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RÉSULTATS

Les Celtics, d'immenses favoris pour le titre

Jayson Tatum et Jaylen Brown Jayson Tatum et Jaylen Brown - Getty
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Mise à jour

LOS ANGELES, États-Unis - Sacrés au printemps face à Dallas sans jamais trembler, les Celtics de Boston font figure d'immenses favoris pour la saison 2024-2025 de la NBA, qui débute mardi, même si quelques prétendants, notamment dans l'Est (Philadelphie, New  York) semblent s'être renforcés.

Boston : immense favori

Après avoir largement dominé la saison régulière (64 victoires, 18 défaites), les Celtics ont écrasé les séries, ne perdant que trois matchs, et conquis un premier titre depuis 2008, récompensant un groupe homogène mené par leur jeune entraîneur-chef Joe Mazzulla.

Sans changement majeur dans l'effectif durant la saison morte, les « C's » du duo Jayson Tatum/Jaylen Brown, arrivé à maturité (26 et 27 ans) font figure de grands favoris : 83% des patrons de franchises de la NBA ont pronostiqué un 19e titre pour Boston lors du traditionnel sondage d'avant-saison.

« Leur alchimie est unique, ils méritent l'opportunité de s'attaquer à ce nouveau défi ensemble », a commenté Brad Stevens, directeur général des Celtics.

Seule incertitude, le pivot letton Kristaps Porzingis ne reviendra pas avant décembre après une opération d'un tendon de la cheville gauche, laissant beaucoup de temps de jeu à l'intérieur Al Horford, excellent mais vieillissant (38 ans). 

Philadelphie : Paul George complète un trio de stars

La mode du « big three », trio de stars, s'est exportée à Philadelphie avec l'arrivée de Paul George en provenance des Clippers de Los Angeles, pour épauler le meneur révélation de la saison passée Tyrese Maxey et surtout le joueur par excellence de 2023 Joel Embiid.

L'arrivée d'un manrqueur comme Paul George doit permettre de ménager un peu plus le pivot américano-camerounais, encore blessé au moment des séries au printemps (élimination au premier tour par New York).

« Cette saison, il n'y a pas d'agenda. Il n'est pas question de All-Star, il n'est pas question de All-NBA (récompensant les meilleurs joueurs de la saison, NDLR). Il est question de tout faire pour arriver et être prêt » pour les éliminatoires, a lancé Embiid.

New York : à pas de velours avec « KAT »

Les Knicks de New York, éliminés en demi-finale de l'Association de l'Est en mai, ont accueilli début octobre l'intérieur quatre fois membre des équipe d'étoiles Karl-Anthony Towns (« KAT »), arrivé du Minnesota en échange de Julius Randle et de l'arrière Donte DiVincenzo.

New York, qui n'a plus participé à une finale de la NBA depuis 1999, se prend à rêver dans le sillage du chouchou du Madison Square Garden, le meneur Jalen Brunson, qui a pris du coffre la saison passée (28,7 points et 6,7 passes de moyenne, première fois parmi les étoiles, 5e au classement du titre de joueur par excellence).

Reste à savoir si l'échange sera bénéfique et si l'alchimie entre joueurs étoiles va opérer. Minnesota se pose d'ailleurs les mêmes questions : brillants finalistes dans l'Ouest, les Timberwolves entendent continuer à grandir avec l'ailier Anthony Edwards aidé par le pivot français Rudy Gobert.

Dallas : Thompson en renfort

Défaits en finale par Boston, les Mavericks de Dallas resteront prétendants au titre tant que Luka Doncic gardera un niveau de jeu exceptionnel : il avait marqué en moyenne 33,9 points en moyenne l'an passé et fini no 3 au classement du titre de joueur par excellence, avant d'éblouir en séries.

Toujours assisté de l'électrique meneur Kyrie Irving, Doncic a accueilli cet été l'ancienne vedette des Warriors de Golden State Klay Thompson, venu apporter son adresse de loin. 

Denver : Jokic trop seul?

Champion en 2023 et toujours porté par le double joueur par excellence en titre serbe Nikola Jokic, Denver a souffert la saison passée de la baisse de régime des lieutenants du Serbe, notamment le meneur canadien Jamal Murray, et d'un banc pas au niveau.

Les Nuggets ont encore perdu cet été deux joueurs au rôle important, Kentavious Caldwell-Pope et Reggie Jackson, mais ont récupéré le vétéran Russell Westbrook, toujours en quête d'un premier titre.

Oklahoma City Thunder : pile à l'heure?

La belle saison régulière 2023-2024 du Thunder (57 succès, 25 revers, premier dans l'Ouest) a été légèrement gâchée par l'élimination en demi-finale dans l'Ouest par Dallas (4-2).

Mais « OKC » semble avoir en main tous les atouts pour prétendre au titre de la NBA  : un jeune entraîneur respecté (Mark Daigneault a été élu entraîneur de l'année), une vedette, Shai Gilgeous-Alexander, prétendant au titre de joueur par excellence, et une profondeur d'effectif renforcée par les arrivées à peu de frais de l'intérieur Isaiah Hartenstein et de l'arrière Alex Caruso.