Spectateur attentif de l'équipe canadienne aux JO, Mathurin vise maintenant L.A. 2028
Une centaine de jeunes Montréalais ont participé cette fin de semaine à la deuxième édition du camp de basketball de Bennedict Mathurin. L'événement était présenté à l'école secondaire Lucien-Pagé, à Montréal.
C'était l'occasion pour ces jeunes basketteurs de rêver, aux côtés du Québécois ayant été repêché le plus tôt dans l'histoire de la NBA.
« Ça donne espoir. Ça nous dit que si lui peut le faire, tout le monde peut le faire », a-t-on pu entendre de la part d'un jeune participant au micro de RDS, dimanche.
« Ça m'inspire à aller loin. Je sais que je peux aller dans la WNBA », a confié une autre.
Il n'y a pas si longtemps, le jeune Bennedict Mathurin rêvait grand dans des camps de basketball.
Aujourd'hui, il fait rêver les jeunes de sa ville natale... qui ont à peine cinq ans de moins que lui.
« Je me rappelle, j'étais dans des camps de basket, il n'y a même pas quatre ans, à 17 ans. Je trouve qu'en grandissant, on aurait pu avoir plus de camps de basket. C'est vraiment une belle opportunité », a mentionné le membre des Pacers de l'Indiana.
« On leur donne beaucoup de bagage, a expliqué à RDS sa sœur, Jennifer Mathurin. Puis après ça, ils retournent et commencent à avoir un peu d'introspection pour se questionner : qu'est-ce que ça prend vraiment pour aller au prochain niveau? »
La deuxième saison de Mathurin dans la NBA a pris fin plus tôt que prévu. Opéré à l'épaule droite, le Québécois a été contraint au rôle de spectateur lors des 36 derniers matchs des Pacers, incluant le long parcours éliminatoire jusqu'en finale de l'Est.
« J'ai recommencé à jouer il n'y a pas longtemps, environ une semaine. J'ai raté le reste de la saison pendant trois mois. C'était difficile, d'être juste sur le banc, de ne pas pouvoir jouer, mais ça m'a donné une autre opportunité, de voir une autre perspective, de voir à quel point je suis vraiment reconnaissant de pouvoir jouer au basketball. »
C'est d'ailleurs sur cet autre angle que Mathurin s'est contenté de regarder l'équipe masculine de basketball aux Jeux olympiques de Paris.
« C'était bien de voir le basket grandir et de voir les fans qui sont vraiment concentrés sur le basket. Malheureusement, tout ne s'est pas passé comme que le monde l'imaginait. C'est quelque chose que j'aurais aimé [de représenter le Canada à Paris]. Ça met sur gaz sur le feu de savoir que j'ai l'opportunité de pouvoir jouer à Los Angeles (les JO y seront tenus en 2028) dans les prochaines années. »
Le camp de basketball Bennedict Mathurin n'est qu'à sa deuxième année, mais déjà, il connait un grand succès. Le camp qui se déroule sur deux jours a accueilli 125 jeunes Montréalais. Une portion du camp était axée sur le basketball et une autre, sur la santé mentale