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Chris Boucher prévoit une fabuleuse carrière à Olivier-Maxence Prosper

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MONTRÉAL – Rien ne rend plus fier Chris Boucher et les autres Québécois dans la NBA de voir que leur cercle tissé serré s'agrandira, alors que le prometteur Olivier-Maxence Prosper devrait être repêché, en première ronde, jeudi soir.

 

C'est en évoquant le nom de Prosper que le visage de Boucher s'est le plus illuminé dans une rencontre avec les médias. Boucher, désormais un vétéran à 30 ans, ne ratera pas la séance de repêchage.

 

« C'est sûr que je vais regarder, je lui ai déjà souhaité bonne chance. Je me suis entraîné avec lui et je suis toujours entouré des gars de Montréal. Il est jeune et il a un bel avenir devant lui. Si je peux l'aider, c'est ma job de le faire et de le supporter », a statué Boucher qui accepte ce rôle avec joie.

 

Honnête, Boucher est emballé par les possibilités qui se dressent devant Prosper quand il le compare à son profil.

 

« Le ciel !, a-t-il répondu au sujet de ses prévisions de carrière. Si je prends mon exemple, personne ne s'attendait à ce que je sois dans la NBA pendant plusieurs années et j'ai réussi. Donc un jeune qui est talentueux comme ça à son âge, il a un bel avenir. »

 

Inévitablement, ça rappelle que Montréal s'établit comme une ville incontournable pour déceler du talent.

 

« On est beaucoup maintenant dans la NBA avec Lu (Luguentz Dort), Khem (Birch) et Ben (Bennedict Mathurin). C'est vraiment spécial de réaliser qu'on ne parle plus de seulement un ou deux joueurs. Si on pouvait se retrouver deux ou trois athlètes de Montréal avec l'équipe canadienne, ça démontrerait tout le chemin parcouru et que le basket devient important à Montréal », a évoqué Boucher qui sonne excité de travailler sous les ordres du nouvel entraîneur-chef des Raptors, Darko Rajakovic.

 

Cette persévérance constitue l'explication derrière le lien fort unissant le clan québécois.

 

« Ça nous a pris beaucoup de travail pour se rendre là, le chemin n'était pas facile. Maintenant, le basket, ça devient grand à Montréal sauf que ce ne l'était pas dans notre temps. Il fallait trouver des façons de se rendre », a noté Boucher.

 

Ça devenait donc fascinant aux yeux de Boucher de voir que la 12e édition du camp de Basketball Sans Frontières des Amériques s'est arrêtée à Longueuil, de jeudi à dimanche, au Cégep Édouard-Montpetit à Longueuil.  

 

« On a démontré que les athlètes de Montréal, on aime travailler fort, on donne notre 100%. Il y a beaucoup de talent. Ils nous ont parfois trouvé à un âge plus vieux, mais plein de jeunes sont prêts à grimper à un autre niveau. C'est bien que des recruteurs qui viennent ici pour leur donner des occasions. Des camps comme celui-ci, ça donne toujours de l'ampleur et une belle image à Montréal comme ville de basket », a convenu Boucher.

 

Pas moins de 63 des meilleurs joueurs et joueuses de moins de 18 ans en provenance de 16 pays des Amériques seront scrutés à la loupe par les dirigeants du camp, des entraîneurs adjoints dans la NBA et des dépisteurs.

 

D'ailleurs, Olivier-Maxence Prosper a déjà participé à une édition précédente de ce camp qui regroupe l'élite.