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RÉSULTATS

Le Canada vise les médailles en basketball aux JO

RJ Barrett avec l'uniforme du Canada RJ Barrett avec l'uniforme du Canada - PC
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La fierté est immense après les sommets atteints par les équipes masculine et féminine canadiennes de basketball en route vers les Jeux olympiques.

Autant les hommes que les femmes de l'unifolié participeront au tournoi de basketball à Paris, une première depuis les Jeux de Sydney en 2000. Les hommes, classés septièmes au monde, seront de retour après une absence de 24 ans, tandis que les femmes, cinquièmes, en seront à une quatrième présence consécutive.

«Nous reconnaissons l'engagement de ces joueurs, a déclaré le directeur général de l'équipe masculine canadienne Rowan Barrett, qui était un membre de l'équipe olympique masculine de 2000 et dont le fils, RJ Barrett, est titulaire dans l'équipe de cette année.

«Nous reconnaissons votre sacrifice, votre dévouement, le courage, la ténacité et le courage d'acier dont nous avons fait preuve surtout l'été dernier – c'est louable, c'est exemplaire. Nous rayonnons de fierté en regardant nos compatriotes se rendre sur le terrain et tout donner sur le terrain pour leur pays.»

«Il y a une immense fierté, a pour sa part déclaré la directrice générale féminine Denise Dignard. Une immense, immense fierté pour nos athlètes, notre personnel. Pouvoir participer à quatre Jeux olympiques consécutifs et maintenant pouvoir réellement passer à la prochaine étape de notre programme, ça fait chaud au coeur.»

L'équipe masculine a franchi un tournant majeur depuis son absence aux Jeux de Tokyo en 2021. 

Canada Basketball a obtenu des engagements de trois ans auprès de 14 joueurs en 2022 – dont plusieurs étaient des joueurs de la NBA – et a participé à la Coupe du monde FIBA, l'été dernier. C'est là que le Canada s'est qualifié pour les Jeux olympiques et a également battu les États-Unis pour remporter sa toute première médaille de bronze au Mondial.

Ce résultat a également fait passer le Canada du 15e au sixième rang mondial.

«Ça nous a donné beaucoup de confiance, a déclaré l'attaquant Dillon Brooks, qui joue pour les Rockets de Houston. Les gars qui ont été sélectionnés [pour les Jeux olympiques] ont la même confiance.

«Ça nous met simplement sous un tout autre jour, mais nous sommes prêts et [nous nous concentrerons sur] chaque match, chaque jour, une étape à la fois.»

Le Canada figure désormais parmi les favoris pour monter sur le podium à Paris, un changement important par rapport aux attentes passées, compte tenu de sa seule médaille olympique – l'argent aux Jeux de 1936.

Les espoirs sont renforcés par une liste qui comprend 11 joueurs actuels ou anciens de la NBA sur 12, dont la vedette des Nuggets de Denver, Jamal Murray, qui s'est retiré de la Coupe du monde de l'année dernière.

Cependant, comme le dit Shai Gilgeous-Alexander, du Thunder d'Oklahoma City et finaliste pour le titre de joueur le plus utile de la NBA, l'équipe ne se soucie pas des attentes extérieures.

«On ne porte pas vraiment attention aux attentes, a déclaré Gilgeous-Alexander. On sait que ça ne nous apporte rien. On doit travailler pour ça, on doit la gagner, et c'est sur ça qu'on se concentre, gagner.»

L'équipe féminine, quant à elle, cherche à faire quelque chose qu'elle n'a jamais fait lors de sept participations précédentes aux Jeux olympiques: décrocher une médaille.

Cependant, avec une équipe riche d'expérience et comptant également sur de jeunes talents, notamment au poste d'ailier, elle pourrait être prête à le faire.

Le Canada, qui compte cinq joueuses de la WNBA dans sa formation, s'est qualifié pour les Jeux en février lors d'un tournoi de qualification olympique en Hongrie. Le Canada a obtenu un dossier de 1-2, mais a été aidé par l'Espagne, quatrième au classement mondial, qui a battu la Hongrie 73-72 lors du dernier match du tournoi.

Les Canadiennes ont souvent dû jouer sans des joueuses importantes dans les compétitions de la FIBA – y compris les qualifications olympiques de février – en raison d'engagements professionnels ou scolaires, ou encore de blessures. Mais ce ne sera pas le cas à Paris.

«Je n'ai jamais eu cette formation de 12 joueurs pour compétitionner à ce niveau, a déclaré l'entraîneur-chef Victor Lapena. Certaines d'entre elles étaient toujours d'un niveau inférieur ou très jeunes. Cette fois, si tout se passe comme je le rêve dans ma tête, nous aurons 12 joueuses qui nous permettront de compétitionner sur le terrain.

«Lorsque le Canada joue avec cette énergie, nous sommes une équipe difficile à battre. Très, très difficile.»

Après une quatrième place à la Coupe du monde 2022, l'objectif est de grimper sur le podium à Paris.

«Notre objectif ultime est le podium, a déclaré le garde Shay Colley, qui joue en France. Et pour ça, vous devez être diligentes et concentrées dans tout ce que nous faisons pour atteindre ce podium.»