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RÉSULTATS

Finale NBA : les clés de l'affrontement Celtics-Mavericks

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Mise à jour

Le match no 1 de la finale de la NBA sera présenté dès 20 h 30 jeudi soir sur RDS2 et le RDS.ca.

Défendre contre Luka Doncic, le retour de Kristaps Porzingis, l'apport des « facteurs X » des deux franchises font partie des clés de la finale de la NBA entre les Ceiltics de Boston et les Mavericks de Dallas, qui débute jeudi soir au TD Garden.

Défendre contre Doncic (et Irving)

Meilleur marqueur de la NBA en saison régulière (33,9 points de moyenne) et exceptionnel en séries, comment Boston va pouvoir contenir le Slovène Luka Doncic?

« Luka et Kyrie (Irving), ce sont deux des meilleurs joueurs offensifs de la ligue [...], mais nous avons deux voire trois joueurs parmi les cinq meilleurs défenseurs de la NBA dans notre équipe », a estimé le pivot letton de Boston, Kristaps Porzingis.

Boston et son effectif très complet peut en effet compter sur Derrick White, Jrue Holiday, formidable défenseur arrivé de Milwaukee l'été dernier, mais aussi sur les très athlétiques Jaylen Brown et Jayson Tatum, tous capables de défendre sur Luka Doncic. Grâce à leur polyvalence, les Celtics pourront échanger leur position en cours d'action pour moins subir les nombreux écrans posés par les intérieurs de Dallas et destinés à libérer Doncic.

« On ne peut pas les arrêter. On peut juste défendre à haut niveau et voir ce que donne le match dans son ensemble, dans lequel tout est lié », a prévenu l'entraîneur des Celtics, Joe Mazzulla, qui voit une rencontre comme « un jeu de bénéfice/risque ».

« Qu'est-ce que vous êtes prêts à abandonner (notamment défensivement)? Il faut être capable de gérer ces décisions, et de garder l'esprit ouvert pour changer de stratégie lorsque ce sera nécessaire, c'est toujours une histoire de contexte, selon si vous êtes en tête, à égalité, ou derrière. »

L'état de Porzingis

Ancien joueur de Dallas, le géant letton n'est plus apparu depuis le premier tour des éliminatoires, blessé à un mollet, mais devrait retrouver le parquet dès le coup d'envoi jeudi.

« Je ne sais pas si je suis à 100%, on verra. J'ai fait tout ce qui était nécessaire pour être prêt à rejouer. Dès le premier match, c'est le plan », a-t-il indiqué lors d'un point-presse mardi.

Entre sa taille et son adresse au tir de loin, Porzingis est un formidable atout pour Boston.

« Porzingis est une autre de leurs armes. Il peut tirer de très loin à un haut pourcentage, mais aussi jouer sous le panier. On parle moins de sa défense, mais il dissuade et contre beaucoup de tirs, donc il faut faire les choses différemment lorsqu'il est sur le terrain », a détaillé l'entraîneur-chef de Dallas, Jason Kidd, en entrevue à la baladodiffusion de l'animateur Stephen A. Smith.

Les facteurs X

Moins connu que ses coéquipiers étoiles Jayson Tatum et Jaylen Brown, le discret Derrick White fait l'unanimité, pour son adresse au tir et sa défense.

« Je m'inquiète de Tatum et Brown car ils vont mettre la pression sur notre défense en étant capable de marquer, mais aussi de trouver un partenaire démarqué. Mais l'autre joueur qui nous inquiète beaucoup à Dallas, c'est Derrick White, avec sa capacité de tir à trois points. Ils ont beaucoup de "snipers", on doit être capable de défendre sur trois d'entre eux en même temps, mais on sera particulièrement attentifs à White », a révélé Jason Kidd.

À Dallas, deux joueurs débarqués dans l'équipe début février en provenance d'équipes en difficulté font tourner le jeu des Mavericks dans l'ombre du duo Doncic-Irving.

Le pivot Daniel Gafford impressionne avec ses contres (1,8 en moyenne en séries) et son activité défensive, et l'ailier P.J. Washington profite des offrandes de ses leaders pour empiler les tirs à trois points dans le coin du terrain, se montrant brillant notamment contre Oklahoma City.