Cassandre Prosper est très confiante à l'approche du March Madness
Une joueuse de 17 ans de Rosemère s'apprête à vivre la frénésie du March Madness, à sa toute première saison dans la NCAA.
Pour Cassandre Prosper et les Fighting Irish de Notre Dame, le coup d'envoi sera donné vendredi à 15h30, alors qu'elles vont se mesurer aux Thunderbirds de Southern Utah.
« Elles sont les championnes de leur section (la Western Athletic Conference), a confié Prosper au bout du fil avant un entraînement, jeudi. On a étudié beaucoup de séquences vidéo. Je suis très confiante au sujet de notre équipe. Ça devrait bien aller. »
Les Fighting Irish sont les troisièmes têtes de série sur 16 dans leur branche du tournoi. Les Thunderbirds sont au 14e échelon.
Prosper, une garde de six pieds deux pouces, a d'abord été attirée au basket via ses parents et son grand frère Olivier-Maxence, troisième pointeur avec les Golden Eagles de Marquette.
Sa mère a joué avec les Stingers de Concordia et Manhattan College, tandis que son père a aussi défendu les couleurs des Stingers.
« Ma mère m'a entraînée et m'a beaucoup aidée à me développer quand je jouais à Montréal et à Laval » a dit celle qui est ensuite passée par Capital Courts Academy, en banlieue d'Ottawa.
Olivier-Maxence a aussi été une grande inspiration.
« J'ai toujours voulu être comme lui, a dit Prosper. Mon frère me conseille beaucoup et il regarde tous mes matches. Il m'a dit qu'il y aurait de grosses foules et beaucoup d'attention envers moi mais qu'en restant calme et confiante, ça va bien se passer. Il m'a préparée surtout pour l'aspect mental (de la NCAA). »
Quand est venu le temps de choisir où aller dans la NCAA, c'est l'entraîneuse-chef qui a été le plus grand facteur.
« Niele Ivey a été la grande raison pourquoi je me suis tournée vers Notre Dame, a dit Prosper. Elle a ses joueuses à coeur. Elle aime ses joueuses, elle veut gagner et elle adore le basket. »
Parmi les pros ou anciens pros, Prosper a cité comme modèles Kevin Durant, Maya Moore, Breanna Stewart et Jewell Lloyd.
« Ce sont des personnes qui m'inspirent beaucoup », a-t-elle mentionné.
Prosper a aussi brillé avec l'équipe canadienne, notamment à la Coupe du monde FIBA U17 l'an dernier en Hongrie, où elle a fini cinquième au classement des pointeuses.
« L'international est très différent au niveau des concepts de jeu, a dit Prosper. Aussi, il y a qu'aux États-Unis, je joue contre des filles deux, trois ou cinq ans plus âgées. Les deux niveaux sont très intenses. »
« Le fait d'avoir joué à l'international, ça m'a appris différents styles de jeu dans le rythme et la structure. Ç'a m'a beaucoup aidée. »
Prosper a disputé son premier match avec les Fighting Irish le 29 décembre. Depuis, elle a livré trois performances de 11 ou 12 points.
En défense, elle a brillé avec 16 vols depuis 12 matches, en plus de 11 blocs durant la même période.
Son temps de jeu moyen est vite passé au-delà des 20 minutes pour atteindre 27 minutes et demie, depuis la fin janvier.
« Depuis le début de la saison, je me suis améliorée dans mes prises de décision, a relaté Prosper. J'ai développé mon jeu technique avec la répétition à l'entraînement. J'ai beaucoup travaillé sur mes tirs aussi. »
« Au secondaire, j'avais souvent le ballon et je pouvais battre les joueuses (en premier lieu) avec la vitesse ou l'agilité. Dans la NCAA, toutes les filles sont grandes, rapides et athlétiques. »
Pour Olivier-Maxence et Marquette, le tournoi va commencer vendredi à 13h45, contre l'Université du Vermont.