs le voyaient comme un partant numéro 3 idéal. Ces jours-ci par contre, il semble une aubaine pour les champions en titre de la Nationale.
Wheeler est le plus fiable dans la rotation de Philadelphie, où débutera lundi soir la série de championnat du circuit.
Le droitier de 33 ans sera d'ailleurs au monticule en lever de rideau, contre les Diamondbacks de l'Arizona.
En 2021, il a fait partie des étoiles de la Nationale et a terminé deuxième au scrutin du Cy Young. Il a aussi fourni 213 manches et un tiers, cette année-là.
En 2021 et 2023, il a retiré 247 et 212 frappeurs sur des prises, respectivement.
Une très belle feuille de route, depuis qu'il a signé un contrat de 118 M $ pour cinq ans.
Pour expliquer les succès des Phillies, on a accordé beaucoup d'attention aux cogneurs Bryce Harper, Nick Castellanos, Trea Turner et Kyle Schwarber.
Il ne faudrait pas négliger les artilleurs. Wheeler, Aaron Nola et Ranger Suarez ont offert des départs exceptionnels depuis le début des séries.
Wheeler a lancé jusqu'en septième à ses deux sorties; il a retiré 18 frappeurs au bâton et a permis un seul but sur balles.
Nola a une fiche de 2-0, avec 12 retraits sur des prises et deux poinst alloués.
Suarez a concédé une seule passe gratuite et les Phillies ont prévalu à chacun des départs du gaucher.
Absent lors des saisons 2015 et 2016 season, après une opération Tommy John, Wheeler a totalisé 90 départs depuis trois saisons.
« Il faut livrer la marchandise, non? », a dit Wheeler, au sujet des attentes à son endroit, dans la foulée du contrat.
Il est devenu un partant numéro 1 en partie grâce à une mécanique de tir épurée - en plus d'avoir maîtrisé la rapide à deux et à quatre coutures.
« Je dirais que le principal était de me débarrasser d'un mouvement où mon poignet pliait en sortant la balle du gant, a dit Wheeler. Une fois ça accompli, ç'a été le jour et la nuit. »